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Plus de 183 pages de conseils Les basiques indispensables sur deux ans Plus de cinquante tenues décortiquées D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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S’assurer des fondations solides Depuis mes débuts sur BonneGueule, j’ai reçu de nombreux mails/commentaires et inbox de lecteurs ayant apprécié mes articles, et les ayant surtout trouvé utiles. L’évidente nécessité de renouvellement et de réactualisation d’un blog fait que ceux-ci ont forcément perdu en visibilité au fil des mois. Pourtant, même les premiers articles (comme le dossier sur les Desert Boots), attirent toujours plusieurs milliers de visiteurs par mois. Si vous en faites parti, c’est pour vous que je me suis décidé à faire ce travail de compilation: j’ai voulu vous offrir une manière plus pratique, et plus lisible d’accéder directement, où que vous soyez à l’intégralité des articles. Le fait qu’ils soient en accès libre ne permettant pas de les consulter dans de bonnes conditions sur un support mobile (smartphone et tablettes), j’ai choisi le format PDF et un design proche des magazines JamaisVulgaire pour une lecture plus fluide et agréable.


Se construire une culture: un procédé long qui demande des efforts, et même en terme vestimentaire.

J’ai effectué ce travail en une semaine, depuis une école de boxe thai à Bangkok et depuis Pékin: j’ai tâché de vous proposer une mise en page aussi propre et soignée que possible, avec quelques correctifs. J’espère que vous me pardonnerez les approximations qu’implique l’absence d’un graphiste professionnel sur ce projet. J’ai préféré vous offrir une qualité décente rapidement. Les guides d’achat ne sont pas réactualisés: les articles présents y ont été choisis avant tout pour leur caractère intemporel. S’ils sont à présent indisponible, leur esthétique est elle toujours valide et vous aideront à forger votre goût des coupes, des détails et des matières. De même, vous trouverez une bonne cinquantaine de tenues commentées, avec les idées à retenir et les erreurs à ne pas faire. C’est pour moi une pédagogie qui a fait ses preuves: l’apprentissage par l’exemple qui vous permettra progressivement et sans à coups de vous forger une culture solide.

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Sommaire

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Conseils Le style se lève à l’Est 8 10 18 24 28

Chemises Hoodies Manteaux Cardigans Grosses mailles

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Guides d’achat

56 Les hoodies 62 Manteaux d’hiver 2010 72 Manteaux d’hiver 2011 82 Blouson en cuir: le guide ultime 98 Guide Maille 104 Tee-Shirts, les erreurs à ne pas faire

36 Desert Boots: bottes à désert, bottes à tout faire Historiques Exemples de tenues 50

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La mode en HDTV#1: Big Bang

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Decryptages 116 124 132 138 144 152

Défilé Lanvin SS12: Décryptage Hedi Slimane W.1910 éclectic National Standard Piola


Voyages

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160 Rencontre avec le Lotus Bleu 170 Stockholm Sweded 180 Comment j’achète à -40% depuis deux ans en Corée du Sud.

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Le style se lève à l’Est

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Le style se lève à l’Est: le principe Le style coréen: quel intérêt ?

Qui d’entre nous n’a jamais lu un manga ou regardé un animé voire un simple film asiatique et remarqué le style impeccable d’un des personnages ? Encore heureux, je ne vais pas vous montrer des bulles de manga pour illustrer cet article mais plutôt des tenues venues tout droit de la Corée du Sud, un compromis idéal pour moi entre le style et la décontraction. De l’originalité, mais sans trop en faire pour autant. Il s’agira non plus de tenues de forumeurs mais des photos professionnelles et retouchées. Si l’impression de réussite globale de ces tenues vient effectivement d’une part de la qualité des photos, elle vient aussi du respect de plusieurs règles simples. Elles viennent de la plupart du site Zinif, qui renouvelle d’ailleurs très régulièrement ses collections et propose une vision très fidèle de la mode coréenne, soignée et détendue, et applicable avec parcimonie chez nous. Attention, tout n’est pas autant bon à prendre et nous effectuerons un tri soigné et une liste de DON’T.

La méthode Pour ne pas faire de listes sans intérêts et de commentaires plats, je vais les analyser à travers un critère que j’apprécie particulièrement, le layering ou encore la superposition. C’est à dire la capacité à s’habiller avec plusieurs vêtements l’un par dessus l’autre (jusque là c’est logique, à moins d’être gigolo on se ballade rarement à poil sous son manteau) tout en donnant de la cohérence, voire de la consistance à une tenue.


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Tee-shirt et chemise Une superposition simple en apparence. Ecartons d’office l’enfonçage de portes ouvertes: la chemise formelle de bureau, si elle est portée sans cravates avec 1 à deux boutons ouverts ne doit de préférence pas laisser apparaître le tshirt. Idem pour la chemise de soirée très habillée et ultra cintrée. Ca n’empêche pas d’en porter un en dessous mais si vous voulez ouvrir un peu votre chemise prévoyez un col v profond.

Les rayures sont au contraires plus visibles ici. Le t-shirt gris permet de les calmer et d’équilibrer la tenue.

On ne réinvente pas la roue en disant ça, mais il fallait quand même le mentionner. Maintenant parlons du cas où il y a effectivement une superposition visible chemise/ tee shirt Le t-shirt étant par défaut un vêtement décontracté, il s’agencera bien avec des chemises du même registre: par exemple des chemises à carreaux ou des chemises chambray. Concrètement des chemises souvent à col mou, plutôt courtes pour être portées harmonieusement sorties du pantalon, et parfois à motifs Premier cas: la chemise à carreaux Souvent haute en couleur et riche en motifs, la chemise à carreaux doit être calmée par un t-shirt uni d’une couleur sobre: par exemple gris blanc ou noir. A voir selon votre contraste peau/cheveux

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Même idée, mais c’est encore mieux lorsque la couleur du tee shirt reprend la couleur de certains des carreaux


Un exemple de tshirt à motifs qui s’accorde ici parfaitement avec la chemise à carreaux du fait de tons de couleurs semblables. Ensuite, la chemise chambray. Souvent dans des tons sombres, elles s’accompagnent bien de tees blancs:

Une tenue parfaitement accordée et accessoirisée avec des rappels de partout. Un autre excellent exemple d’accord de chemise avec un tee à motifs. Une tenue très consistante, avec pourtant seulement une chemise, un tee shirt et un bonnet.

Un t-shirt avec un col bien échancré (voire un marcel pour les plus bodybuildés d’entre nous) est souvent géométriquement beaucoup plus harmonieux en dessous d’une chemise qu’un tshirt qui arrive ras de cou.


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Le style se lève à l’Est: porter un hoodie 10

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Ce qu’il faut éviter.... Ça ne fait pas très longtemps que je me suis mis aux hoodies (ndlr sweetshirts à capuches). Avant, pour moi… utiliser un hoodie dans une superposition c’était un peu comme cette tenue. Veste aux épaules tombantes, couleurs criardes, hoodie mou et déstructuré: nous allons voir comment choisir le bon hoodie et déterminer les pièces avec lesquelles l’assembler, aussi bien en terme de coupes que de couleurs. On va aussi voir en quoi un port peut tout changer, et évidemment une check liste des erreurs à éviter. Jetez également un coup d’oeil au guide d’achat du chapitre suivant de cet ebook.

Et les hoodies simples ? Et porter le hoodie seul, c’était être condamné à ressembler à ça . Ces hoodies sont caractéristiques de la culture college/ preppy américaine et ont largement été exportés en France On les trouve parfois en université, mais surtout en école de commerce ou d’ingénieur.

S’ils sont complètement adaptés pour évoluer dans ce cercle d’écoles, tâchez de les éviter lorsque ce signe d’appartenance ne porte pas de valeur particulière. Evitez par contre de les acheter s’il n’y a absolument aucune signification pertinente ( l’exemple de la photo est parfait).


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Bref… j’y voyais surtout un sweat mal coupé en molleton, sans fermeture, et avec un motif inintéressant dessus… Typiquement, les hoodies WESC par exemple n’ont vraiment aucun intérêt. Leurs couleurs flashy et leurs motifs m’as-tu-vu les rendent facilement repérables mais leur coupe ne met vraiment personne en valeur.

C’est malheureusement le cas pour beaucoup de hoodies inspirés de la culture hip hop.

Comme vous le savez, j’adore les superpositions et donc j’ai une sacrée préférence pour les hoodies à fermeture: ils permettent d’enrichir une tenue plus efficacement qu’avec un hoodie simple, même à motifs. On a vu il n’y a pas si longtemps comment superposer une chemise à carreaux et un tee-shirt : alors voyons maintenant comment y ajouter un hoodie :

Quelles couleurs pour un hoodie ? Ici c’est au niveau des couleurs que le travail est bon: le gris du hoodie calme bien la chemise à carreau et le tee-shirt. La répartition des couleurs est particulièrement bien choisie: les pièces principales (ici le hoodie et le pantalon) ont une couleur neutre. Pour bien équilibrer le tout, le reste est original dans la construction (sneakers montantes) mais reste discret dans les couleurs.

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De cette remarque anodine, on peut tirer un conseil d’achat essentiel: lorsqu’on reconstruit une garde-robe

Toujours acheter des couleurs simples (d’abord le gris, le bleu marine et éventuellement le noir) pour les basiques qu’on porte souvent (vestes,manteaux, blousons) afin de pouvoir les accorder avec le maximum de vêtements possibles. C’est pour ça qu’il est normal d’acheter une chemise à carreaux, mais beaucoup moins un blouson à carreaux. Dans la tenue précédente par exemple si vous remplacez la chemise à carreaux jaune par une chemise bleue, superposée avec un tee-shirt blanc, et des sneakers bleu clair, ça passe toujours aussi bien. (j’ai pas de photo donc faudra faire travailler votre imagination ou me croire sur parole) .

Comment porter un hoodie Cette fois ci superposition gilet/ chemise à carreaux/hoodie. Sans effort et ça permet cette fois de créer un contraste entre le côté soigné du gilet et le casual du hoodie et de la chemise ->


Même chose avec un trench, celui là a cependant l’originalité d’avoir deux couleurs. Le côté casual est renforcé par les mitaines. Pas grand chose d’autre à en dire : c’est une superposition facile à faire.

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Attention juste à ne pas mettre un gros hoodie hyper épais en dessous d’un trench… pour éviter l’effet dit gros sac/bibbendum quand on essaie de fermer le dit trench. J’ai aussi essayé l’année dernière de combiner un peu tout, avec que des couleurs relativement neutres à part la chemise à carreaux jaune;

La combinaison blouson/hoodie est aussi efficace et facile à porter ;

Comment choisir un hoodie ? Attention à ce que le hoodie ne soit pas trop long par rapport au blouson .

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Ni qu’il soit trop épais ! Voyez la différence par vous même entre un bête hoodie lambda sous un blouson et un hoodie fin en laine à fermeture.


Autre astuce: sur les deux photos ci-dessous, c’est pratiquement le même modèle mais le

rendu est complètement différent.

Ici la capuche est complètement rabattue et la tenue fait très enfant sage, voire écolier (le polo, le chapeau et la pose n’arrangent rien).

Effet Big Bang Theory assuré.

Par contre sur cette photo la capuche est juste négligemment posée sur la nuque : ce qui donne un effet beaucoup plus décontracté et casual… L’esprit: « Je choppe et j’enfile à

l’arrache le premier truc qui me passe sous le bras pour sortir faire mon sport”

Passons aux hoodies sans fermetures: certains ont un col assez profond pour pouvoir jouer avec les couches du dessous. Ne serait-ce qu’avec un modeste col/cravate.


Maintenant pour les autres hoodies : je les préfère un peu travaillés. Vu qu’en gros ils doivent se suffire à eux même.

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Certains intègrent un col inversé qui fait office d’écharpe : génial sous un manteau. Ces cols très travaillés restent tout de même difficiles à assumer.

D’autres intègrent des mitaines ;

Voire une capuche supplémentaire ...

