le klismos régna sans conteste durant toute la Grèce antique, et qu'il refit surface
régulièrement au fil de l'histoire. Le klismos est encore réinterprété maintenant ...
COURS GENERAUX
ARTISTIQUES
série 1 - le
Histoire
du mobilier et des styles
travail du bois, son Histoire et celle de ceux qui le pratiquent
COURS
EXERCICES
COURS
EXERCICES
ANNEXES
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ANNEXES
Le travail du bois 11.2. L’assemblage à recouvrement à mi-bois L’assemblage à recouvrement à mi-bois est le plus solide des assemblages, et le plus esthétique. Il est réalisé en entaillant deux pièces de bois sur la moitié de leur épaisseur, d’où son nom. La section de chaque pièce de bois est réduite de moitié au droit de l’intersection pour laisser passer l’autre, ce qui permet de conserver la continuité des deux pièces, sans surépaisseur. Ce type d’assemblage était souvent consolidé par des tourillons ou des clous jusqu’à l’apparition des colles modernes. Cet assemblage possède une forme de base, la croix, et plusieurs variations, en L, en T, et en X, mais le principe de base est toujours le même.
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Figure 2 : variations de l’assemblage à recouvrement à mi-bois
11.3. L’assemblage à rainure et languette L’assemblage à rainure et languette est utilisé pour renforcer les assemblages de planches bord à bord.
Figure 3 : exemple d’assemblage à rainure et languette
11.4. L’assemblage à tenon et mortaise L’assemblage à tenon et mortaise est utilisé depuis l’Antiquité, et consiste à façonner l’extrémité d’une pièce de bois, le tenon, de façon à ce qu’elle s’insère dans un trou, la mortaise. Ce dernier est pratiqué dans une autre pièce de bois que l’on souhaite assembler à la première. Cet assemblage peut aussi être renforcé par des tourillons, de la colle ou des clous.
Figure 4 : exemple d’assemblage à tenon et mortaise ©SAS-ECS - Page extraite du cours « Histoire du mobilier et des styles ». Ces extraits sont donnés à titre indicatif et non contractuel. Les cours sont susceptibles d’être modifiés en raison d’évolutions normatives, techniques et/ou juridiques
série 2 - l’egypte
ancienne, la
grèce
antique, la
rome
antique
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Grèce, les trônes destinés aux notables étaient souvent des répliques, en pierre, d’originaux, en Histoire dupeut mobilier et certains des styles bois, que les intempéries avaient détruits trop vite. On donc voir encore de ces trônes in situ. La Grèce Antique
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2.2.1.2.
Ce sont des chaises légères, qui font partie de ces objets dont le design est simplement parfait. Un design parfait est un design qui, une fois défi ni, paraît une évidence, quelque chose d’unique, à la fois simplissime, et impossible à améliorer. Les designers qui dans leur vie ont créé une telle pièce peuvent être sûrs de sa pérennité. Le klismos est un meuble dont les qualités font qu’il entre sans contexte dans cette catégorie. Le dossier et les pieds de derrière formaient une longue courbe continue, à laquelle les pieds de devant répondaient en s’incurvant proportionnellement en avant afi n d’équilibrer l’assise du siège. Le dossier, en cuir ou bois incurvé, était placé à hauteur d’épaules.
ANNEXES
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Les klismos
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Ce meuble devint populaire dans toute la Grèce, et dans toutes les couches de la population. Son succès fut tel que le klismos régna sans conteste durant toute la Grèce antique, et qu’il refit surface régulièrement au fil de l’histoire. Le klismos est encore réinterprété maintenant par certains designers modernes. Il apparaît à l’époque archaïque, et après une période d’expérimentations, ses proportions sont fermement établies à la fin du Vème siècle. A l’époque hellénistique, le klismos s’alourdit et ses lignes perdent un peu de leur souplesse et de leur nervosité. A l’époque romaine, sa cote de popularité connaît une forte baisse, et il disparaît pour un temps. Il reste un meuble emblématique de l’esthétique grecque. 2.2.1.3.
