3. LE CAPRICES DE MARIANNE. ALFRED DE MUSSET. Rédigée par Guillaume
Peris, maitre en Lettres Classiques (Paris IV – Sorbonne). Né en 1810, Musset ...
LE CAPRICES DE MARIANNE
ALFRED DE MUSSET
Rédigée par Guillaume Peris, maitre en Lettres Classiques (Paris IV – Sorbonne)
Né en 1810, Musset abandonne ses études tôt pour se livrer à l’écriture. À
partir de 1832, il publie son théâtre destiné à être lu plutôt que joué : sa modernité est mal perçue et il vit mal l’absence de reconnaissance.
En 1834, il publie Lorenzaccio, chef-d’œuvre du drame romantique qui
ne sera presque jamais représenté intégralement, directement issu de sa relation tumultueuse avec George Sand. Ces tumultes ajoutent au tourment qu’il exprime dans La Confession d’un enfant du siècle en 1836.
Plus de dix ans plus tard, son œuvre commence à connaitre un certain
succès, jusqu’à un triomphe à La Comédie Française. Il entre à l’Académie
française en 1852, année de publication de ses œuvres complètes. Il meurt en 1857 et son œuvre connaitra un important succès à la fin du XIXe siècle.
• Né en 1810 à Paris, décédé en 1857 dans la même ville
• Poète et dramaturge français
• Quelques-unes de ses œuvres :
UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE TRAHISON
Les Caprices de Marianne paraissent dans la Revue des deux mondes le 15
mai 1833, la même année que André del Sarto et Rolla. Et de fait, s’il y a bien
un point commun entre Les Caprices de Marianne et les autres œuvres
de jeunesse de Musset, c’est que toutes tournent autour de la relation amoureuse, de la fidélité et de la différence qui existe entre hommes et
femmes. Toutes, à l’exception de Fantasio, parlent de trahison et d’amour
déçu. On penserait presque que sa relation orageuse avec George Sand, qu’il ne rencontre qu’en juin 1833, lui a inspiré la prétendue trahison de Cœlio par Octave. Il n’en est pourtant rien.
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Les Caprices de Marianne (1833)
Lorenzaccio (1834), pièce de théâtre Confession d’un enfant du siècle (1836), roman