Un concept très limite car il peut charger inutilement une tenue.

Ici il passe bien car on combine une couleur sobre et subtile avec des motifs basiques. Et le hoodie est assez bien coupé pour que la superposition ne pèse pas trop.

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Attention quand même à la superposition de capuches qui peut parfois être complètement foireuse .

Enfin, le col montant.

Sans doute un des twists les plus intéressants sur le hoodie.

Attention ! Mise en garde quand

même contre les hoodies au travail de plis un peu trop prononcé. Non, vous n’êtes pas Batman.

Celui-là est beaucoup trop féminin, et pas qu’à cause du mannequin. Alors sur les hoodies en particuliers : on est

vigilants sur les motifs .


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Le style se lève à l’Est: porter un manteau Ce basique a une influence énorme sur votre allure et il Je vois trop souvent des gens sortir directesublimera (ou pas) tout le reste de votre garde robe. ment leur manteau d’hiver le plus chaud dès les premières baisses de température début J’évoque plus en détails la démarche d’achat d’un man- Octobre. Mais ils pourraient simplement teau dans le guide d’achat du manteau : je fais ça non garder leur trench de demi-saison et rajoutpas parce que je suis un énorme flemmard mais plutôt er une couche supplémentaire : par exemple pour que vous puissiez prendre le temps de considéun cardigan… c’est à la fois plus cohérent, rer dans cet article les différentes options disponibles plus confortable et plus sain. avant de vous lancer. Cet article va comme d’habitude vous montrer les Car oui ! Ceux qui sortent comme qui dirait tenues et superpositions réalisables. En hiver le but l’artillerie lourde dès le début de l’hiver (si de ces superpositions est pour moi, en plus d’enrichir ce n’est de l’automne) sont les premiers à votre tenue, d’éviter de porter la doudoune (ou pire la tomber malades. fameuse parka aigle « chère » à Benoît) et se permettre Rajouter des couches n’est pas là que pour de porter des manteaux en laine un minimum élégants faire joli: ça vous permet de vous adapter (même si légèrement moins chauds sans layering). graduellement au froid et d’avoir une tenue calibrée au poil.

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Les manteaux longs « Je ne fais pas 2 mètres 10, les manteaux longs ne sont pas pour moi, je passe à la suite. » Pas si vite ! Tout le monde peut porter un manteau long. Le prétendu bon sens voudrait que les manteaux longs exigent une taille minimum pour être portés. Je ne suis pas d’accord et je pense qu’il est plus question de proportions qu’autre chose. Si vous êtes petit (et maigre par dessus le marché : je le suis aussi je sais ce que c’est)… alors vous devez simplement veiller à ce que le manteau vous arrive à mi-cuisses ou au pire aux genoux. Il doit aussi être cintré et surtout les épaules doivent être irréprochables. Faute de quoi vous aurez effectivement l’air d’un enfant dans un manteau d’adulte… Une seule difficulté : rares sont les manteaux à répondre à ces exigences chez les enseignes classiques. Mais nous verrons comment résoudre ça dans le guide d’achat. Maintenant que cette objection est levée, voici quelques images :

La superposition cardigan chemise est pour moi géométriquement idéale pour accompagner ces manteaux.

Pour illustrer mon propos sur la longueur: je pense qu’un manteau qui arrive aux genoux c’est vraiment le maximum. Au delà ça devient risqué et très préjudiciable pour la silhouette. D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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On peut également jeter un coup d’oeil sur les manteaux à col châle… qui pour moi ne sont pas vraiment des manteaux basiques et nécessitent d’avoir déjà une garde-robe un peu étoffée .

Attention aux écharpes oversize: on a très vite fait d’en prendre une trop épaisse et d’avoir l’air ridicule dedans. Faites attention surtout à la largeur.

Ce ne sont pas non plus les cols qui protègent le mieux du froid : portez-les soit comme ici avec un col roulé ( ce qui limite donc drastiquement les possibilités de superposition) soit avec une écharpe oversized… soit sans rien (rien pour protéger le cou, pas torse nu, hein )

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On a enfin les cols montants. Ceux-ci sont souvent très travaillés chez les créateurs coréens. Et il n’est pas rare d’y remarquer des pattes de col. Je ne ferais pas d’analyse de superposition dessus car lorsqu’on a ce genre de détails, la seule chose à garder en tête est « less is more »: ils font assez de travail, alors inutile de trop surcharger en détail à travers vos autres vêtements. Sur certains manteaux, ces détails sont très visibles .

Ces détails rendent ces manteaux très polyvalents: ils sont devenus la spécialité de la créatrice coréenne Woo Young Mi, dont on parlera dans notre guide d’achat.

Sur d’autres,la patte est cachée lorsque le manteau est ouvert, et visible lorsqu’il est fermé .Les couleurs sont bonnes sur cette photo et la superposition pull/chemise bien sentie. Seulement le col de la chemise (ici un 3 boutons) aurait gagné à être plus ordinaire.


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Le duffle-coat: je l’ai souvent vu dans la rue porté par dessus un costume mais pour moi il est beaucoup plus approprié pour un contexte casual.

Oui, pour finir sur les manteaux longs,j’ai d’autres exemples un peu originaux :

S’il fallait illustrer le mot casual : j’aurais pris cette tenue sans hésiter. Les couleurs sont impeccables: le rouge vif du pull est bien atténué par le manteau et la chemise. Celle-ci est portée négligemment et est pile de la bonne longueur pour être portée sortie du pantalon en laissant dépasser du pull. Les manches ont aussi la bonne longueur : elles dépassent juste de quelques centimètres. C’est ce genre de détails a priori insignifiants, mais qui font qu’une superposition est réussie ou non. Bref, un beau bordel assez décontracté pour aller chercher son pain un dimanche matin… et marcher dans 15 cm de neige. Mais dosé beaucoup plus intelligemment qu’on ne le croirait.

Soit...d’autres exemples de manteaux longs ?

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Des manteaux très travaillés, donc forcément une tenue très simple à côté. J’ai choisi des manteaux gris en exemple: si l’ont porte des pièces aussi travaillées, inutile de se mettre encore plus de bâtons dans les roues en prenant des couleurs excentriques (vous vous voyez porter le manteau à fermeture perfecto en violet ou en jaune fluo ?). Le gris par contre se porte vraiment avec tout, beaucoup plus facilement que le noir. Il a le mérite en plus de mettre davantage les détails en valeur.


Et quelques manteaux courts pour finir en beauté : Passons maintenant aux manteaux courts: oui : je ne vais vous montrer que des cabans. Plusieurs avantages pour moi: ils donnent moins de prestance et permettent donc de faire des superpositions plus décontractées (sans qu’il y ait un contraste de style trop nuisible). On peut aussi porter des bottes ou des sneakers montantes sans risquer de trop tasser la silhouette. L’exemple typique d’une superposition colorée, dont la pièce forte (le cardigan rouge) est bien atténuée par le caban et la chemise: elle aurait je pense moins bien rendu avec un manteau long ;

Pour terminer, deux tenues qui m’ont séduit. Celle-ci du fait de la beauté des vêtements pris un par un: la combinaison du boutonnage et du col châle du cardigan fonctionne parfaitement. J’ai aussi rarement vu une chemise complètement boutonnée passer aussi naturellement. Les desert boots remplissent parfaitement leur rôle: elles apportent une touche de couleur et de décontraction à une tenue qui sans ça serait un peu terne, malgré la subtilité des couleurs ->

Celle-là, c’est vraiment la tenue passe-partout. Mais les couleurs sont pertinentes: le bleu est atténué par les différentes couches de gris.

La superposition col rond/chemise va aussi particulièrement bien avec le caban, surtout avec un col de chemise mou. Ca peut donner un style un peu vieillot, il faut donc être vigilant sur les coupes et les couleurs.

Ce genre de tenue fait réfléchir: en mettant de côté le bonnet et les gants, l’essentiel de la tenue se limite à un caban, un pull et une écharpe. Rien d’exceptionnel :mais ça dégage quand même bien plus que la tenue qu’on croise dans la rue. C’est dû en parti à la maîtrise des couleurs mais surtout au mannequin, a l’air roots et négligé et qui dégage donc une impression de cohérence. Réfléchissez-y et, en lisant ce guide, faites vous une idée du genre de tenue qui vous reflèterait le mieux D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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Le style se lève à l’Est: porter un cardigan Un article un peu plus consistant (aha), puisqu’on va cette fois s’attaquer aux cardigans et aux DO et DON’T de cette pièce en s’inspirant encore une fois de la mode coréenne, pas forcément exemptes de défauts non plus. On commence avec simplement un cardigan et un tee shirt. C’est pourtant pour moi le haut idéal pour s’habiller en été : parfait pour supporter en toute détente la rosée fraîche du matin. Et à mesure que la température monte, on peut déboutonner, puis retrousser ses manches, puis enlever son cardigan ( je pourrais aussi bien décrire un strip tease en écrivant ça, mais ce n’est qu’un malheureux hasard). Pas d’explication révolutionnaire: un cardigan bleu nuit sobre porté avec un tee shirt à rayures gris clair/blanc. Un contrast subtil. La tenue un peu terne fait que l’oeil est attiré tout de suite par le tee shirt qui a le mérite d’être plus travaillé qu’un simple tee shirt blanc… et donc de donner un côté plus recherché à la tenue. Ca reste casual : c’est donc parfait pour aller prendre un thé entre amis un matin d’été.

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Un tee blanc aurait aussi pu faire l’affaire au niveau du contraste peau/cheveux. La logique d’équilibre se vérifie encore souvent: Un cardigan risqué à porter, mais assemblé avec des pièces très très simples. Pas d’accumulation inutile ->

Un contre-exemple : le modèle de cardigan est intéressant en lui même. Et sa boutonnière rappelle beaucoup celle d’un gilet de costume et le liseré noir et gris au col apporte une touche d’originalité. Le tee shirt blanc ne contraste par contre pas assez avec le cardigan, tant et si bien qu’au début de la boutonnière on a du mal à distinguer le tee shirt du cardigan. Une superposition doit pour moi toujours être à la fois subtile, mais bien marquée. Ici, elle est trop subtile et n’est pas agréable à l’oeil.

Une tenue risquée avec un cardigan au dégradé particulier, une couleur de tee shirt vive: les couleurs s’équilibrent et forment un contraste cohérent. L’effet usé du jean s’accorde parfaitement avec l’effet délavé du cardigan. Une très belle tenue donc, mais dont les deux pièces fortes (le cardigan et le jean) restent en difficiles à accorder avec des vêtements plus classiques (avec un jean foncé le cardigan serait je pense moins bien intégré dans la tenue).


Rajoutons en une couche maintenant: cardigan, chemise et tee shirt On passe à trois couches: une couche de plus à gérer certes, mais l’avantage du cardi est qu’il permet de masquer l’éventuelle coupe approximative (niveau cintrage ou épaule) d’une chemise. Avec trois couches, on peut faire une superposition logique et cohérente. Par exemple le même ton de couleur repris de plusieurs manières différentes.

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Ici on joue avec différentes teintes de marron en introduisant des motifs différents et des matières différentes. Une tenue cohérente, qui ne va pas forcément du plus clair vers le plus foncé. ->

Encore un bon équilibre ici. On notera le subtil rappel des boutons du cardigan avec le tee-shirt. Une couche peut aussi être en rupture avec les autres pour marquer plus facilement le contraste: ici, c’est le tee-shirt qui contribue à assombrir la tenue. ->

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Une progression logique ici, du plus voyant vers le plus sobre. Je suis par contre un peu sceptique sur cette tenue: les effets de lumière de la photographie (zones d’ombres sur le cardi par exemple) jouent beaucoup sur le rendu. En vrai, le rendu est je pense beaucoup plus incertain. Retenez quand même sur le principe la progression. ->

Pas de tee shirt ici, mais ce haut est un cas d’école pour moi. Un bon cardigan gris anthracite, voire gris clair équilibrera n’importe qu’elle chemise à carreaux un peu trop bariolée. C’est du casual très facile et très accessible. ->


Enfin, un semi contre-exemple: la superposition chemise/cardigan est très bonne: du bleu clair contrastant avec des rayures blanches et bleu foncé. C’est parfait niveau couleur. Mais encore une fois, le tee ne contraste pas de manière assez marquée avec la chemise: il aurait fallu un tee gris foncé ou blanc. Outre sa couleur, un tee au col à bordure côtelée n’est pour moi pas approprié pour les superpositions et fait en général cheap.

