nonchalante du monde. G. DE MAUPASSANT, « Yvette », 1884. DES IMAGES
AUX TEXTES. Quel élément d'architecture entoure la ville d'Antibes dans le texte
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H istoireArtsdes arts et littérature
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Maupassant et l’impressionnisme « Voir, tout est là. »
Édouard MANET (1832-1883), Sur les berges de la Seine, 1874, huile sur toile (Collection particulière).
Objectifs Découvrir les liens entre un courant littéraire, le réalisme, et une manière de peindre nouvelle, l’impressionnisme Analyser des œuvres réalistes et impressionnistes
MÉTHODES
p. 389
Lire et analyser Fiches 14, 16, 17 Analyser une œuvre dans son contexte : Réalisme et naturalisme Fiche 26 Connaître un genre littéraire : Le roman et la nouvelle
Maupassant (1850-1893) se définit comme un observateur. En parfait « illusionniste », il donne au lecteur l’impression de voir vraiment le monde paysan normand, le milieu des employés ou la haute société rongée par ses passions. Lorsqu’il s’agit de décrire la nature, l’ami des peintres impressionnistes s’inspire de leur démarche : peindre le réel par petites touches, faire sentir les nuances d’une réalité changeante.
Fiches 28, 29, 30, 31, 32
S’initier aux épreuves du baccalauréat
Fiche 51
Histoire littéraire p. 48, 50
⁄
Maupassant et les impressionnistes, artistes de la lumière
⁄. Eau et lumière Étretat retient l’attention de Monet dès l’hiver 1868. L’artiste y revient chaque année de 1883 à 1886, séduit par « ces hautes falaises blanches percées de ces trous singuliers qu’on nomme les Portes » (Maupassant, Adieu, 1884). Aussi s’en inspire-t-il pour une cinquantaine de toiles, célébrant la Manneporte, « voûte énorme où passerait un navire » (Maupassant, La Roche aux Guillemots, 1882).
Antiquité Moyen Âge XVIe XVIIe XVIIIe XIXe
¤. « Le surprenant et fugitif instant » Monet et Maupassant se sont rencontrés à Étretat en 1886. Ils partagent la même fièvre : dévorer les couleurs, qui font de la réalité un mouvement infini. Vrai, je ne vis plus que par les yeux […]. Mes yeux ouverts, à la façon d’une bouche affamée, dévorent la terre et le ciel. Oui, j’ai la sensation nette et profonde de manger le monde avec mon regard, et de digérer les couleurs comme on digère les viandes et les fruits. Et cela est nouveau pour moi. Jusqu’ici je travaillais avec sécurité. Et maintenant je cherche… Ah ! mon vieux, tu ne sais pas, tu ne sauras jamais ce que c’est qu’une motte de terre et ce qu’il y a dans l’ombre courte qu’elle jette sur le sol à côté d’elle. Une feuille, un petit caillou, un rayon, une touffe d’herbe m’arrêtent des temps infinis ; et je les contemple avidement, plus ému qu’un chercheur d’or qui trouve un lingot, savourant un bonheur mystérieux et délicieux à décomposer leurs imperceptibles tons et leurs insaisissables reflets. […] L’an dernier, en ce même pays, j’ai souvent suivi Claude Monet à la recherche d’impressions. Ce n’était plus un peintre, en vérité, mais un chasseur. Il allait, suivi d’enfants qui portaient ses toiles, cinq ou six toiles représentant le même sujet à des heures diverses et avec des effets différents. Il les prenait et les quittait tour à tour, suivant les changements du ciel. Et le peintre, en face du sujet, attendait, guettait le soleil et les ombres, cueillait en quelques coups de pinceau le rayon qui tombe ou le nuage qui passe, et, dédaigneux du faux et du convenu, les posait sur la toile avec rapidité. Je l’ai vu saisir ainsi une tombée étincelante de lumière sur la falaise blanche1 et la fixer à une coulée de tons jaunes qui rendaient étrangement le surprenant et fugitif effet de cet insaisissable et aveuglant éblouissement. G. DE MAUPASSANT, La Vie d’un paysagiste, 28 septembre 1886, Étretat.
