autre exemple de transformation

72 downloads 5097 Views 97KB Size Report
croire en soi et en ses possibilités d'apprentissage, d'évolution ; la fenêtre de Johari : ce qu'on montre, ce que les autres perçoivent, … - la déclinaison des ...
Transformation lors du parcours « engagement et sentiment de compétence» Participants : Corinne Hebinger et Jacqueline Schneider (EE Waltz), Danièle Haller-Dudick (EE Jean Mace), Laurent Wucher (EE Barrès), Arlette Wodey (EE Saint-Nicolas), Cathy DespertMoukhliss, Florence Rastegar et Chantal Zimmermann- Stahl (EM A. Frank), Muriel Lang (EM Les Primevères) Formateurs : Christine Méo, formateur AFPRA*, Florianne Grappe, responsable du service infirmier 68 et Nathalie Burget, CPAIEN à Colmar. Ce que j’ai retenu des deux premiers temps de formation : -

j’ai une meilleure connaissance des différentes émotions, de la façon de les déceler, de les gérer ; j’ai été sensibilisée par l’existence de différents types d’intelligence j’ai apprécié les apports théoriques sur les compétences psycho-sociales, sur l’estime de soi ; j’ai pris conscience d’attitudes et de paroles favorisant un climat de classe positif ce fut un temps d’échange, de remise en question, mais également de réconfort sur des pratiques déjà en place j’ai retenu les apports sur le sentiment de compétence à valoriser car il permet de croire en soi et en ses possibilités d’apprentissage, d’évolution ; la fenêtre de Johari : ce qu’on montre, ce que les autres perçoivent, … la déclinaison des aptitudes pour vivre en harmonie avec les autres ; les facteurs favorisant et détruisant l’estime de soi j’ai pris conscience de l’importance de l’estime de soi pour pouvoir progresser, du regard que l’on porte sur soi et du regard des autres ; de la possibilité de faire changer ce regard au moins un peu, à condition d’en avoir la conscience et la volonté certains pensent que l’intelligence est fixe ; notre attitude envers les autres peut être sous-tendue par une théorie fixiste ou malléable de l’intelligence

Ce que j’ai mis en place (ou régulé) dans ma classe suite aux deux temps de formation et lors des trois heures en autonomie : -

-

-

-

j’ai rendu mes élèves attentifs aux bruits de la halte-garderie (pleurs, rires, …) en instituant des moments d’écoute ; j’ai proposé un débat philosophique sur la tristesse, la joie, … ; j’ai mis en place plus de temps de travail individuel où je peux prendre en compte le mal-être et y remédier j’ai porté une attention particulière à certains élèves, j’ai cherché des situations à mettre en place pour répondre à leurs besoins ; j’ai partagé mon expérience avec mes collègues j’ai démarré une action en septembre avec les parents, établi des contrats entre les trois parties (parents, enseignant, élève), j’ai eu de nombreux entretiens avec les parents pour mesurer l’évolution, les changements dans le comportement de l’enfant, voir comment progresser ensemble j’ai donné aux élèves une visualisation concrète grâce à une carte postale où figure une coccinelle sur une échelle et ces mots : « courage, tu vas y arriver ! » : du coup, les élèves ne baissent pas les bras, croient en eux et sont empathiques vis-à-vis des autres l’amélioration de la prise de conscience par les élèves de leurs progrès concernant les règles de vie de la classe, l’ « évaluation » de chacun se faisait collectivement avec l’attribution de points verts ou rouges à arrêt de cette procédure pour réduire la stigmatisation de certains élèves ; changement du regard posé sur certains élèves, davantage de nuance

Doc  nathalie.burget@ac-­‐strasbourg.fr  CPAIEN  Colmar  (68)  -­‐  parcours  «  engagement  et  sentiment  de  compétence  »  2012/2013  

-

mon attitude et mes paroles mettent en avant le fait que l’intelligence évolue ; un élève en difficulté peut progresser ; il faut mettre en évidence ses progrès, lui en faire prendre conscience et le faire évoluer par étape

Ce qui s’est transformé dans ma pratique (ex : outils élèves, outils maître, démarche d’enseignement, organisation temporelle, organisation spatiale, activités, mon regard sur l’élève, ma posture, etc…) : -

j’ai pris le temps de la réflexion pour analyser mon attitude, mes paroles ; j’ai instauré plus de souplesse avec ma collègue pour des échanges d’élèves qui sont eu à l’aise dans l’une ou l’autre classe, avec l’une ou l’autre classe mon regard sur l’élève, ma posture ; j’ai fait des lectures personnelles il y a eu beaucoup de progrès visibles dans le suivi des enfants (devoirs, signature, matériel, …) ainsi que dans les comportements pour certains (petit déjeuner, télévision, …) j’ai plus d’outils maîtres à partager avec les élèves ; j’ai mis en place d’autres activités et des discussions ; ma posture a changé ! j’ai mis en place des tableaux de progrès visualisables pour les élèves ; j’ai matérialisé les difficultés de l’élève ma pratique : j’ai changé les modalités de règles de vie de la classe ; changement de regard, de point de vue je propose plus de jeux de coopération, je mets plus en avant les progrès, la représentation de la prochaine étape (marche à gravir)

Ce que j’ai envie de faire évoluer encore, et comment : -

-

-

je souhaiterais encore davantage d’apports sur la psychologie du jeune enfant ; davantage de temps pour pouvoir cerner individuellement la personnalité de chaque enfant ; des échanges encore plus nombreux avec nos parents d’élèves afin de mieux connaître les habitudes, les caractères, le quotidien de nos élèves de 2 ans afin de pouvoir encore mieux les comprendre et les aider à grandir. je souhaiterais harmoniser les pratiques au niveau de l’école, développer des actions en direction des parents aller plus loin dans la relation parents/école pour que l’école ne reste pas un mur pour des parents braqués contre le système et ayant été eux-mêmes en échec scolaire faire des exercices de « zénitude » ; comprendre qu’on ne réagit pas tous de la même façon, que l’humain est complexe, que la tolérance, la bienveillance sont nécessaires ; bien définir les règles de vie ; apprendre à formuler des critiques et apprendre à les entendre pour évoluer continuer et développer cette voie : l’enfant prend confiance en lui en réalisant qu’il réussit animer de petits débats philosophiques réguliers et non pas seulement quand on y pense ou qu’une situation particulière se présente (sur les émotions et sur d’autres sujets) travailler à partir de « brevets » ; partir de ce qu’un élève sait faire à un instant puis l’amener à l’étape suivante (visualisée sur sa feuille brevet, cf site « maternailes »)

*AFPRA : association prévention alcool drogues dépendances

Doc  nathalie.burget@ac-­‐strasbourg.fr  CPAIEN  Colmar  (68)  -­‐  parcours  «  engagement  et  sentiment  de  compétence  »  2012/2013