Pour finir, la superposition à ne jamais faire avec un cardigan !

Une logique de base inébranlable du layering: on va toujours du plus fin vers le plus épais. Et les gros hoodies en molleton sont en général bien plus épais et consistants qu’un cardigan. Par contre, mettre un hoodie avec zip par dessus un cardigan n’est pas incensé. (Mais c’est ce qu’on verra dans un prochain article).

Privilégiez pour les superpositions un tee shirt minimaliste, au col légèrement échancré. Par exemple ce tee-shirt American Vintage, une marque extrêmement fiable pour les basiques:


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Le style se lève à l’Est: porter une grosse maille Voici donc un long article pour faire face, tambour battant, aux premiers froids qui ne sauraient trop tarder… Mais pourquoi se donner du mal à porter une grosse maille alors qu’on peut sortir directement le manteau d’hiver ? Simple: plus virile, plus confortable, plus facile à assortir, plus souple, et moins guindée. Ou comment s’adapter au froid sans ressembler à Mr Bibendum ?

Je ne parlerais dans cet article que des cardigans grosse maille à boutons. Pourquoi ne pas couvrir plus large ? Simplement car ce sont les pièces les plus polyvalentes d’une garde robe d’hiver, qu’elles peuvent se porter de nombreuses manières différentes et que, bien choisies, elles deviendront des basiques que vous porterez plusieurs fois par semaine. Petit avertissement par contre : les coréens ont moins la culture de la maille bien bourrine comme en Europe ou aux Etats-Unis. Je n’ai donc trouvé des photos qu’avec un rendu à peu près similaire. J’ai aussi donné de ma personne et pris quelques photos pour rattraper le coup. Sans oublier Vianney qui a eu la gentillesse de me prêter ses photos. Note : entre temps, le guide de la maille est paru, avec plein d’exemples pour choisir votre cardigan homme.

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The classic way

Un petit froid, ça donne envie de porter quelque chose de doux, chaud et un peu volumineux et qui protège le cou. Bref un cardi épais col châle fait l’affaire. Il doit être équilibré : avoir un col assez profond pour laisser visible dessous de belles superpositions, mais pas trop car c’est quand même fait pour vous tenir chaud… et pas seulement pour être stylé. Le bon compromis, c’est un cardigan du même genre que celui-là:

Uniqlo, le meilleur rapport qualité/prix, des petites tailles et souvent des motifs intéressants

En cas de gros froid, une simple chemise ou un tee-shirt ne suffira pas. Le compromis ? Une chemise en flanelle épaisse, par exemple une Our Legacy idéalement achetée en Suède en soldes, ou simplement une Uniqlo (dans ce domaine-là les meilleures rapports qualité prix).

L’avantage de la combinaison cardigan épais / chemise flanelle épaisse est que chaque pièce rattrape les défauts de l’autre : si la chemise flannelle n’est pas tout à fait à votre taille (ça arrive avec Uniqlo souvent à court de petites tailles et Our Legacy qui taille grand) : un cardi bien épais et bien coupé masquera ce défaut. Evidemment ce n’est pas une excuse pour vous acheter des chemises coupées comme des sacs à patate. Si les matières sont bonnes, vous pourrez garder plus ou moins la même tenue en intérieur, la laine étant un très bon régulateur de température. En dessous ça, on laissera apparent un tee-shirt col U ou rond un peu échancré, par exemple un COS ou un Filippa K. Une couleur sobre de préférence, comme gris chiné, ou plus travaillée comme celle là:

Our Legacy, des chemises en flanelle aussi solides que des cottes de maille D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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Comment porter ça entre 0 et 5 ? L’astuce s’appelle Uniqlo Heattech, version col V profond (que vous pouvez si vous le voulez encore découper), coupe près du corps, environ 12 euros. Par contre, contrairement à ce que les pubs de lancement vous montraient, non vous ne pourrez pas vous promener avec un tee shirt col v à 0°c avec juste un petit trench par dessus (étonnant hein). Mais sachez que ça tient quand même chaud.

Vous voilà avec un layering efficace, décontracté, et qui respire la virilité (au besoin, relisez mon article sur comment superposer ses vêtements) :

Après, on ne vous recommande évidemment pas de faire vous balader comme ça à -10°c histoire de faire le mâle dominant. Là dessus, vous rajoutez un manteau au tombé de préférence bien fluide, pas trop structuré pour bien qu’il s’adapte à la forme assez imposante du cardigan :

Manteau en cachemire Melinda Gloss, cardigan American Vintage, chemise Our Legacy, tee-shirt COS.

La chemise en jean et les boutons en bois se marient parfaitement et rappellent un peu le style Americana (le vestiaire classique US).

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Ici on n’a pas vraiment un cardigan grosse maille, mais un autre exemple de la superposition cardi +chemise + tee shirt : on regrettera simplement que la chemise soit portée popped collar (col relevé) : un choix comme qui dirait… contestable.

Ici, le gilet, de chez Monsieur Lacenaire est porté relativement long. Le reste de la tenue ne passe pas inaperçu non plus, surtout le chino cognac, mais l’ensemble passe. En particulier car ce n’est pas trop chargé sur les couleurs (seulement deux couleurs vraiment dominantes), ni sur les coupes.

Le style relâché

Le cardigan peut aussi se porter long, de manière lâche et un peu négligée, oversize.Le choix de la longueur apporte de la fluidité et du mouvement à votre tenue, mais il faudra pour ça porter votre cardigan ouvert (s’il est fermé, il bougera forcément moins). Un peu un comble en hiver donc… Il devient en tout cas une pièce beaucoup plus affirmée mais aussiplus précieuse. Gardez le reste de votre tenue simple : pas de pantalon à la coupe fantaisiste (genre drop-crotch) ni de sneakers trop encombrantes… sous peine de passer pour une fashion’s whore.

Un assemblage avec deux cardigans qui passe très bien: bien équilibré sur les couleurs grâce à une chemise et au long cardigan très neutres. La couleur originale du cardigan court et ses liserés sont donc bien mis en valeur.

Une image tirée du très bon site Hell’s Kitchen, ou encore l’illustration de ce vers quoi on ne vous emmènera jamais. D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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Encore une fois, ce n’est pas un cardigan grosse maille à proprement parler. Mais la combinaison de couleur est intéressante et le rappel des manches longues du tee-shirt est bien pensé.

Comme le fait ici Vianney, vous pouvez accentuer cet effet de longueur en portant du court par dessus, qui fasse si possible bien viril, mais c’est déjà plus avancé. Avec un perfecto, porté complètement à l’arrache, ça donne ça :

Géométriquement, ça colle très bien en haut. On a presque l’impression que le col châle et le col du perfecto s’emboîtent. Les manches zippées du perfecto permettent facilement de retrousser les manches du cardigan. On a ici un cardi vraiment long, probablement en lin et bien fitté. Une pièce forte de par sa structure, mais qui laisse le reste de la tenue s’exprimer grâce à une couleur très neutre. Pour un rendu plus viril, j’aurais retroussé les manches et pris un pantalon d’une longueur normale qui recouvre plus les mollets. Mais c’est vraiment du détail. Le style décontracté et lâche à l’extrême où pas grand chose n’est respecté : chemise normalement un peu formelle démesurément ouverte, col sorti un peu n’importe comment. Autant ça passe en photo, autant dans la vraie vie je ne le tenterais pas

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Une dérive possible

Attention quand même à porter un cardigan un minimum fitté, et avec une matière plus clean que ça (la texture de ce cardi rappelle un peu une serpillère). Sinon on pensera que vous avez emprunté celui de votre grand-mère.

Le col montant

La recette donc ? Votre trench de mi-saison (dans mon cas un Melinda Gloss en coton ciré acheté en ventes presse) :

Un gilet col montant à grosse maille (pour moi un American Vintage bleu marine avec boutons en cuir, plus dispo cette saison pour le moment) :

Autant le popped collar sur une chemise mérite le pilotis (arrêtez de relever ces cols de chemises ou polos !), autant sur un trench de mi-saison bien structuré ça peut largement passer. C’est du coup le moment idéal pour le coupler à un cardigan col montant grosse maille. Quel intérêt de faire ça ? Ca peut vous servir déjà en cas de pluie torrentielle, épisode que la laine ou le cachemire de votre manteau d’hiver n’apprécierait pas forcément. Ou simplement si vous êtes attaché à votre trench de mi-saison et qu’il fait un peu trop froid pour le porter en l’état. Peu de photos du coup car je n’ai pas retrouvé ce layering sur les shops coréens habituels, et ça ne m’inspirait pas vraiment d’en sortir de défilés parfois un peu trop éloignés de la réalité.


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Ce qui donne à peu près ça (désolé encore pour la qualité approximative des photos) :

L’avant-gardiste Cette dernière superposition est un peu inhabituelle : il s’agit en gros d’une veste par dessus une grosse maille (et inversement). C’est un peu contre-intuitif car on choisit en général soit l’un soit l’autre mais rarement les deux La seule condition est d’avoir une maille pas trop épaisse pour éviter l’effet Mr Bibendum avec une veste cintrée (qui sera évidemment une veste casual et non pas une veste de costume).

Ici, on a donc : trench Melinda Gloss, gilet grosse maille col montant American Vintage, cardigan en cachemire Gaspard Yurkevich, chemise Melinda Gloss

Nos amis coréens l’ont essayée :

Vous l’aurez compris, j’aime bien les boutons en bois.En tout cas cette superposition, avec éventuellement un Heattech en dessous, suffit à facilement faire face aux 0/5°C.

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Et inversement, la maille par dessus la veste, avec une photo très (trop ?) advanced que les lecteurs du forum ont déjà vu :

Tout y est: mélange de matières, de motifs et de couleurs. On va de la couleur la plus vive à la plus colorée et avec des motifs de plus en plus simples. Géométriquement c’est tout bon aussi, en grande parti du fait des revers du gilet qui s’accordent bien avec ceux du costume, et de l’autre gilet en dessous.


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Quand on pense à desert boots (ça arrive), on pense en général aux desert boots Clarks et plus précisément à Nathan Clark, petit-fils d’un des frères créateurs de la marque, qui popularisa le concept à partir de modèles trouvés pendant la Seconde Guerre Mondiale sur les marchés du Caire : bon compromis pour l’époque de confort et d’allure. La desert boots de base est en daim, dans des teints plutôt clairs et avec une semelle en crêpe (en caoutchouc, pas en farine) ->

Rapidement, elle fait son apparition dans la culture populaire

La marque a depuis crée d’innombrables variante, de plus ou moins bon goût. Des variantes partielles avec par exemple la paire beeswax, avec une texture cirée qui donne de subtils dégradés.

Steve McQueen, La Grande Evasion

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Autre exemple de travail sur la texture: un modèle destroyed.

Travail sur la forme, un retour aux sources à la limite de la combat boots;

Un concept assez répandu, je trouve personnellement qu’il est dommage d’acheter de l’usure artificielle alors qu’on peut obtenir un résultat au moins aussi beau et plus personnel en usant naturellement une paire neuve;

Clark Mali Boots

Un partenariat malheureux: les hobo x clarks, des clarks cloutées avec lacets flashy.

Quelques inspirations plus heureuses (APC et Kris Van Asche)

Un travail leur qui donne un aspect beaucoup trop précieux.Un peu comme si on mangeait des frites avec du caviar. Beurk.