Claude MONET (1840-1926), La Manneporte près d’Étretat, 1883, huile sur toile, 65,4 × 81,3 cm (Metropolitan Museum of Art, New York).
DE L’ATELIER DU PEINTRE À L’ATELIER D’ÉCRITURE
Repères esthétiques Lumière et couleurs En 1839, le physicien E. Chevreul publie un traité sur les contrastes de couleurs qui va influencer les impressionnistes. Il démontre que la couleur n’appartient pas aux choses. C’est une propriété de la lumière, dont les ondes colorées sont absorbées ou réverbérées par la matière. Les « peintres de plein air » s’intéressent à ce phénomène et donc aux changements du climat, de l’heure, lesquels modifient la luminosité. De même, ils privilégient les éléments fluides de la nature : l’air, l’eau floutent le contour des choses et gomment les séparations entre les couleurs. 88 1 Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme
1. Il s’agit des falaises d’Étretat, en Normandie.
Étude d’une œuvre 1 Quels rôles jouent la lumière et la couleur dans cette œuvre ?
2 Comment le mouvement de la mer est-il mis en valeur par les coups de pinceau juxtaposés et chargés de peinture ? Quel est l’effet produit par cette technique propre à l’impressionnisme ?
3 Pourquoi, selon vous, Monet, a-t-il peint une série de falaises ?
Dans une lettre à Geffroy, le 11 août 1908, C. Monet s’exclame, à propos de ses nymphéas : « Les effets varient constamment, non seulement d’une saison à l’autre, mais d’une minute à l’autre […]. L’essentiel du motif est le miroir d’eau dont l’aspect s’altère à chaque moment, à cause des lambeaux de ciel qui s’y reflètent, et qui lui donnent sa lumière et son mouvement. »
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XXe
XXIe
Repères esthétiques Le mouvement impressionniste L’impressionnisme doit son nom au tableau de Monet : Impression, soleil levant (1872). Il est repris en 1874 par de jeunes peintres dont les œuvres sont refusées au Salon, l’exposition officielle présentant des milliers d’œuvres nouvelles. Ils organisent alors leur propre exposition chez le photographe Nadar. Comme lui, ils voient en la photographie la fin d’une peinture platement réaliste. Désormais, pour peindre la réalité, il faut en capter le mouvement et les nuances changeantes. Ainsi, les impressionnistes posent sur la toile de petites touches de couleur, dont la juxtaposition montre les modifications apportées par la lumière. Ils obéissent ainsi à leurs sensations et leurs impressions fugitives, loin de toute reproduction figée du réel. Les sujets, souvent modernes, rejettent aussi l’académisme : les gares, les ponts, les fumées d’usines côtoient désormais les paysages ruraux et les portraits. Ces artistes sont ainsi témoins de la reconstruction de Paris, sous l’impulsion du préfet Haussmann.
DE L’IMAGE AU TEXTE Une impression de bonheur 1 Relevez les expressions de bien-être et de joie. Qu’est-ce qui provoque ces sentiments ? Expliquez.
Un ruissellement de lumière et de couleur 2 Pourquoi la démarche de l’écrivain ressemble-t-elle à celle d’un peintre impressionniste ? Répondez en vous appuyant sur le tableau de Monet et le texte.
ceux qui vous semblent en accord avec le texte.
2 Écrivez un poème en prose célébrant la beauté des nymphéas. Vous insisterez sur les jeux de reflets et le scintillement des vapeurs traversées par le soleil. Fiche 40 Les images poétiques et les analogies
4 Maupassant et l’impressionnisme 89
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Antiquité Moyen Âge XVIe XVIIe XVIIIe XIXe
Impressions, soleils couchants
Claude MONET (1840-1926), Soleil couchant sur la Seine à Lavacourt, effet d’hiver, 1880, huile sur toile, 100 × 150 cm (Musée du Petit-Palais, Paris).
