2 févr. 2014 ... Nos étoiles contraires - John Green,. Nathan. 4. L'énigme de la cathédrale de
Lausanne -. Christine Pompéï, Auzou. 5. La légende du colibri ...
64 CULTURE
LeMatinDimanche I 2 FÉVRIER 2014
Le théâtre en appartement fait des petits: au tour de l’opéra
LES LIVRES LES PLUS VENDUS LES TOPS, TOUS RAYONS CONFONDUS
Un spectacle chez soi, rien de plus tendance
DU 21.01AU 25.01
La femme parfaite est une connasse A.-S. et M.-A. Girard, J’ai Lu 2 Sigmaringen - Pierre Assouline Gallimard Du bonheur. Un voyage philosophique 3 Frédéric Lenoir, Fayard tête de l’emploi - David Foenkinos, 4 La J’ai Lu grand format et le mauvais augure 5 Brunetti Donna Leon, Points 6 Le miel - Slobodan Despot, Gallimard 7 Le chardonneret - Donna Tartt, Plon La vérité sur l’affaire Harry Quebert 8 Joël Dicker, De Fallois/L’Age d’Homme voyage du fakir… 9 L’extraordinaire Romain Puértolas, Le Dilettante Nelson, vol. 14. Définitivement nuisible 10 Bertschy, Dupuis 1
ENTRE AMIS Vous n’allez pas
au théâtre? Faites venir le théâtre à vous! Les formules de spectacle en appartement se multiplient, les humoristes et les chanteurs d’opéra suivent le mouvement.
CINQ MÉDITATIONS SUR LA MORT de François Cheng
Jean-Jacques Roth
«Cinq méditations sur la mort» est le fruit d’échanges entre le poète francochinois François Cheng et ses amis. Au soir de sa vie, l’académicien s’exprime sur un sujet encore tabou dans la société occidentale. Sa parole à la fois humble et hardie n’a pas la prétention de délivrer un «message» sur l’aprèsvie, ni d’élaborer un discours dogmatique, mais témoigne d’une vision de la «vie ouverte», invitant le lecteur à envisager la vie à la lumière de sa propre mort.
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Aline Papin s’est plongée dans 170 baignoires différentes, de Lausanne à Marseille. Depuis quatre ans, «Ariane dans son bain» fait salle (de bains) comble et ce n’est pas fini: la comédienne jouera bientôt ce monologue, extrait de «Belle du seigneur» d’Albert Cohen, devant un parterre de directeurs de théâtre qui pourraient en relancer la carrière. L’idée est simple: vous commandez le spectacle, l’actrice débarque une heure avant la représentation, se maquille, se plonge dans un bain moussant dont elle surgit au moment où vous pénétrez dans la pièce avec vos invités. Cinquante minutes plus tard, tout le monde se retrouve autour d’un verre, interloqué, séduit, enchanté. Au Théâtre de Carouge, qui a proposé le premier des spectacles en appartement à son public en 2010, la formule a fait des petits. Cette saison, c’est l’auteur et comédien belge Philippe Vauchel qui propose «100 000 tiroirs et des poussières»: les huit soirées programmées en avril ont été prises d’assaut dès l’automne dernier. Seule condition pour l’accueillir, disposer d’un salon et d’une bibliothèque. Jean Liermier, directeur du Théâtre de Carouge, voulait par cette proposition amener le théâtre aux publics qui ne viennent pas à lui. Belle réussite, liée à une forme d’effet Tupperware: «Les personnes qui invitent le spectacle sont des habitués du Théâtre, explique Brigitte Piller, chargée de la formule au Carouge. Mais les amis qu’ils invitent à leur tour sont la plupart du temps des gens qui ne vont pas au théâtre.»
Jusqu’au bout de la nuit Or rien de tel pour conquérir le public que ces spectacles courts (une petite heure en général) qui offrent une proximité exceptionnelle avec le travail du comédien et sont toujours suivis d’un apéro, voire d’un repas. «En général, tout le monde est conquis. Je n’ai eu qu’une ou deux expériences négatives», relève Aline Papin. L’opéra s’y met aussi. Vendredi dernier, à Lausanne, trois chanteurs et un pianiste ont donné une soirée devant une cinquantaine de personnes, chez un privé. La troupe Home Opera a été constituée en 2012 à Berlin et a déjà 50 représentations à son actif, en Allemagne, au Danemark, en Suisse alémanique. Elle compte revenir bientôt en Suisse romande. Les conditions d’accueil sont un peu plus exigeantes: l’hôte doit disposer d’un salon pouvant accueillir une cinquantaine d’auditeurs, d’un piano et de plafonds hauts. A partir de là, Home Opera s’occupe de tout: sièges, costumes, éclairages. «Nous arrivons deux heures avant la représentation pour nous adapter aux contraintes du lieu, explique le baryton Contrôle qualité
BD-HUMOUR 1
Une soirée avec les chanteurs de Home Opera: il suffit d’un piano et de hauts plafonds, pour l’acoustique.