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La plus bourrine d’entre elles (de par l’épaisseur de la semelle)

La desert boots Red Wing;

Mais comment ça se porte ? La desert boots de base type Clarks a une semelle épaisse et une forme plutôt ronde qui suggère donc naturellement une tenue comme qui dirait workwear brut viriliste genre bûcheron qui tue des ours à mains nues.

Les erreurs On évitera donc les tenues rocks jean slim et co

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Et aussi les styles streetwear: workwear rime rarement avec West Coast.


Le scandinave subtil Un excellent exemple de tenue casual pas trop bourrine dans un style scandinave très subtil. Pourquoi ? Les couleurs tirent vers le pastel et sont agréables à l’oeil, et la coupe des vêtements est précise. J’aurais cependant choisi un pantalon à la couleur plus foncée à gauche pour accentuer le contraste avec les désert boots.

Le workwear bourrin. La tenue workwear de base, c’est en général de la chemise à carreau, des chemises chambray, des jeans bruts avec parfois un ourlet plus ou moins large. Qui dit style de dur à cuir dit d’ailleurs jean de dur à cuir… et beaucoup des styles que vous verrez sont faits avec des jean types Iron Heart aussi rigides qu’une cotte de maille -> Tous les ingrédients du workwear sont réunis: Red Wing, chemise à carreaux et veste en jean brut.


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Le workwear aime le bonnet, à tel point qu’on pourrait croire que le Commandant Cousteau était sacrément en avance sur son temps.

Grosse maille, gros jean, gros ourlet, gros bonnet: Tout y est.

Tenues très Into the Wild, un peu douteuse sur les proportions mais irréprochables dans l’espri.

Un style assez en vogue aux US (comme en témoigne le nombre de photos trouvées sur superfuture) à l’esprit au final assez ironique: on essaie de ressembler à un ouvrier/ bûcheron parfois à grand coups de Red Wing à 200€ et de jeans cottes de maille à 300€ et du bon vieux Woolrich Woolen Mill pour le haut.

Bref, des tenues à 800€ mûrement réfléchies pour célébrer le retour aux sources mais avec lesquelles peu se risqueront à faire leur épisode perso de Man vs Wild. 40

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Alors comment les porter en ville ? Sont elles réservées aux bûcherons canadiens ? Heureusement, non ! Car les Clarks ont eut le succès qu’on leur connaît car elles sont à la fois décontractées et élégantes. C’est sur cette deuxième facette qu’on va se pencher en étudiant les desert boots urbaines, à la ligne plus fine et la construction plus subtile. Comme pour toute chaussure de ville, on va logiquement chercher à les garder belles et confortables le plus longtemps possible et on évitera donc le 100 mètre haie, ou toute autre forme de sport olympique. C’est pour ça que j’ai trié ma selection par type de semelle : que la semelle soit en cuir, en bois, en caoutchouc ou autres vous ne pourrez pas les porter dans les mêmes conditions et ce aussi bien pour des questions d’entretien que des questions de style.

Qui a dit que c’était un truc de bucheron ?


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I Les semelles en cuir/bois Des desert boots fines et plates, au talon contrastant, avec une couleur de semelle très passe partout qui s’intègre dans quasi n’importe quelle tenue (sauf éventuellement une tenue de clown ou un uniforme de sapeur pompier).

Vanishing Elephant Des Opening Ceremony en plus robuste et plus sophistiquées avec leur talon. Une semelle en cuir et bois

II Les semelles en cuir Particulièrement habillées, elles sont indiquées pour un usage urbain. Elles sont en revanches très glissantes et il est donc préférable d’y ajouter un patin en caoutchouc (Topy) : d’une part pour la durabilité des chaussures et pour votre confort (le caoutchouc amortit bien mieux que le cuir). Les semelles en cuir sont également sensibles à la pluie, et encore plus à la neige.

Desert Boots Church Sahara, Semelle cuir cousue Goodyear. Un peu chères (240 livres) mais pour une fois qu’on a une paire pas trop veillote chez Church’s, ça peut etre une bonne affaire.

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Alden Flex Chukka Une semelle en cuir baignée dans de l’huile pour une plus grande durabilité et flexibilité.

III Les semelles en caoutchouc Plus flexible, elles sont logiquement plus confortables que les desert boots avec semelle en cuir ou en bois. La contrepartie, c’est que les puristes estimeront qu’il s’agit d’une paire moins habillée du fait d’une matière moins noble et aussi, raison plus ou moins valable, qu’une semelle en caoutchouc ne fera pas un pas aussi lourd que du cuir ou du bois et qu’on ne vous entendra donc pas marcher à 50 mètres à la ronde. Collection privée, semelle en gomme, 2010.


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Grenson Oscar Une couleur pareille avec du daim est à imperméabiliser très vite, ou bien à jeter après la première averse.

Desert Boots Lodger Une construction en deux temps de la semelle qui apporte une ligne supplémentaire à la chaussure.

Kris Van Asche Même principe, contraste au niveau de la semelle, le vif de la semelle extérieur jaune contraste parfaitement avec le bleu ciel très doux .

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IV Semelles en dainite Il existe plusieurs genre de semelles en caoutchouc, qui diffèrent selon leur procédé de fabrication et leur degré de rigidité. Parmi ces types de semelle se trouve la dainite, une des plus rigides. Pourquoi parler de celle-là plutôt qu’un autre ? Parce que James Bond porte des desert boots en dainite dans Quantum of Solace, et donc c’est forcément stylé (sans parler des costumes James Bond). Les semelles en dainite sont typiques des fabricants anglais, en particulier aux alentours de Northampton et se reconnaissent par les motifs suivants;

Les fameuses bottes de James Bond, Church’s Ryder III


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Desert Boots Crockett and Jones. Modèle Tetbury.

Et je porte ça comment en ville, dans la vie de tous les jours ?

Comme promis ,voilà des idées de tenues smart/casual intégrant des desert boots (pêle mêle des Opening Ceremony, COS ,APC et Kitsuné ) Quelques tenues desert boots décontractées

On commence donc avec une tenue particulièrement réussie à l’esprit à la fois formel et casual. Formel de par le type de pièces portées: blazer gris, chemise blanche et boots marrons. Casual de par la nature des pièces: d’abord un blazer impeccablement coupé Kitsuné, très court. La chemise est entièrement boutonnée, une tendance particulière qu’on appelle « air tie » et qui se retrouve souvent dans les styles suédois.Les boots quant à elles apportent une touche de couleur à la tenue Les proportions sont parfaites: la largeur des revers de la vestes coincident bien avec les pans du col de la chemise. Pour parler des desert boots, qui sont quand même le sujet de cet article, elles remplacent avantageusement d’éventuelles derby/richelieu en renforçant le côté casual de la tenue grâce à leur matière, leur couleur et le contraste blanc/marron clair

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Voici une tenue issue du lookbook APC avec un duffle-coat parfaitement coupé. Le pantalon blanc forme une liaison simple, sans nuances mais qui fonctionne et permet un rappel efficace des couleurs. Le blanc met aussi davantage en valeur la matière des desert boots. La semelle des desert boots amène un rappel simple mais pertinent avec les brandebourg du duffle coat qui méritent d’être mis en valeur. ils sont en bois et témoignent de la qualité de la pièce.

Relativisez les couleurs: la preuve en image Les deux prochaines photos ont une chromie relativement pauvre, mais les tenues jouent énormément sur la variation de matières et de motifs


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Un haut très chargé à trois niveaux. D’abord en terme de couches :tee shirt manches longues, cardi et manteaux. Mais surtout de motifs :une superposition de rayures horizontales qui marche, ce n’est pas toujours le cas et il est facile de ressembler à une illusion d’optique ambulante en réessayant la même chose).

On a aussi des couleurs très différentes: elles permettent justement de faire la distinction entre les différentes couches et les différents motifs.

C’est elle qui introduit le contraste et qui rend la tenue lisible, pour éviter la fameuse illusion d’optique. Il fallait donc bien des desert boots un peu ternes pour à la fois calmer ce haut tout en conservant un aspect décontracté ->

Certes connotée clown et à ne pas reproduire n’importe comment, cette photo est pour moi équilibrée car elle arrive à faire cohabiter plusieurs pièces fortes dans une

même tenue.

Si vous remplacez le haut par quelque chose de plus sobre (genre blazer noir chemise blanche), l’attention est focalisée sur les desert boots qui éclipseront le reste. De même si on enlève les desert boots en les remplaçant par une paire à la couleur plus classique, celle-ci passera probablement inaperçue.

Attention donc à bien identifier ce vers quoi vous voulez que le regard des autres se tourne et à ajuster votre tenue en conséquence.

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Un style plus estival, pas grand-chose à en dire, si ce n’est le pantalon retroussé et le chemise entièrement boutonnée qui laisse encore une fois un mélange casual/ formel.

Pareil avec une photo de rue. Niveau décontraction la chemise chambray un peu froissée remplace avantageusement la chemise à carreaux.

Il est aussi intéressant de laisser l’ourlet apparent en portant des desert boots avec un jean, en particulier lorsque celui-ci a une trame selvedge. Pour moi, l’ourlet apparent laisse sur cette photo une impression de travail supplémentaire en rajoutant une couleur sobre qui fait transition entre la chaussure et le jean , un rappel (la semelle avec la couture du jean) et enfin une touche de style et d’originalité avec la trame selvedge, comme qui dirait un détail qui fait la différence (tout le monde ne porte pas de jeans selvedge)

En plus de tout ça, il n’est pas rare qu’un ourlet apparent permette un tombé plus harmonieux (comprendre des plis moins disgracieux) sur la chaussure.

Bref, pour faire une synthèse de ces tenues, on peut dire que les desert boots urbaines s’intègrent bien dans des tenues casual et faussement formelles (mais des Opening Ceremony n’auraient par exemple rien à faire dans une tenue costume cravate de travail) D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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La mode en HDTV Big Bang Theory Une passion, ça se vit tous les jours… et pas seulement au travers de l’analyse pointilleuse de lookbook ou la lecture de flux RSS sur la sortie de la dernière ligne de sac Louis Vuitton x Kanye West .

La plupart d’entre vous ont déjà acquis le réflexe d’observer leur entourage proche et les passants. C’est très bien ! Mais cela devrait aussi s’appliquer à nos hobbies (par exemple le cinéma et les séries), comme Benoit vous l’a montré dans son article sur les lunettes de soleil de Very Bad Trip. Bien sûr, le cinéma et les séries ne sont pas vraiment représentatifs de la réalité car les tenues sont toujours exagérées. Ceci pour mieux différencier les personnages. Et, vous l’aurez deviné, on ne s’attardera pas sur les tenues de Star Wars et du Seigneur des Anneaux. Cela reste avant tout une manière plus ludique que d’habitude, pour moi comme pour vous, d’aborder la mode. La première de la série,un peu improbable en matière de mode : Big Bang Theory.

J’aurais pu écrire un énième « les 10 erreurs à éviter absolument », mais vous serez d’accord, vous en avez assez lu comme ça et il est temps d’aborder le sujet différemment !

Cet article n’a pas la prétention de critiquer le travail des stylistes de la série. Il vise plutôt à montrer comment ceux-ci ont réussit, en accumulant volontairement les fautes de goût, à construire des tenues représentatives du caractère de chaque personnage.

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Léonard Le personnage central de Big Bang Theory, un peu transparent et souvent dépassé par les évènements. Cela se manifeste par une tenue lâche avec un fit approximatif, qui donne un côté petit garçon, et des couleurs assemblées pêle mêle et souvent ternes. Des tenues complexes (3 couches) mais souvent mal coordonnées et surtout dans un style qui n’est pas vraiment congruent avec sa situation (trentenaire physicien). Un style très quelconque qu’on pourrait croiser dans la rue, pour un personnage dont le caractère n’est pas vraiment marqué dans la série.

Sheldon Un t-shirt graphique manches courtes par dessus un t-shirt uni manches longues, avec souvent des couleurs qui ne collent pas, c’est la superposition favorite de Sheldon.