Armand GUILLAUMIN (1841-1927), La Creuse sous la neige, 1890 (Musée du Petit Palais, Genève).
∞. « La sensation du bonheur »
DES IMAGES AUX TEXTES Quel élément d’architecture entoure la ville d’Antibes dans le texte 2 ? Quelles lignes horizontales et verticales structurent l’espace et encadrent sa vision comme un tableau ? Fiche 32 La description
›. Les rivières pourpres
¤. Coucher de soleil sur Antibes J’étais assis sur le môle du petit port d’Obernon près du hameau de la Salis, pour regarder Antibes au soleil couchant. Je n’avais jamais rien vu d’aussi surprenant et d’aussi beau. La petite ville, enfermée en ses lourdes murailles de guerre construites par M. de Vauban, s’avançait en pleine mer, au milieu de l’immense golfe de Nice. La haute vague du large venait se briser à son pied, l’entourant d’une fleur d’écume ; et on voyait, au-dessus des remparts, les maisons grimper les unes sur les autres jusqu’aux deux tours dressées dans le ciel comme les deux cornes d’un casque antique. Et ces deux tours se dessinaient sur la blancheur laiteuse des Alpes, sur l’énorme et lointaine muraille de neige qui barrait tout l’horizon. Entre l’écume blanche au pied des murs, et la neige blanche au bord du ciel, la petite cité éclatante et debout sur le fond bleuâtre des premières montagnes offrait aux rayons du soleil couchant une pyramide de maisons aux toits roux, dont les façades aussi étaient blanches, et si différentes cependant qu’elles semblaient de toutes les nuances. Et le ciel, au-dessus des Alpes, était lui-même d’un bleu presque blanc, comme si la neige eût déteint sur lui ; quelques nuages d’argent flottaient tout près des sommets pâles ; et de l’autre côté du golfe, Nice couchée au bord de l’eau s’étendait comme un fil blanc entre la mer et la montagne. Deux grandes voiles latines, poussées par une forte brise, semblaient courir sur les flots. Je regardais cela, émerveillé. C’était une de ces choses si douces, si rares, si délicieuses à voir qu’elles entrent en vous, inoubliables comme des souvenirs de bonheur. On vit, on pense, on souffre, on est ému, on aime par le regard.
XXIe
‹. Derniers feux avant la nuit
⁄. Montagnes enneigées dans le soleil couchant
Claude MONET (1840-1926), Antibes, vue du plateau de Notre-Dame, 1888, huile sur toile, 65 × 81 cm (Museum of Fine Arts, Boston).
XXe
Le soir tombait, un de ces soirs calmes du bord de l’eau, colorés et doux, un de ces soirs tranquilles qui donnent la sensation du bonheur. Aucun souffle d’air ne remuait les branches, aucun frisson de vent ne passait sur la surface unie et claire de la Seine. Il ne faisait pas trop chaud cependant, il faisait tiède ; il faisait bon vivre. La fraîcheur bienfaisante des berges de la Seine montait vers le ciel serein. Le soleil s’en allait derrière les arbres, vers d’autres contrées, et on aspirait, semblait-il, le bien-être de la terre endormie déjà, on aspirait dans la paix de l’espace la vie nonchalante du monde. G. DE MAUPASSANT, « Yvette », 1884.
Camille PISSARRO (1830-1903), Quai de la Bourse à Rouen, soleil, 1898, huile sur toile (Collection Linda Gale Sampson, Musée des Beaux-Arts, Rouen).
DES IMAGES AUX TEXTES Maupassant et l’art de peindre 1 Dans les tableaux de Pissarro et de Monet (documents 3 et 4), quelles couleurs dominent ?
2 Comment le coucher de soleil est-il évoqué dans les deux textes de Maupassant ? Pourquoi ces descriptions peuvent-elles être qualifiées d’impressionnistes ?