Figure 13 : klismos
Les tabourets grecs
Comme les chaises, les tabourets grecs appartiennent à l’une ou l’autre de deux catégories. Il y a les tabourets à quatre pieds droits, généralement tournés, tels que ceux sur lesquels les dieux sont assis sur la frise du Parthénon, et que l’on retrouve souvent dans les scènes domestiques. La seconde catégorie est celle des tabourets pliants en X, tels que les Egyptiens les utilisaient déjà, et que, selon un auteur grec, un esclave portait en suivant son maître dans la rue, au cas où ce dernier souhaiterait s’asseoir.
Figure 14 : tabouret d’Hephaïstos (poterie, 485 av. J.-C.) et tabouret en X (poterie, 480 av. J.-C.)
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série 3 - le COURS
mobilier médiéval COURS
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s’asseyaient tous du même côté, l’autre côté était réservé au service et aux divertissements. Les tables rondes, héritées des romains, étaient très appréciées. Les tables de faible diamètre pouvaient être posées sur un pied central, les autres pouvaientEXERCICES avoir troisEXERCICES pieds ou plus. Les EXERCICES Hmanger. istoire du mobilier et avaient, des styles tables existaient à l’époque surtout pour Les personnes souhaitant écrire elles, recours à l’écritoire ou au pupitre. Le mobilier médiéval
Le XIVème siècle fut comme on l’a vu un siècle de grands changements, et il fut donc l’occasion d’une vague de création qui s’étendit jusqu’au mobilier. Un second facteur d’innovation fut le développement de la classe des bourgeois. Comme on l’a vu, les distinctions au sein des corporations s’affirmèrent au XIVème siècle, et certains maîtres virent donc leur fortune s’accroître, comme celle des riches marchands du Nord de l’Italie et des Flandres. Forts de cette nouvelle aisance fi nancière, ces nantis eurent envie d’un certain confort domestique, et cette nouvelle clientèle encouragea encore la créativité des fabricants de meubles. De nouveaux types de meubles firent donc leur apparition. On peut citer en particulier l’apparition de la crédence.
ANNEXES ANNEXES
EXERCICES
ANNEXES
ANNEXES
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La crédence
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4.4.
EXERCICES
La crédence, en relevant le coffre à hauteur d’homme pour éviter qu’il ne faille se pencher pour en inspecter le contenu, s’inscrit tout à fait dans cette Figure 30 : crédence du XVème siècle sur plan trapézoïdal quête du confort caractéristique du XIVème siècle. Une fois la crédence imaginée, une transformation du coffre eut lieu, des portes en façade s’imposèrent par souci d’ergonomie. On nomma donc ensuite crédence un meuble sur pieds avec portes et étagères en partie haute. Ce meuble connut un réel succès, sa popularité étant toujours intacte sous Louis XIV. Au Moyen Age, chez les seigneurs influents, ce meuble prit une utilité particulière. Installé dans la salle à manger, il servait à mettre sous clef les aliments après qu’ils aient été goûtés à la recherche de poison, avant qu’ils ne soient servis. Le mot crédence peut donc aussi désigner une table servant de desserte. La forme de la crédence, en proposant une large surface à hauteur d’œil, incita rapidement les sculpteurs à enrichir le décor. Elle devint rapidement un meuble ostentatoire, ses portes se prêtant à la sculpture de motifs décoratifs ou des armes de la famille commanditaire. Sur la fin du Moyen Age et le début de la Renaissance, une confusion s’opère dans les noms de meubles et le rôle ostentatoire de la crédence fait qu’elle est parfois appelée dressoir. Il est pourtant certain que la crédence présente en hauteur la possibilité d’enfermer son contenu (credere veut dire confiance en latin), ce que le dressoir ne permet pas.
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X
ARTISTIQUES
série 5 - le xviième
siècle
Histoire
du mobilier et des styles
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Le XVIIème siècle 3.4.2. Les miroirs
Comme on l’a mentionné plus haut, les miroirs de proportions gigantesques deviennent des pièces majeures du mobilier Louis XIV. Pièces aux proportions architecturales, ils sont soit munis de pieds, soit accrochés au-dessus d’une console qui sert à la fois de barrière protectrice et de surface d’exposition. On les trouve dans toutes les grandes demeures d’un bout à l’autre de l’Europe.