On peut difficilement faire plus simple comme tenue, et c’est bien ce qui ici est réussit: Sheldon est un personnage qui s’intéresse autant à l’avis des autres que moi à la culture des poireaux. Il est partisan du moindre effort dans chacune de ses interactions sociales, il est donc logique qu’il le soit aussi dans ses tenues. Ses t-shirts graphiques, plus ou moins réussis, sont la seule pointe d’excentricité et la seule marque d’appartenance à la culture geek de ses tenues.


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Raj Le style gentil garçon preppy caricaturé à l’extrême. Toujours une veste, un pull col V/rond et une chemise au col souvent démesuré. Dans la série, c’est lui qui est incapable de parler aux filles en étant sobre, et aussi lui qui se fait martyriser par ses parents à l’autre bout du monde via skype. Bref, un personnage souvent en retrait et qui fait du mauvais classique vestimentaire.

Enormément d’assemblages qui font mal aux yeux à cause d’une surenchères de motifs et de couleurs qui le font vite passer pour un clown. En gros, n’importe quel homme de 25-30 ans encore habillé par sa mère ressemblerait très probablement à ça. Voici une photo de l’acteur, la preuve que less is more comme on dit:

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Howard Le coureur de jupons de la série (enfin, il essaie): c’est un peu la caricature de l’apprenti séducteur qui cherche à tout prix à plaire avec ses vêtements. On vous dit souvent de faire attention aux tailles et aux couleurs: en exagérant ces conseils à l’extrême, on obtient Howard. Ses vêtements sont tous moulants, ce qui lui donne une silhouette longiligne pas très virile: un effet accentué par les cols roulés omniprésents.

Enfin, Howard est un grand fan du peacocking (un épisode entier est consacré à cette passion étrange) et le manifeste à travers des ceintures larges et des boucles démesurées.

La coiffure chez ce personnage accentue l’effet tête d’ampoule. Voici l’acteur avec une coiffure ordinaire :


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LES GUIDES D’ACHAT

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Hoodies 2010 2011 D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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Les basiques fiables à moins de 100 euros Commençons d’abord par les petits budgets (moins de 100 euros): je suis bien obligé d’enfoncer des portes ouvertes et de citer American Apparel et ses hoodies fabriqués dans les banlieues de LA, garantis sweatshops free (oupah…). Ils sont de bonnes qualité, bien coupés et passent à peu près partout, à condition de pas les prendre en jaune fluo. Les gris anthracite et bleu marine sont des valeurs sûres. ->

Hoodies American Apparel Si on continue dans le basique de moins de 100 euros, on aller voir du côté d’American Vintage. Du très classique mais on monte en gamme avec des matières plus travaillées et , grande marque de fabrique de la griffe, des couleurs pastels très subtiles. Pour faire des superpositions un peu fouillées c’est parfait, surtout combiné avec les tees de la même marque.

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Les originaux pas trop chers Maintenant, en cherchant dans l’originalité, on peut trouver un cardigan-hoodie: c’est un cardigan qui possède tout simplement une capuche détachable. Très pratique pour varier subtilement ses tenues. Des couleurs assez passe-partout également. Ca fait surtout un bon hoodie avec une fermeture à bouton qui change un peu du zippé.

J’ai également repéré d’autres hoodies originaux dans la même gamme de prix. Il va falloir chercher sur ebay. J’aime beaucoup le travail des couleurs sur celui-là : la lannière et l’intérieur un peu flashys contrastent bien avec le ton assez sobre de ces hoodies. Je trouve que ces détails font toute la différence et nous prémâchent un peu le travail des couleurs.


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Un col ouvert et montant qui donne une note très streetwear à l’ensemble. On voit sur ce look qu’il est porté avec un bas très très travaillé (pantalon dit drop crotch+ sneakers montante) mais qu’il équilibre très bien la tenue.

Pareil avec un col montant, à porter en mi saison sans rien par dessus vu qu’il semble assez consistant (éviter l’effet gros sac donc). Parfait ici aussi pour du streetwear.

All Saints Un All Saints pour clore le tout. Dans une tenue pas trop chargée et sans blouson par dessus ça passe très bien. La catégorie « All Saints Vintage » regorge d »ailleurs de bonnes affaires, pensez à y faire un tour.

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Les basiques plus haut de gamme Avec plus de budget et pour chopper de la grosse qualité, on peut aller voir chez Lanvin, Dior, Gucci… Monoprix. On peut y trouver ( à celui de Reims en tout cas, et sûrement ailleurs vu que Reims n’est pas vraiment le temple de la hype) un très beau hoodie gris clair en cachemire, bien coupé et pour l’instant increvable et inboulochable (je le porte presque tous les jours depuis un mois). Tout ça pour 120 euros.

Comme quoi, le fameux test qui plaçait les hoodies Monoprix en tête des cachemires ne mentait probablement pas:


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Acne Dans le même genre, d’une marque moins étonnante, le hoodie Acne.

Les hoodies de créateur Unconditionnal Après les basiques de bonne qualité, on peut s’intéresser pour info aux hoodies un peu plus recherchés: à considérer avec prudence vu que les coupes sont déjà beaucoup plus recherchées: Effet drapé et col échancré. Assez typique d’Unconditionnal, à porter avec par exemple une superposition de deux tee-shirts col v (par exemple un gris et un blanc en dessous) ->

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Wings+Horn Un hoodie avec fermeture brandebourg ,un style romantique plus subtil et plus travaillé, à porter comme un blouson.

Dans un style plus classique, très très fitté

B.Scott Il y a également B.Scott qui fait d’excellentes choses pour justement, pas grand-chose (la qualité du coton, la douceur de la matière valent tout simplement leur prix) avec de subtils détails très sympathiques (la coupe assez carrée et non mollassonne, un col hoodie bien ovale, une impression assez structuré du produit fini.


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Manteaux: le guide d’achat 2010 -2011

J’ai fait en sorte dans ce guide d’en proposer pour tous les styles et pour tous les budgets. Ce n’est pas un guide traditionnel qui va du basic cheap et insipide… directement au très travaillé inaccessible. Pour chaque style vous aurez un choix très simple qui se résume à ça:

« Je préfère n’investir qu’une centaine d’euros pour un manteau qui semblera en valoir 500 grâce à sa coupe et à ses détails, mais à la matière et aux finitions moins bonnes. » Un autre raisonnement que j’avais quand je disposais d’un budget étudiant: il permet de ne pas avoir à se contenter de la grande distribution (qui propose de bonnes choses aussi mais souvent overpriced, avec des lacunes sur les coupes et rien pour les petites tailles)… et à s’essayer à des pièces plus travaillées, sans prendre trop de risques.

Comme je l’ai dis auparavant, le manteau en hiver sera la pièce maitresse de votre garde robe. Et contrairement à ce qu’on peut croire il est très polyvalent et il n’y a pas tant de questions que ça à se poser.

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Le basique Pour moi, la pièce de base est le trench en laine. Pourquoi ? D’abord avec un trench (en laine ou pas) de nombreux ports différents sont possibles . Cela en fait une pièce polyvalente à partir de laquelle vous pourrez vous essayer à différents styles:


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Ensuite la martingale (« ceinture du trench ») vous permet d’ajuster le cintrage selon les couches de vêtement que vous porterez en dessous. Vous pouvez donc y aller sur les superpositions, mais ce n’est bien sûr pas une raison pour s’emmitoufler à outrance. La référence ultime pour moi, c’est le trench-coat en laine cachemire Melinda Gloss

C’est vraiment leur produit phare, qui a été littéralement pris d’assaut la saison dernière. A ce prix là, vous n’aurez nulle part ailleurs une matière de cette qualité : douce, légère et fluide. La coupe est tout aussi irréprochable : les épaules sont impeccablement taillées et les manches bien fittées. Les boutons en vraie corne bovine sont une touche finale appréciable. Il existe en trois coloris : noir, gris anthracite et gris. Leur trench en coton ciré est également très bon pour la demi saison. Etant étudiant, la menace omniprésente de la pinte renversée sur les fringues qui tâche et laisse une odeur de bière assez dégueulasse. Ce trench est donc comme qui dirait beerproof et à fortiori drunkdouchebagproof car il est vraiment bien imperméabilisé. A 430€, il peut paraître cher mais il les vaut largement. Voici des photos du modèle de l’année dernière, la couleur et la matière sonts vraiment particulières , c’est d’ailleurs quasiment une armure du fait de la rigidité de sa construction ( on peut presque en faire tenir une partie debout) ->

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Voici le nouveau modèle: la couleur et la matière (coton ciré) sont un peu plus traditionnels. Mais la qualité reste la même;

Après ces deux exemples, une question légitime peut vous venir en tête :

« Veux tu que je vide mon livret A pour acheter des fringues à Melinda Gloss ? » Pour faire simple et terre à terre : quand on achète à Melinda Gloss un trench à 500 euros, on peut se permettre de faire le beau comme si on en portait un acheté 1000, tellement le rapport qualité/ prix est bon.

Un autre raisonnement tout à fait valable, c’est d’acheter à 100€ un manteau tellement original et bien coupé qu’il paraîtra en valoir 500. Mais dont bien sûr les matières seront moins nobles, et qui aura une moins bonne longévité. Ainsi une bonne base pour commencer à moindre frais pourrait être ce trench, qui s’il n’a rien à voir en terme de qualité avec les modèles MG d’au dessus, a un très bon rendu général;


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Les traditionnels APC Pour d’autres basiques épurés et durables , on peut chercher chez APC. Une marque qu’à vrai dire je ne connais qu’à travers ses jeans… et en particulier son New Standard (je ne me pose plus de questions, si je dois remplacer celui que je possède ça sera forcément par un autre New Standard). Mais leur collection faite d’ultra basiques est aussi une valeur sûre. C’est le duffle-coat qui m’a séduit chez eux :il n’est quasi plus en stock sur la boutique en ligne mais il est peut être encore disponible en boutique. C’est vraiment sa sobriété qui m’a plût, qui est pour moi renforcée par la fermeture zippée, qui pèse moins

Surface To Air Le duffle-coat Surface to Air en laine et cachemire est aussi une valeur sûre, il est plus classique (les Brandebourg sont là) mais je le trouve un peu trop chargé (avec les épaulettes et la patte au col). Je le trouve encore un peu cher (485 euros), mais il sera un très bon achat en solde.

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L’expérimental On a parlé la dernière fois de la créatrice coréenne Woo Young Mi. Le manteau typique Woo Young Mi, c’est le manteau long, col montant, avec des pattes au col et parfois une fermeture asymétrique.

En général le ton est très futuriste, voire expérimental et les coupes sont vraiment impeccables, idéales si vous êtes grand et maigre. Je n’ai encore jamais vu ailleurs des épaules aussi bien façonnées (c’est vraiment le mot ici). Les manteaux sont généralement à partir de 600 euros.


Et celui-ci, un peu plus classique, mais avec une matière plus travaillée, un mélange de laine et de soie, et au cintrage très prononcé.

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Ce style expérimental et très futuriste ne va pas à tout le monde… et certaines pièces sont tellement travaillées qu’elles sont plus belles sur cintre que portées : sauf lorsque la tenue suit vraiment.

Une bonne solution pour s’initier à ce style est donc de trouver des manteaux un peu moins chers au rendu similaire et construire des tenues autour d’eux, pour voir s’ils nous conviennent. En voici quelques uns qui, s’ils constituent un bon début, n’ont en terme de matière et de longévité évidemment rien à voir avec ce que peut proposer Woo Young Mi.

Pour porter celui-ci, je dois vous dire que j’ai été vraiment très très agréablement surpris à sa réception. Un manteau en laine et cachemire à ce niveau de prix, ça fait limite mensonger mais je m’attendais honnêtement à ce que la matière soit au moins correcte et la coupe bonne. Et bien la coupe est vraiment très très bonne, il se porte plus facilement que je ne le pensais et la matière est vraiment douce, mais juste un peu rigide. Il y a probablement un faible pourcentage de cachemire, de la laine et un peu de synthétique: mais au final le visuel et le toucher sont bons, bien meilleurs que ce qu’on trouve en grande distribution (il pourrait sans soucis être étiqueté à 400€ chez Bill Tornade je pense), et le manteau tient vraiment chaud donc tant pis pour la noblesse de la matière.

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All Saints Enfin, dans ce même style un peu expérimental, vous pouvez rechercher ce manteau de chez All Saints. Col montant et fermeture asymétrique, sa coupe est comme son nom l’indique fuselée. Il n’est pas trop cher mais il n’en reste pas moins difficile à porter. Attention à l’achat coup de cœur (c’est aussi valable, dans une moindre mesure à mon avis, pour les manteaux type WYM du dessus). Vous avez dans le même genre le Disconnect Coat à droite.

Les manteaux courts Du côté de chez Melinda Gloss, un caban très traditionnel (j’ai failli passer complètement à côté, merci à Mika de m’y avoir fait penser) . En gros c’est l’alternative au trench pour les petites tailles. Je vous ai déjà assez vendu Melinda Gloss au dessus donc je ne répèterai pas ses mérites: si la longueur du trench vous rebutait, ce modèle est fait pour vous. Mais aussi en cachemire, et en gris qui plus est. Il est d’abord disponible en laine... Si vous avez les moyens d’investir dans celui-là, prenez le sans hésiter. Pour avoir un manteau en cachemire Melinda Gloss, je peux vous dire que c’est une valeur sûre et j’espère personnellement faire au moins une décénnie avec.


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Comme je trouve vraiment dommage de passer à côté des soldes à -50% d’All Saints, voici tout de même un modèle de caban:

Même si la texture de la matière est bonne, je trouve regrettable que maintenant dans cette tranche de prix (200-300 euros) on trouve encore du synthétique dans la composition.

Un autre modèle, que je trouve intéressant du fait du travail sur les revers du col et de la boutonnière.

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Enfin, plus classique, très proche du caban marin de base, court et donc adapté aux petites tailles:

La même chose avec une matière, moins douce, mais plus rigide et structurée, ce qui se voit particulièrement à la coupe du dos:


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Manteaux: le guide d’achat 2011-2012

Cet article est une version réactualisée du précédent guide d’achat sur comment choisir un manteau, qui sera donc un peu plus brève vu que beaucoup de concepts ont déjà été énoncés l’année dernière. Ce guide est remis au goût du jour non seulement à travers la sélection en elle-même, mais aussi avec une mise en forme un peu différente. Pour chaque type de manteau, vous aurez quelques lignes sur l’historique et son port de base (mais seulement quelques lignes rassurez-vous, on ne veut pas faire de vous des geeks du textile), une photo de leurs tout premiers ports et ensuite quelques recommandations pour tous les budgets, comme nous en avons l’habitude.

Ce gramme de finesse dans notre monde de brutes vous servira surtout à affiner votre vocabulaire, votre culture sartoriale et à être plus précis sur vos exigences quand vous irez en boutique, et donc à être plus confiant. Pour mes choix dans les tranches de prix hautes, j’ai préféré opter cette année pour du solide fonctionnel très viril et donc du traditionnel, souvent britannique avec du Gloverall, du Barbour et du Mackintosh. Quitte à claquer de la tune, autant le faire dans du durable. Le but n’est après pas non plus de vous faire prendre 30 ans d’un coup mais plus de vous introduire ces classiques, si vous ne les connaissiez pas déjà, en vous proposant des modèles remis au goût du jour. N’hésitez pas non plus à consulter le guide sur les manteaux si vous êtes perdu.

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Le caban Col haut, laine hyper épaisse, revers bien larges et poches intérieures en velours : le caban devint l’uniforme de l’US Navy à partir de 1881. Le côté marin fut par la suite affirmé avec les 6 boutons en Bakelite (un des premiers plastiques) sur lesquels étaient dessinées des ancres.

Collaboration Hixsept x Armor Lux Le premier caban est le caban marin par excellence, puisque réalisé avec la marque bretonne Armor Lux. Si vous voulez le total look, prenez la marinière Hixsept ou quelque chose de moins marin pour un résultat moins convenu, comme une chemise à carreaux :

Daggs Nous avons trouvé cette marque avec Geoffrey et d’autres amis en sortant de Maison Marais, un restaurant coréen situé rue Ferdinand Duval (testez le Bibimbap chaud). La boutique se situe juste en face, rue Ferdinand Duval et nous y avons trouvé un caban en laine bien coupé, plutôt épais, avec en plus des bords francs (vous savez, ceux qui ont l’effet « découpé avec des ciseaux à l’arrache ») et des boutons en bois :


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Pour vous essayer au style caban très traditionnel, voici deux modèles particulièrement adaptés aux petites tailles… Celui-ci est très classique et relativement court. il est idéal si vous faites 1m651m75 et que vous recherchez quelque chose de sobre et facile à porter tous les jours :

Celui-ci se remarque déjà nettement plus avec ses boutons effet laiton et ses bandes rouges contrastantes dans le col :

Le Duffle-coat Au début un manteau à capuche très lourd à la laine épaisse, venant du village belge Duffel, le duffle-coat est d’abord un vêtement militaire et de travail, ample et sans forme. Sa boutonnière bien particulière, faite de Brandebourg en corne, était conçue pour être manipulée sans efforts même les mains gelées.

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Gloverall Etrangement, le duffle-coat fut popularisé par le Field Marshal Bernard Montgomery, surtout connu pour avoir affronté Rommel avec ses Rats du Désert pendant la Seconde Guerre mondiale : d’où le nom du modèle de base chez Gloverall : le Monty, très lourd et vraiment ample (je vous le montre juste à titre indicatif, ce n’est vraiment pas parmi les premiers basiques à acheter). La marque Gloverall est la référence en duffle-coat et est à la base une fabrique militaire : le nom Gloverall fut trouvé pour faire oublier les origines très militaires du vêtement et le rendre plus adapté à la vie de tous les jours.

Melinda Gloss Le Melinda Gloss propose un twist intéressant du duffle-coat, sans capuche et avec le rajout d’une fermeture éclair. On garde malgré tout les Brandebourg et une laine vraiment épaisse.

Engineered Garment Engineered Garment, c’est la marque de Daikiri Suzuki, également designer de Woolrich Woolen Mill. J’ai retenu leur duffle-coat car en plus de vraiment bien jouer avec les codes en proposant des fermetures Brandebourg encore plus visibles que d’habitude (grâce à un contraste blanc cassé/bleu marine efficace) mais en les arrangeant de manière plutôt fonctionnelle, celui du haut est asymétrique et permet une fermeture plus proche du corps et donc plus chaude.


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Encore une fois si vous voulez vous essayer au style, voici une version coréenne en laine plus cintrée que j’ai pu vous dégoter, avec des brandebourgs bien traditionnels.

Le Parka La parka telle qu’on la connaît aujourd’hui vient surtout de la guerre de Corée pour réchauffer les soldats américains en proie à la rigueur de l’hiver local : elle fut produite en masse avec de la fourrure synthétique et sans doublure. On l’appelle aussi Fishtail Parka en raison de l’élastique qui sert à nouer la parka autour des jambes pour bloquer le froid. Elle est traditionnellement couleur olive clair, le khaki étant à l’époque déjà beaucoup trop répandu.

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Un détournement intéressant pour cette collaboration French Trotters et Universal Work. En laine à chevrons et toile cirée, cette parka dispose d’une doublure amovible pour en faire une pièce malléable portable en hiver et en demi-saison.


L’alternative coréenne, avec des couleurs moins communes, des petites tailles pour le prix d’une doudoune chez Uniqlo, avec les brandebourgs bien traditionnels en plus

Le Mackintosh Le nom vient de Charles Mackintosh, en gros l’inventeur du premier tissu imperméable. A la base fonctionnel plutôt qu’esthétique, il appartenait au début au registre rural et a fait son apparition petit à petit en ville. Il est aussi beaucoup apprécié dans l’équitation pour son confort.

Voici Mackintosh de base, coupe légèrement cintré et col chemise, complètement imperméable.


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La marque s’est diversifiée et fait des manteaux de formes différentes, en restant une référence niveau confort et imperméabilité avec ici de la laine enduite. Celui-ci a également une doublure molletonnée détachable et un motif typiquement écossais que les aficionados de Melinda Gloss ne manqueront pas de reconnaître (le tartan Blackwatch). Pour ne pas faire de tenues trop ternes, éclaircissez ce manteau avec un chino à la couleur bien vive et une chemise chambray claire. Ca reste aussi une pièce très traditionnelle à la coupe droite, donc tâchez de la remplir un peu (mais sans vous saucissonner), par exemple avec un cardigan grosse maille.

Le trench D’abord destiné aux officiers britanniques de la Première Guerre mondiale (qui l’ont évidemment conservé pour la vie civile), c’est une alternative plus militaire au macintosh avec ses épaulettes et sa boucle, ainsi que ses rabats à l’avant et à l’arrière (les “storm flaps”) prévus pour éviter les infiltrations d’eau sur des trenchs à l’époque pas tout à fait imperméables.

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Le Melinda Gloss qui concilie un excellent rapport qualité/ prix avec une bonne coupe, une matière très fluide en laine et cachemire, des boutons en cuir. Bref, on vous en avait déjà parlé l’année dernière.

Le style est aussi une question de contexte. Si, vraiment, vous pensez que porter un trench en laine risque d’être trop habillé, mais si vous voulez quand même prendre le risque alors tentez une version moins onéreuse.

La matière (60% laine, 10% cachemire, 30% polyester) tient chaud et a un rendu extrêmement doux. La coupe est particulièrement adaptée aux morphologies asiatiques :


Le même avec des rabats un peu différents, et un peu plus adapté aux grandes tailles :

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Hors-catégories Ceux qui n’ont pas encore de nom, comme les fameux manteaux long asymétriques à la Rick Owens. Evitez-les si vous commencez à vous constituer une garde-robe: ce ne sont vraiment pas des basiques. Si en revanche vous avez déjà les fondamentaux et vous envisagez de vous tourner vers ce fameux style goth-ninja, ces deux manteaux sont une bonne occasion de tenter le style, à moindre coût. Assurez-vous d’avoir beaucoup de gris et un peu de blanc en haut, le piège de ce style serait de faire des tenues trop sombres avec par exemple seulement du noir.

250 livres chez All Saints

A partir de 55 euros chez JamaisVulgaire

Il peut enfin s’agir d’hybrides auxquels on finira bien par trouver un nom : par exemple cette veste à mi-chemin entre la tradition et la construction. Issue d’une collaboration intitulée Héritage, cette veste a été réalisée par un designer japonais, fasciné par la mode de l’arrière-pays britannique, et donc par Barbour sa figure de proue.

Je l’ai retenue pour sa combinaison exemplaire d’un assemblage traditionnel, de matières ultra fiables, d’une remise au goût du jour grâce au regard neuf de Yoshida : Extrêmement tradi donc à porter avec un jean brut, le moins délavé possible. Avec ourlet apparent avec des chaussures aux semelles un peu imposantes, typiquement des Mark McNairy. Et idéalement des brogues pour rester dans l’esprit outerwear britannique

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En dessous un combo cardigan col châle grosse maille et chemise chambray fera l’affaire. Une coupe qui semble plus cintrée que d’habitude chez Barbour. Mon gros coup de coeur de cette sélection :


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Blousons en cuir: le guide ultime 2012 Souvent qualifié de vêtement le plus viril chez un homme, le blouson en cuir est une pièce que l’on idolâtre souvent.

Check-list simple des erreurs à ne pas commettre :

Et pour laquelle on est prêt à dépenser énormément, avec pour certains une virilité plus affirmée à la clef.

Casser votre tirelire

Si cet investissement est plus sensé que l’achat des premières pilules « Enlarge your Penis » venues, il y a également des erreurs à ne pas commettre. Car c’est une pièce à la fois très répandue, mais aussi très mal portée.