DE L’ATELIER DU PEINTRE À L’ATELIER D’ÉCRITURE 4 Vous ferez un commentaire du texte de Maupassant (document 2) à partir du parcours de lecture suivant : A/ l’art de décrire à la manière d’un peintre impressionniste ; B/ l’évocation poignante d’une beauté éternelle et fragile à la fois. Fiche 51 Rédiger un commentaire
Une beauté poignante 3 Décrire ou peindre un coucher de soleil peut être banal. En quoi chaque œuvre est-elle originale et inoubliable ? Fiche 14 Lecture analytique
G. DE MAUPASSANT, Madame Parisse, 1886.
90 1 Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme
4 Maupassant et l’impressionnisme 91
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Le bonheur des impressionnistes, « peintres du plein air »
⁄. Le flamboiement des fleurs
Antiquité Moyen Âge XVIe XVIIe XVIIIe XIXe
¤. Couleurs mouvantes, couleurs émouvantes Les employées de Mme Tellier se rendent toutes en train puis en carriole à la communion d’une petite nièce.
Claude MONET (1840-1926), Les Coquelicots à Argenteuil, 1873, huile sur toile, 50 × 65 cm (Musée d’Orsay, Paris).
Des deux côtés de la route la campagne verte se déroulait. Les colzas en fleur mettaient de place en place une grande nappe jaune ondulante d’où s’élevait une saine et puissante odeur, une odeur pénétrante et douce portée très loin par le vent. Dans les seigles déjà grands, des bleuets montraient leurs petites têtes azurées que les femmes voulaient cueillir, mais M. Rivet refusa d’arrêter. Puis parfois, un champ tout entier semblait arrosé de sang tant les coquelicots l’avaient envahi. Et au milieu de ces plaines colorées ainsi par les fleurs de la terre, la carriole, qui paraissait porter elle-même un bouquet de fleurs1 aux teintes plus ardentes, passait au trot du cheval blanc, disparaissait derrière les grands arbres d’une ferme, pour reparaître au bout du feuillage et promener de nouveau à travers les récoltes jaunes et vertes, piquées de rouge ou de bleu, cette éclatante charretée de femmes qui fuyait sous le soleil.
1 Où se situe la ligne d’horizon ? Décrivez rapidement ce que l’on voit dans les deux espaces qu’elle délimite.
2 Comment la lumière se déverset-elle ? Quels objets, vivement éclairés, éclatent de couleur ? 3 Comment le rouge et le bleu, couleurs primaires, sont-ils répartis ? Pour quel effet ?
4 Quelle atmosphère le semis de taches colorées crée-t-il ?
XXIe
‹. Maupassant et la Seine Maupassant aime passionnément les paysages des bords de Seine. Des dizaines de nouvelles ont pour cadre Argenteuil ou Chatou. « Ma grande, ma seule, mon absorbante passion, pendant dix ans, ce fut la Seine. Ah ! la belle, calme, variée et puante rivière pleine de mirage et d’immondices. Je l’ai tant aimée ; je crois parce qu’elle m’a donné, me semble-t-il, le sens de la vie. » (Mouche, 1890.) Les textes qu’il lui consacre expriment en effet la vie et l’intensité des impressions, à la manière de ses amis peintres.
G. DE MAUPASSANT, « La Maison Tellier », 1881.
Repères esthétiques La complémentarité des couleurs
Étude d’une œuvre
XXe
Quand elles sont juxtaposées, couleurs primaires (jaune, rouge, bleu) et secondaires (orange, vert, violet) s’exaltent mutuellement. Le bleu vibre auprès de l’orange, sa couleur « complémentaire », le rouge auprès du vert et le jaune, du violet. Les impressionnistes se limitent à ces six couleurs, jouant avec leur complémentarité pour les rendre éclatantes. Ils délaissent la palette romantique, jugée trop riche et trop sombre. Le noir est peu utilisé. Même les ombres, choisies parmi les couleurs complémentaires, sont colorées. Ainsi, explique Renoir, « un matin, l’un de nous manquant de noir, se servit de bleu : l’impressionnisme était né ! »
92 1 Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme
1. Les femmes de la carriole portent des robes de couleur vive.
Auguste RENOIR (1841-1919), Les Canotiers à Chatou, 1879, huile sur toile, 100,3 × 81,3 cm (National Gallery of Art, Washington).