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EXERCICES
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A l’époque, Venise possède un monopole bien établi sur les miroirs de qualité, et la plus petite glace coûte une fortune. En raison de leur prix exorbitant, leur possession est un signe de richesse et de prestige. En 1665, Colbert fonde, sur les ordres de son roi, une fabrique de miroirs au faubourg Saint-Antoine. En 1668, cette fabrique invente un procédé qui permet de couler des plaques de verre de toutes les tailles, rendant ainsi possible la splendeur de la galerie des Glaces. La galerie des Glaces, construite en 1678, sert de cadre aux audiences extraordinaires du roi qui y fait déplacer son trône d’argent pour la circonstance. Il se retrouve ainsi au cœur d’un édifice réfléchissant, où il aime donner à l’audience l’impression qu’il est la source de la lumière.
Figure 51 : exemple de miroir
Dans cet esprit de magnificence, le roi fait fabriquer le premier mobilier de la galerie en argent massif. Ce mobilier sera envoyé à la fonte en 1689 afin de rembourser les dettes considérables de l’Etat, et remplacé par un mobilier de bois doré. Il mérite tout de même d’être cité pour l’influence qu’il eut sur les cours voisines. Le mobilier en argent massif ou en argent plaqué connut un réel succès dans le nord de l’Europe, et les plus beaux exemples que l’on peut voir de nos jours sont anglais. Les grands miroirs semblent percer le mur sur lequel ils sont placés, et offrent le reflet du contenu de la pièce dans laquelle ils se trouvent. Comme on l’a vu, les miroirs incitent les décorateurs à considérer dans leur ensemble ameublement et décoration intérieure. Les consoles placées sous les miroirs, le mobilier placé dans la pièce, tout doit former une harmonie, la console doit rappeler par sa forme ou sa décoration le cadre qui entoure le miroir. Ce cadre à son tour doit rappeler les autres ornements sculptés ou peints qui se trouvent sur les murs, et le tout se reflète dans les autres miroirs présents dans la pièce. Une technique antique de décoration spécifique aux verres est remise au goût du jour et adaptée aux miroirs. Un Français, Jean-Baptiste Glomy, se spécialisera particulièrement dans cette technique et lui donnera son nom. La technique du verre « églomisé » consiste à recouvrir la face arrière du miroir d’une feuille d’or ou d’argent, et à y tracer un motif ou un décor à la pointe sèche, à gratter la feuille de métal aux points où l’on souhaite voir des manques, puis à peindre ou à appliquer un autre matériau opaque ou transparent par dessus. Jean-Baptiste Glomy- Page n’exercera que sous les règnes de Louis XV etsont Louis XVI, fait ©SAS-ECS extraite duson coursart « Histoire du mobilier et des styles ». Ces extraits donnés à titre mais indicatifleetprocédé non contractuel. Les cours sont susceptibles d’être modifiés en raison d’évolutions normatives, techniques et/ou juridiques déjà des émules sous Louis XIV, même s’il n’était (bien sûr) pas connu sous ce nom.
URS RAUX
ARTISTIQUES
série 10 - de l’après-guerre
URS
Histoire
à nos jours
du mobilier et des styles
COURS
EXERCICES
De l’après-guerre à nos jours
ANNEXES
EXERCICES
EXES
EXERCICES
Dés la fin des années 1950, la fibre de verre devient un des matériaux préférés des designers d’avant-garde. La forme fluide, organique de la chaise Tulip à pied central d’Eero Saarinen exerce, à partir de 1956-1957, une influence considérable sur les jeunes créateurs, tandis que Panton, la chaise empilable créée par Verner Panton en 1960, est le premier siège monobloc réalisé en fibre de verre moulée.
EXERCICES
Figure 116 : chaise Tulip
Si certains créateurs ont recours à la mousse de polyuréthanne moulée par injection, la plupart exploitent la multitude de possibilités formelles qu’offrent divers plastiques et surtout la fibre de verre moulée.
Figure 117 : sièges des années soixante ©SAS-ECS - Page extraite du cours « Histoire du mobilier et des styles ». Ces extraits sont donnés à titre indicatif et non contractuel. Les cours sont susceptibles d’être modifiés en raison d’évolutions normatives, techniques et/ou juridiques