Réfléchissez-bien avant l’investissement. On choisira aussi délibérement de n’évoquer que les blousons en cuir qui peuvent se porter toute l’année (sauf l’été évidemment) et on évitera donc de surfer sur la hype des blousons en cuir de mouton retourné Sandro.

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Le cuir est une matière chère, et de facto le blouson en cuir aussi. Et pourtant, ce n’est pas une pièce irremplaçable, loin de là. De nombreux blousons en nylon ou en coton ciré ou huilé ont un rendu et une texture très proches du cuir. ils vous seront utiles pour déterminer si ce style vous va ou non.

Acheter cheap Dans le cas contraire, mieux vaut justement une belle veste en coton ciré qu’un mauvais cuir synthétique, brillant, au toucher désagréable et qui vieillira mal. Vraiment, le cuir est une matière qui ne donne pas droit à l’erreur : un mauvais cuir se verra très rapidement.

Ne pas avoir les basiques Inutile de porter un cuir cintré de bonne qualité avec un Levi’s 501 ou avec un sweat à capuche épais. Le contraste de qualité et de coupe se verra et vos efforts seront ruinés. Réunir les basiques ne coûte pas si cher (on va très vite avoir l’occasion d’en reparler sur le site). Soyez sûrs d’avoir au moins : des tee-shirts bien coupés (chez Monoprix), un bon jean semi-slim (Uniqlo, Unbranded ou Balibaris), des bonnes sneakers (des GAT peuvent suffire) et c’est parti. D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

Fonctionner au coup de cœur S’il y a bien une logique que l’on veut véhiculer chez BonneGueule, c’est l’achat raisonné. Vous devez avant chaque achat scanner mentalement votre garde-robe pour déterminer les pièces qui s’accorderont ou pas avec votre nouvel achat. Idéalement, vous devez même pouvoir estimer le nombre de tenues possibles : un cuir est une pièce forte qui revient cher. Si c’est pour en faire une seule tenue, alors vous n’optimiserez vraiment pas votre garde-robe.


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Après les erreurs à éviter absolument, on va logiquement jeter un œil aux conditions que tout bon cuir doit remplir.

La coupe Elle doit être fittée. La notion d’oversize n’existe pas sur un blouson en cuir. Pourquoi ? L’oversize se pratique souvent sur les matières fluides (coton, grosses mailles etc) : c’est un effet qui sert à donner de la prestance et qui amplifie le mouvement d’un vêtement. Or un cuir est rigide : ça ne bougera pas vraiment en mouvement (ou alors vous avez pris un cuir très fin démesurément fragile). Faites particulièrement attention aux manches et au dos : évitez comme la peste les bords côtes élastiques qui vous feront un bas du dos complètement tassé et qui sont souvent synonymes de cuir de mauvaise qualité.

La sobriété Sauf dans le cas d’un perfecto, évitez le trop plein de coutures et de fermetures. Votre blouson en cuir est une pièce chère et polyvalente que vous porterez souvent. Si vous achetez votre premier blouson et que vous êtes encore à la recherche de votre style, certains types de blousons seront à éviter car ils vous enfermeront dans un total look : c’est le cas du blouson à col cheminée ou du perfecto.

Les finitions Evitez les cuirs avec une fermeture à boutonnage. C’est pour moi un non-sens stylistique complet : un boutonnage est trop précieux. Un cuir, ça s’enfile et ça se ferme machinalement, sans réfléchir, et ça passe forcément par un zip. Un cuir haut-de-gamme se repèrera d’ailleurs à une fermeture éclair de qualité : outre la sempiternelle YKK, le must est la fermeture RIRI. C’est une fermeture métallique suisses.

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La matière : Les matières les plus connues et les plus polyvalentes sont les cuirs de mouton ou d’agneau. Evitez les cuirs de vachette ou de buffle qui sont souvent épais, rigides et beaucoup trop brillants : ça ne veut pas dire qu’ils sont de mauvaise qualité mais leur solidité sera plus utile pour de la bagagerie, où une vraie veste épaisse de motard que pour un blouson. Le cuir de porc est quant à lui plus grossier.

Attention également à la croûte de cuir : c’est en gros du cuir qu’on a refendu et qui ne possède donc pas la fleur (le caractère lisse) d’un cuir normal : comme du cuir mais en plus cheap. Un bon compromis peut être le cuir de cheval, qu’il faudra casser (= porter jusqu’à ce qu’il s’assouplisse), un peu comme un jean brut, mais qui sera ensuite bien plus simple à porter. Pour reconnaître l’animal, on peut examiner le grain : c’est en gros la texture de la peau qui est déterminée par les pores et la pilosité de l’animal

Cuir de vache/boeuf/buffle : grain complètement uniforme Mouton / agneau : les motifs s’imbriquent et sont légèrement moins uniformes Cheval : plus lisse Porc : on remarque surtout les pores, qui sont nombreux et profonds

Pour ne pas rentrer plus dans la technicité, je vous recommande ces liens : Reconnaître un bon cuir Liste assez riche des types de cuir, de leurs principales caractéristiques et de leur épaisseur (en anglais)


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Quel style privilégier ?

Une fois les indicateurs de qualité retenus, voyons quels types de blousons en cuir peuvent convenir à votre style.

Le perfecto Le perfecto est crée en 1928 par Irving Schott pour habiller les motards de Long Island, sur leurs Harley Davidson. Schott devient une marque de référence pour le blouson en cuir, et son modèle phare est toujours, 84 ans plus tard, le perfecto.

Si j’évoque tout ce background, c’est pour vous montrer à quel point cette pièce est culturellement ancrée dans nos esprits quand on évoque la veste en cuir.

Et pourtant, ce n’est pas la veste en cuir de base : sans forcément être le bad boy ultime, il faut la gueule et le style qui vont avec au préalable. N’essayez pas d’en porter un avec une tête de gentil garçon et un style pas vraiment défini.

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Le blouson col montant Pour tout vous avouer, je ne sais pas quand cette forme a été crée, et je ne pense pas que ça vous soit bien utile. Ce n’est pas un blouson que vous porterez intégralement fermé, sauf par grand froid, ou alors à moins de verser intégralement dans le style goth-ninja et masquer la moitié de votre visage.

Cuir CCP, 4.500 euros. Boum ! La valeur ajoutée, c’est surtout de le porter col ouvert. Ensuite, avisez en fonction de sa construction et de sa doublure : s’il est asymétrique avec une doublure en soie énorme : ça n’ira forcément pas avec une chemise mais plutôt avec des tee-shirts ou des pulls un peu drapés. En bas, ça sera avec un pantalon en laine et des sneakers défoncées. si la fermeture est droite et la doublure sans fioritures : vous pouvez tenter le col montant avec une tenue classique type chemise et cardigan, le contraste de style sera juste assez mesuré pour être remarqué, mais pas ridicule. Vous pourrez vous contenter d’un jean brut avec des bottines.


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La variante col montant: le bombardier à fourrure Vous avez aussi les blousons en cuir bombardier, avec une fourrure énorme : un des rares types de pièces en cuir à pouvoir être porté en plein hiver (fait historique intéressant, on se les pelait sérieusement dans un bombardier il y a 50 ans). Ils sont par contre peu polyvalents et mettront votre silhouette moins en valeur.

Le blouson col chemise C’est pour moi le plus polyvalent des 4 types de blousons car vous pouvez balayer tout le spectre du formel au casual. On peut les porter complètement à l’arrache avec un tee-shirt ouvert : c’est ce qui était proposé par Hedi Slimane dans son défilé. Et il s’accorde aussi à merveille avec une chemise basique, un pull col V ou un cardigan et un jean brut.

La plupart sont minimalistes : ceux que je vais vous proposer ont simplement quelques poches, inspirés du modèle Dior. Ils ont aussi le fameux zip aux manches, qui laisse le choix de les porter de manière très ajustée, ou plus relâchée comme le défilé Dior (image de droite).

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Le blouson col motard Avec le perfecto, c’est une autre forme de blouson très ancrée dans l’imaginaire… et je suis plus mitigé. Cela dépend de la rigidité du col : imaginez une chemise à col rigide avec par dessus un col un peu mou et une languette qui pendouille.

Ca serait comme porter un veston militaire avec une chemise hawaienne. Il y a des exceptions (avec un col qui reste bien droit par exemple) mais ils s’accorderont le plus souvent mieux sur des tee-shirts et pulls col rond.

LES MARQUES Maintenant qu’on a fait le tour du sujet, passons quelques marques en revue :

L’entrée de gamme Petit budget premier blouson en cuir ? Voici une sélection de valeurs sûres

Blackscissor C’est la marque avec laquelle j’ai commencé : elle propose des quasi-copies de pièces iconiques, comme le cuir Dior ou le modèle col montant de chez Rick Owens. C’est une entrée de gamme un peu risquée : la qualité du cuir varie énormément selon les commandes, qui mettent généralement trois semaines à arriver. Les prix ont en plus beaucoup augmenté (de 150 euros il y a 3 ans à plus de 200 aujourd’hui). De manière générale : évitez les modèles trop compliqués ou qui tentent d’imiter un traitement poussé sur le cuir (ils sont rarement réussi à ces prix là). En parlant de cette marque, le mieux qu’on puisse faire est de vous indiquer les deux modèles les plus fiables :

Le BS101 (ripoff Dior) C’était mon premier blouson en cuir. Il était assez polyvalent pour tester un tas de styles différents : chemises basiques, tee-shirt graphiques et hoodies fins y sont passés sans problèmes.


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Le Rip-off RO Avec le BS101, c’est un de leurs plus vieux modèles. C’est un bon exemple d’une construction col montant classique polyvalente : j’ai déjà vu de très belles tenues faites avec ce blouson, en combinant une chemise bleu ciel et un cardigan bleu marine.

C’est aussi le modèle où l’effet vieilli est un des plus convaincants de la gamme. Un inconvénient : ça taille grand et la plus petite taille demande du 43 cm d’épaule à épaule.

Gmarket (voir Guide JamaisVulgaire) J’ai pu trouver sur Gmarket une bonne alternative à Blackscissor, légèrement plus chère mais avec un cuir et des finitions bien meilleures: cette boutique couvre tous les styles avec le perfecto, le col montant lavé et le col chemise. Comme d’habitude avec les boutiques coréennes, les petites tailles s’y retrouveront bien (à partir de 40 cm de largeur d’épaules).

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All Saints Ils sont dans la même tranche de prix que Blackscissor mais au moins vous pouvez aller les essayer en boutique si vous passez à Paris (métro Etienne Marcel) avant de les commander en ligne soit sur leur eshop officiel, soit sur la version britannique d’eBay (www.ebay.co.uk) qui recèle de modèles d’occasion. Comme Blackscissor, c’est une marque chez laquelle vous achèterez votre (ou vos) premier blouson en cuir : prenez-en un d’entrée de gamme, simple et polyvalent.

Le moyen-de-gamme Le moyen de gamme va jusqu’à 800 euros : c’est effectivement un peu surprenant mais souvenezvous : un bon cuir, c’est cher.

Chevignon (merci Michael et Otan d’Onu) Un bon cuir basique et sans fioritures avec des entrées de gamme aux alentours de 250/300 euros en solde: j’en resterais aux valeurs sûres et en restant à l’écart des capuches et autres structures matelassées. Cantonnez-vous aux B-Easy, B-Ever et B-Player. Ils sont particulièrement adaptés aux petites tailles. (Photos à venir)

Temple Of Jawnz Cette marque est pratiquement née sur le forum superfuture : elle propose des formes très basiques avec d’excellentes finitions et matières. C’est un excellent rapport qualité/prix en milieu de gamme (400-500 euros).


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Ekam Un Rick Owens bis moyen de gamme, on peut en trouver à 400-500 euros sur ebay.

Gmarket (voir Guide JamaisVulgaire) On touche à des traitements plus travaillés et des couleurs plus subtiles : les constructions sont plus intéressantes. Ces blousons se destinent par contre clairement à des morphologies élancées et sont faits pour être portés cintrés et courts : malgré un style plus travaillés, ils se situent aux alentours des 350 euros (ils étaient commercialisés à environ 500 euros l’année dernière sur Yesstyle).