DR
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La femme parfaite est une connasse A.-S. et M.-A. Girard, J’ai Lu Nelson, vol. 14. Définitivement nuisible Bertschy, Dupuis Blake et Mortimer, vol. 22 - J. Dufaux, A. Aubin & E. Schréder, Dargaud Astérix chez les Pictes - Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, Ed. Albert René Starfuckeuse - Hélène Bruller - Delcourt
ESSAIS 1 2 3 4
Aline Papin dans votre baignoire: quatre ans de succès, de Carouge à Marseille. Catherine Monney
Philippe Vauchel joue «100 000 tiroirs et des poussières», la nouvelle proposition du Théâtre de Carouge. Marc Vanappelghem
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Du bonheur. Un voyage philosophique Frédéric Lenoir, Fayard Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie François Cheng, Albin Michel Plaidoyer pour l’altruisme Matthieu Ricard, NiL Je n’ai plus peur - Jean-Claude Guillebaud, L’Iconoclaste Jusqu’ici tout va mal - Cécile Amar Grasset
POLARS - S. F. Daniel Hellmann, membre de la compagnie, qui a étudié au Conservatoire de Lausanne. Ensuite, on boit toujours un verre avec le public.» Cette convivialité est l’une des clés du succès du spectacle en appartement. Le public adore approcher les comédiens ou les chanteurs, leur poser mille questions. «Il y a parfois des rencontres magnifiques, qui se poursuivent jusqu’au bout de la nuit», raconte Brigitte Piller. La proximité conditionne tout, le jeu, le choix des répertoires joués ou chantés. «J’étais intéressé par l’intimité de cette formule, explique Denis Maillefer, metteur en scène d’«Ariane dans son bain». J’ai travaillé à 50 centimètres d’Aline Papin, à la distance où sont les spectateurs pendant la représentation. Cette proximité oblige à une grande simplicité, et pour l’acteur à une énorme discipline. On voit tous les défauts.» Daniel Hellmann parle lui aussi de la «créativité» liée à ce public si proche, qui devient partenaire de jeu. Mais ce qui stimule tout autant, c’est la variété des hôtes et des environnements, la part d’inconnu qui accompagne chaque soirée. «Le mélange est total, dit Daniel Hellmann. Nous avons chanté
récemment à Zurich dans un ancien atelier de couture au milieu de mannequins et de chapeaux, puis dans une colocation d’étudiants.» Aline Papin s’est immergée dans des salles de bains contenant à peine 4 personnes, d’autres qui pouvaient en accueillir 20. «Le public va des chips au caviar, de 8 à 88 ans», observe Denis Maillefer.
De 280 à 1000 francs la soirée Et tout ça pour quel prix? La formule est devenue payante cette saison au Théâtre de Carouge à raison de 280 francs la soirée. Home Opera ne fait pas payer l’hôte mais les spectateurs, la vente de billets se faisant sur internet par leurs soins. L’humoriste Frédéric Recrosio, lui, propose sept soirées chez des privés de son nouveau show «Je suis vieux (pas beaucoup mais déjà)», avec repas, en accompagnement de sa tournée, à titre promotionnel. Et les étudiants s’y mettent. La Haute Ecole de théâtre La Manufacture finalise quatre spectacles pour les proposer en vente privée. Il s’agit d’adaptations de grands textes pour 4 ou 5 acteurs, raccourcis à une heure environ et mises en scène de manière minimaliste par des pros. Au menu:
«Tartuffe» de Molière, «La jeune fille et la mort» d’Ariel Dorfman, «C’était hier» de Harold Pinter et «Ivanov» de Tchekhov. Ici, on joue coup double: les jeunes comédiens de deuxième année se font les griffes et les recettes vont alimenter le fonds de bourses de l’école. «Nous visons à la fois la formation et la solidarité», explique la responsable de l’expérience à La Manufacture, AnnePascale Mittaz. C’est aussi un peu plus cher: 1000 francs la soirée. Quelle que soit la formule, de toute manière, son bénéfice s’appelle plaisir. Celui qui désormais accompagne la soif d’événements uniques, en antidote à la réplication anonymisante des contenus virtuels. «Nous proposons un privilège, dit Brigitte Piller. Celui de partager une tension, une présence, une expérience.» De la vie, en un mot. x
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AUTEURS SUISSES 1 2 3 4 5
Le miel - Slobodan Despot, Gallimard La vérité sur l’affaire Harry Quebert - Joël Dicker, De Fallois/L’Age d’Homme Vie en rose et chocolat noir Martina Chyba, Favre Courriers de Berlin EasyJet - Alexandre Friedrich, Allia
JEUNESSE 1 2 3
c A voir Opération «Tapis volant», spectacles proposés par la Manufacture, disponibles jusqu’à la fin de l’année, www.hetsr.ch Soirées «Home Opera» à commander sur le site www.homeopera.net «100 000 tiroirs et des poussières», Théâtre de Carouge, avril (complet)
Brunetti et le mauvais augure Donna Leon, Points La faille souterraine et autres enquêtes Henning Mankell, Points Le braconnier du lac perdu - Peter May, Babel Prague fatale - Philip Kerr, Editions du Masque Dossier 64 - Jussi Adler-Olsen, Albin Michel
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Cherub mission 15. Black Friday - Robert Muchamore, Casterman Hunger Games, vol. 3. La révolte Suzanne Collins, Pocket Nos étoiles contraires - John Green, Nathan L’énigme de la cathédrale de Lausanne Christine Pompéï, Auzou La légende du colibri avec 1 CD audio Denis Korman - Actes Sud junior
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