DES IMAGES AUX TEXTES L’art du mouvement
Des touches de couleurs
1 Pourquoi le texte (document 2) et les deux
4 Relevez les couleurs dominantes des tableaux et du
tableaux sont-ils une fête des sens et une célébration de la nature ? Relevez les notations sensorielles du texte et expliquez leur intensité.
texte (document 2) et montrez qu’elles sont souvent associées à leur couleur complémentaire. Quel est l’effet produit par leur intensité ? Répondez en vous appuyant sur les « Repères esthétiques », p. 92.
2 Quels verbes du texte évoquent vitesse et mouvement ? Comment l’écrivain donne-t-il vie à ce bouquet de couleurs ? Fiche 32 La description
3 Analysez les lignes de fuite du tableau de Monet et montrez que la coulée de fleurs suit la marche des promeneurs.
5 Comment Renoir utilise-t-il la juxtaposition de touches de couleurs vives ?
6 Qu’évoque le rouge des coquelicots pour Maupassant ? Quelle figure de style met cette image en valeur ? Fiche 16 Les figures de style
Fiche 17 Lecture de l’image fixe
4 Maupassant et l’impressionnisme 93
Atelier d’écriture Écrire une description impressionniste à la manière de Maupassant 1. Mettre en place un récit enchâssé et faire parler le narrateur En binôme. À la manière de Maupassant dans « La chevelure » (p. 126), inventez un narrateurpersonnage qui prendra en charge le récit et établissez au brouillon sa fiche d’identité. Fiche 28 Auteur, narrateur et personnage
Esquissez le cadre (lieu, moment) de votre nouvelle qui s’intitulera « Au fil de l’eau ». Vous pourrez compléter votre notation descriptive d’un schéma. a Élève 1 : Écrivez quelques phrases d’introduction esquissant le portrait du narrateur-personnage. b Élève 2 : Rédigez une phrase comportant un verbe de parole : votre personnage prend la parole et commence un étrange récit dont il est le personnage principal. Fiche 31 Le discours rapporté
2. Rédiger le plan du récit Mettez-vous d’accord sur les grandes lignes de la nouvelle : situation initiale, élément perturbateur, série de péripéties, résolution et dénouement. Fiche 30 La construction du récit
3. Rédiger une description à partir d’un tableau
Après avoir choisi le tableau que vous préférez, décrivez-le à la manière de Maupassant impressionniste en vous aidant des étapes suivantes : a Établissez le champ lexical exprimant le reflet, l’irisation, le scintillement de l’eau caressée par la lumière. b Choisissez la couleur dominante de votre description. Dressez la liste des expansions du nom suggérant la richesse des nuances et la variété du décor. c Filez une métaphore évoquant la force de l’eau. Fiche 16 Les figures de style
d Organisez le plan de votre description en vous appuyant sur les lignes verticales et horizontales qui structurent le tableau servant de cadre à votre nouvelle. Fiche 32 La description
e Élève 2 : Rédigez l’intégralité de votre description en l’introduisant par un ou plusieurs verbes de vision. Vous opterez pour le point de vue interne. Fiche 29 Le point de vue
4. Enchâsser la description dans l’histoire-cadre L’élève 1 développe la nouvelle et insère la description. Le texte intégral n’excédera pas deux pages.
La péripétie principale se déroule sous le pont de Maincy, peint par Cézanne, ou sur la rivière où rament les canotiers de Caillebotte.
Gustave CAILLEBOTTE (1848-1894), Les Canotiers, 1877, huile sur toile, 81 × 116 cm (Collection particulière).
ATE_ECRIT_Renvoi_titre ATE_ECRIT_Renvoi_texte
Paul CÉZANNE (1839-1906), Le Pont de Maincy, près de Melun, 1878-79, huile sur toile, 58 × 72 cm (Musée d’Orsay, Paris).
94 1 Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme