un recueil des psaumes de David. David était connu comme “du chantre
agréable d'Israël” (2 S. 23.1 ; cf. Lc 20.42). Bien que David ait écrit au moins la
moitié ...
Psaumes : livre de cantiques des Juifs David Roper PSAUMES À LIRE : 1-2, 8, 14-15, 19, 22-23, 32, 37, 42, 46, 51, 73, 90, 100, 110, 121-122, 127, 136-137, 139, 148. TITRE Le titre hébreu des Psaumes signifie “livre de louanges”. Notre titre vient du mot grec psalmos, qui veut dire “chants”. HISTORIQUE Les Psaumes constituaient le livre de prières et de cantiques des Israélites. Ils s’en servaient pour le culte privé aussi bien que public. L’Église primitive utilisait probablement certains psaumes lors de son adoration (Ep 5.19). Nous chantons encore des cantiques basés sur les Psaumes 19, 23, 100 et bien d’autres encore. Bien que les Psaumes aient été écrits il y a des milliers d’années, ils sont à propos. Ils parlent des profondeurs du désespoir et de la joie extrême. Ils font toujours état de la relation de l’auteur avec Dieu. Ils touchent notre cœur aujourd’hui et forment le livre de l’Ancien Testament préféré de nombreux chrétiens. Ce livre est poétique. La poésie des Juifs ne s’écrivait pas en rime, mais avec rythme. Leur poésie comportait des parallèles. Deux types de parallèles les plus courants étaient le parallèle synonyme (où deux vers répètent la même idée en termes différents ; cf. Ps 19.1-2) et le parallèle authentique (où un vers exprime une idée et le suivant exprime le revers de la médaille ; cf. Ps 1.6). On pense souvent que ce livre est uniquement un recueil des psaumes de David. David était connu comme “du chantre agréable d’Israël” (2 S 23.1 ; cf. Lc 20.42). Bien que David ait écrit au moins la moitié des psaumes, selon les notes avant les psaumes, beaucoup d’auteurs contribuèrent au livre, y compris Moïse, les trois chantres de David (1 Ch 15.16-20 ; 16.37-42) et Salomon. La Septante attribue aussi les Psaumes 1 et 119 à Esdras, qui fut probablement le dernier compilateur. Nous ne connaissons pas l’origine des notes avant les psaumes, mais elles sont antérieures à la Septante. Bien qu’elles ne soient pas inspirées, elles fournissent certains détails. De nombreuses
notes donnent des indications musicales ; certains des mots obscurs étaient probablement les titres d’airs bien connus (voir une Bible avec notes). Des indications musicales sont parfois dans le texte même des Psaumes ; par exemple, sélah est traduit par “pause”. SCHÉMA Les Psaumes sont divisés en cinq livres. Si votre Bible ne le signale pas, examinez les derniers versets de chaque section. Chaque livre se termine par des mots similaires à ceux-ci : “Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël.” I. 1-41 (psaumes principalement de David ?) II. 42-72 (psaumes principalement historiques ?) III. 73-89 (psaumes principalement de rituel ?) IV. 90-106 (psaumes principalement d’avant la captivité ?) V. 107-150 (psaumes principalement de la captivité, de la restauration ?) Il y a plusieurs sections intéressantes et plusieurs types de psaumes. On découvre des acrostiches (cf. Ps 25, 34, 37, 111, 112, 145) : dans ces psaumes, la première lettre de chaque mot du premier vers commence par la première lettre de l’alphabet hébreu et chaque vers ultérieur commence par la lettre suivante. Les Psaumes 90 à 100 constituaient peut-être le premier livre de cantiques des Juifs. Les Psaumes de louange (hallel : 113-118, 136) étaient répétés lors de la Pâque (Jésus et ses disciples auraient chanté ces psaumes lors de leur dernier repas ensemble). Les pèlerins chantaient les Psaumes des montées (des degrés : 120-134) en se rendant à Jérusalem. Le livre finit avec des Psaumes de louange (alléluia [louez l’Éternel] : 146-150). On étudie souvent les Psaumes par catégories : psaumes sur la royauté (cf. Ps 2), psaumes historiques (66), psaumes sur la création (8), psaumes qui magnifient la parole de Dieu (119), psaumes de pénitence (51), d’actions de grâce (103), etc. La catégorie la plus difficile à traiter est celle des
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psaumes de vengeance, comme le Psaume 58. En ce qui concerne ces psaumes, rappelez-vous que (1) le livre des Psaumes fait partie de l’Ancien Testament et que (2) le psalmiste laisse la vengeance aux mains de Dieu : il ne se venge pas lui-même. ENSEIGNEMENTS DES PSAUMES Bien qu’il faille se tourner vers le Nouveau Testament pour trouver des instructions spécifiques pour l’adoration aujourd’hui, le livre des Psaumes nous apprend énormément sur l’esprit dans lequel nous devons adorer. La vraie adoration n’est pas que cérémonie ; elle est basée sur une relation avec Dieu et une vie avec Dieu (cf. Ps 84 ; Jn 4.23-24). Bien que les Psaumes se situent dans la catégorie
des livres poétiques plutôt que prophétiques, on trouve plus de références au livre des Psaumes dans le Nouveau Testament qu’aucun autre livre de l’Ancien Testament. Sur les 283 citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament, 116 viennent des Psaumes. Les références au Messie sont les plus importantes (cf. Lc 24.44). Les Psaumes nous parlent notamment de la filiation de Jésus (2.7), de son ministère (40.9-10), de son zèle (69.10), ils prédisent que Jésus serait rejeté (118.22) et trahi (41.10). Sa mort est décrite dans le Psaume 22 et d’autres détails sont donnés en 34.21 et 69.22. Des références à sa résurrection (16.8-10), son ascension (24.7-10 ; 68.19), sa glorification (110.1) et son règne (8.7).
“Pourquoi m’as-tu abandonné ? (Ps 22) En entendant les mots : “Pourquoi m’as-tu abandonné ?”, vous pensez sans doute aux paroles que Jésus prononça sur la croix, mais elles sont tirées du Psaume 22.2. Dans ce psaume, on trouve plus de vers s’appliquant à Jésus que dans tout autre psaume. Les Psaumes 22, 23 et 24 sous souvent considérés comme une trilogie de psaumes qui parlent de Jésus : la croix (22), le criminel (23) et la couronne (24). On peut examiner le Psaume 22 de trois points de vue : (1) celui de David, qui écrivit le psaume ; (2) celui de Jésus, qui accomplit complètement le psaume ; et (3) le nôtre, puisque ce psaume fut écrit pour notre instruction (Rm 15.4). I. MESSAGE CONCERNANT LA SOUFFRANCE A. Problèmes de David, peut-être lorsque Saül le pourchassait (vs. 2-22) 1. David mentionne trois problèmes dans ce psaume : a. Le sentiment que Dieu l’a abandonné (v. 2 ; cf. vs. 7-9 ; 12, 20). b. La maladie physique (et spirituelle ?) (vs. 15-16, 18). c. La persécution aux mains d’ennemis puissants (vs. 7-9, 13-14, 17-19). 2. Bien que David soit perplexe, il n’abandonne pas sa foi. Dans les premiers vingt-deux versets, le point de mire de David alterne constamment entre ses épreuves et son Dieu. B. Louange de David, peut-être après que Dieu répondit à sa prière (vs. 23-32) 1. Louange pour les bénédictions de Dieu : a. David le louera “au milieu de l’assemblée” et encouragera d’autres à le louer. b. Il partagera ses bénédictions.
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c. D’autres croiront. 2. Le psaume commence par une crise (“pourquoi !”), puis finit par la confiance en Dieu (“tu m’as répondu”). C. Enseignement pour nous : quand des difficultés surviennent, nous pouvons parfois nous sentir abandonnés par Dieu ; mais nous devons nous rappeler que Dieu est toujours présent, lors d’épreuves (Ps 46.2). Si nous ne perdons pas la foi, nous remporterons la victoire. II. MESSAGE CONCERNANT LE SALUT A. Lorsqu’on citait le premier vers d’un psaume, ceux qui connaissaient bien les Écritures se remémoraient tout ce psaume. B. Quand Jésus cita le premier vers du Psaume 22, il ne parlait probablement pas uniquement de la souffrance mais aussi de la promesse mentionnée dans le psaume (1 P 1.11). 1. Ce psaume parle clairement des souffrances de Jésus. a. Ses mains et ses pieds percés (v. 17 ; Lc 23.33 ; 24.36-40 ; Jn 20.24-29) b. Dépouillé de ses vêtements ; exposé aux regards des passants (v. 18) c. Sa tunique tirée au sort (v. 19 ; Mt 27.35 ; Mc 15.24 ; Lc 23.34 ; Jn 19.24) d. Les abus des soldats et de la foule (vs. 7-9 ; Mt 27.39 sv ; Mc 15.20, 29 sv) e. Les paroles des ennemis de Jésus (v. 9 ; Mt 27.43 ; Lc 23.35) f. Son cri sur la croix (v. 2 ; Mt 27.46 ; Mc 15.34) g. Les mots “j’ai soif” (peut-être v. 16 ; Jn 19.28-30)
2. Le psaume annonce aussi la gloire de Jésus : sa résurrection, son ascension, l’établissement de son royaume et sa croissance. Hébreux 2.12 cite le verset 22. C. Enseignements pour nous : 1. La mort de Jésus était selon le dessein de Dieu, afin que nous soyons rachetés. Le psaume commence par la question “pourquoi ?” Nous savons pourquoi
(Es 53.6 ; 1 Co 15.4). 2. Nous devons accepter le don merveilleux de Dieu par la foi et l’obéissance ! CONCLUSION Comme David, nous devons garder la foi dans les bons et mauvais moments. Nous trouvons de réconfort dans les souffrances et dans les promesses de notre Seigneur.
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