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Aviatic Si vous cherchez des blousons dans le style Rick Owens mais en plus abordable, alors c’est pile ce qu’il vous faut : c’est la marque utilisée pour le cuir de Vincent. Dommage, leurs blousons ne sont pas encore disponibles en ligne.

Ventcouvert

Surface 2 Air

Si vous pouvez investir vers les 600-700 euros pour un bon premier cuir, allez y : leur construction est très conventionnelle et ils n’ont aucun traitement. Le cuir est simplement de bonne facture et conviendra mieux à une tenue sans fioritures. Ils s’achètent à 500 euros soldés : si vous passez à Paris, ils sont dans une petite cour au 109 boulevard Beaumarchais . Et si vous voulez finir aveugle, allez voir la collection homme d’Erotokritos, juste à côté, “for the lolz” comme on dit (cette marque me laisse vraiment de marbre).

Surface To Air a déjà fait de nombreuses collaborations de blousons : pour s’y repérer, il faut d’emblée oublier la hype et se concentrer sur la qualité. Ce sont les blousons de la collaboration Justice qui m’ont particulièrement convaincu et en particulier le modèle Gaspard. C’est un très bon perfecto, mais qui est par contre mal pricé et qui, sans le vernis marketing, aurait davantage trouvé sa place à environ 650 euros. Impossible d’y remédier car ces modèles ne sont en plus jamais soldés.


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Bill Tornade La marque revient de loin, et recommence à faire des cuirs de bonne facture. On peut les trouver autour de 500 euros.

Le haut-de-gamme Voici les marques les plus pointues, trouvables en France souvent chez l’Eclaireur à des prix souvent vertigineux (entre 1500 et 2000). N’achetez ces blousons que lorsque vous serez certains du style que vous voulez adopter pour plusieurs années. Vous pouvez les trouver en occasion sur des forums comme superfuture, styleforum ou parfois celui de BonneGueule.

Giorgo Brato On peut commencer à avoir des traitements et des coupes intéressantes chez ce créateur avec une utilisation de l’asymétrie et une présence de capuches que je n’ai jusque là jamais vu ailleurs. Les délavages et traitements sont particulièrement pointus, et les coupes sortent de l’ordinaire : c’est un bon choix une fois que vous avez trouvé votre style, pour un second blouson en cuir. Mais il y a peu de chance que vous trouviez un basique vraiment polyvalent dans sa collection. Il est par contre cher en prix retail (la marque est distribuée à l’Eclaireur vers les 1.200 euros) : les bonnes affaires se cachent chez l’Habilleur, rue de Poitou où on peut en trouver pour 300-400 euros, ou dans les bas-fonds de l’interweb. Mais comme chez n’importe quel déstockeur, il faut y retourner régulièrement. Il y a sinon la bonne vieille solution d’ebay.

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Isaac Sellam Avec Benoit, nous avions eu la chance de le rencontrer au salon du Tranoi de janvier 2010. Il nous avait raconté un tas de trucs passionants sur ses procédés de fabrication (bien sûr j’ai tout oublié depuis). Il est issu d’une longue descendance de tanneurs et possède lui même 15 ans d’expérience de travail du cuir avec une qualité comparable à Rick Owens. Disponible sur farfetch

IRO Une jeune marque française crée en 2002, qui puise dans les inspirations cosmopolites de Tokyo. Les formes adoptées sont donc proches des marques japonaises pointues comme Julius. En plus de ça, leurs usines utilisent les mêmes cuirs que Balmain.


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Un Solo Mondo La marque est présente chez l’Eclaireur Antonioli et quelques forumeurs chanceux ont pu l’acheter d’occasion sur superfuture. Manquant cruellement d’informations dessus, je vous laisse compléter en commentaires

Barnabé Hardy Les blousons B.Hardy ne se démarquent pas par un traitement ni une coupe particulière. ils font davantage l’objet d’un véritable travail d’empiècement, presque de greffes. J’ai particulièrement été impressionné par un des blousons avec un dos en cuir tressé et j’imagine le degré de maîtrise et de précision nécessaire pour en arriver là. Certains blousons ont un travail d’une subtilité et d’une minutie telle qu’on se voit mal les enfiler pour partir à la recherche de l’Arche Perdue comme Indiana Jones : ils sont fragiles et ne se portent que pour des occasions archi safe, où vous ne ferez pas de grandes folies.

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Quai de Valmy (merci à PB) Une marque haut-de-gamme distribuée chez Colette et qui sous traitent par exemple pour Kitsuné. Cette maison, qui fait référence au canal SaintMartin, est composée de trois entités: Nori, styliste japonais, Isaac Reina, designer spécialisé dans les sacs et Seraphin, atelier de cuir. Blouson en cuir de chèvre et cuir de mouton, intérieur en fourrure de chèvre et mouton, dispo ici sur l’eshop de Colette

Seraphin Les blousons Seraphin sont fabriqués en France: les matières utilisées sont pour la plupart exotiques (crocodile du Soudan, chèvre de la vallée de Hunza, élan de Laponie, cerf de Pennsylvanie, agneau nymphe d’Erythrée et d’Ethiopie…). Blouson en cuir de chèvre souple, dispo sur l’eshop de Colette

Incarnation (merci à MC) Griffe de Keita Ogawa, un designer japonais qui travaille avec la fameuse tannerie italienne Guidi, connue pour ses chaussures et ses sacs. Les cuirs utilisés sont ainsi plutôt élaborés: cuirs de chevaux (simple et double face), agneau trempé, veau etc.


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Cardigans: le guide d’achat 2010 -2011

Voici la suite du guide sur la grosse maille homme. Comme je l’avais écrit, je n’y indiquerai que les cardigans, qui sont pour moi les pièces les plus malléables, c’est-à-dire avec lesquelles vous ferez le plus grand nombre de tenues cet hiver. Je vais commencer par le très haut de gamme, simplement pour que vous vous fassiez une bonne idée des styles qui marchent bien et des matières de qualité.

Cela vous fera ensuite une échelle de comparaison fiable pour les autres budgets. L’article sera un peu long car j’ai comme d’habitude inséré des conseils de port pour chaque article, mais n’hésitez pas à le parcourir d’abord un peu en diagonal pour repérer rapidement ce qui vous plaît et à y revenir ensuite lorsque vous voudrez approfondir. Référez vous aussi au guide pour savoir comment porter la maille.

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Les cardigans haut de gamme A ce niveau, c’est l’épaisseur du tissu et la qualité du tissage qui vont faire la différence.

Peter Johnston La Roll’s: en cachemire, 40 étapes de fabrication, entièrement fait main, 12 plis donc une épaisseur sûrement inégalée.

Gray Richard Un cardigan en laine Fair Isle (une technique de couture écossaise), une bonne ouverture donc de bonnes possibilitées de superpositions de vêtements. Les boutons en cuir respirent la qualité et en font vraiment une pièce imposante.

Mr Rick Tailor Terminons cette partie sur un inclassable… Pas vraiment une maille dans le même esprit bourrin, mais simplement une pièce originale. Pas de codes particuliers non plus : lâchez vous grâce au côté casual de la matière avec un tee bien évasé et par dessus un manteau un peu original ou optez pour une tenue formelle, évidemment avec le côté décalé de la maille, avec chemise et gilet.


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Les moyens de gamme Viennent ensuite les moyens de gamme, à déjà quand même 150 euros, et là pour moi American Vintage est une référence. Le défaut ? Un boulochage assez précoce, au bout d’à peine une vingtaine de ports. A coupler avec un bon rasoir à peluches. L’année dernière, j’avais pu chopper celui-ci en laine d’agneau et dans les formes il est impeccable. Autre reproche à part les bouloches : les boutons en plastique un peu cheap. On peut les faire remplacer par de bons boutons en bois, en cuir voire en corne dans une bonne mercerie.

Oliver Spencer Beau col châle (c’est à dire assez large, ni trop long ni trop court), motif et couleur classiques (un contraste gris clair/gris anthracite et marron bien pensé), bien coupé et 80% laine. Je le verrai bien porté avec un tee simple dans une couleur originale… comme ceux qu’on trouve chez Monoprix (apparement pas disponibles en ligne, dommage).

Levi’s Vintage Levi’s Vintage, vous connaissez ? C’est la branche premium de Levi’s qui vous propose en gros un voyage dans le temps vestimentaire. ils réadaptent des classiques de la marque avec la coupe qu’ils pouvaient avoir dans les années 20, 30, 40 etc. L’icône de la marque restant bien sûr le 501.

Bleu de Paname Bleu de paname, la marque qui réinterprète justement le bleu de travail en proposant des vêtements confortables et fonctionnels. Fabriqué en France J’apprécie dessus en particulier les boutons en bois. Seul reproche : six boutons… c’est beaucoup et ça remonte haut. Ce qui fait que le col est à mon goût trop court et trop discret, l’ouverture est moins exploitable.

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Les scandinaves Je n’ai rien trouvé de formidable chez Filippa K, Acne et Whyred. Donc je ferai l’impasse sur la mode scandinave pour passer directement aux danois.

SNS Herning Les Danois ont le coup de main en particulier SNS Herning, marque spécialisée à sa création (dans les années 20) dans la maille pour marin. Chacun imaginera bien qu’on ne faisait jamais assez chaud pour tenir l’hiver sur un bateau de pêche au beau milieu de la baltique et de la mer du Nord.

Leurs produits sont fabriqués par les mêmes machines qu’à l’époque, on ne peut donc que faire confiance aux finitions. Cerise sur le gâteau, ils sont 100% laine vierge: un des meilleurs rapports qualité prix de cette sélection selon moi.

Les Français, experts en la matLes créateurs français sont loin d’être en reste, surtout quand on veut être sûr de son choix sur la matière. Cachemire, Alpaga, bébé Alpaga, des valeurs sûres pour passer un hiver au chaud. Encore plus quand les boutons sont en bois ou en cuir, les meilleurs amis d’une grosse maille pour moi car ils renforcent le côté traditionnel, viril et authentique de ce vêtement.

Monsieur Lacenaire Moins authentique et plus dans l’ère du temps, je suis un énorme fan de ce blouson teddy en maille, avec quand même un côté traditionnel que lui donnent les boutons en cuir. Bien porté, c’est à dire la plupart du temps avec une chemise en jean ou en chambray et un tee sobre et un peu évasé, il fera son effet. Moins malléable par contre qu’un cardigan classique qui se conforme à la fois au look jeune hipster comme au look bûcheron viril.


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Le caban Monsieur Lacenaire que je trouve très polyvalent: il se porte comme caban, gilet en ouvrant quelques boutons, et on peut se servir d’une partie de la boutonnière comme écharpe. Pratique pour les étourdis comme moi qui l’oublient tout le temps. Complètement ouvert et avoir un rendu quasiment similaire à un cardigan col châle normal porté long.

Melinda Gloss Grand classique, cette maille est bien coupée, équilibrée niveau ouverture du col et nombre de boutons. Encore du bleu marine car le contraste avec les boutons en cuir est pour moi celui qui véhicule le plus efficacement les valeurs de tradition et d’authenticité qui caractérisent ce genre de pièces. C’est aussi beaucoup plus facile à porter et accorder que le blanc cassé ou le marron clair. J’en parlais déjà beaucoup dans le dernier article sur la marque.

Balibaris Le cachemire est le nec plus ultra pour l’hiver. Alors un cardigan entièrement en cachemire écossais fait forcément rêver. Le design fait beaucoup penser au Monsieur Lacenaire. Dommage que la seule couleur disponible soit blanc cassé.

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Les petits budgets Evidemment, les entrées de gamme qui contiennent du synthétique sont utiles pour vous faire une idée du style et pour voir comment vous pouvez les intégrer à votre garde-robe : ils sont un bon premier essai pour voir si vous êtes à l’aise avec ce type de vêtements, avant d’investir plus et d’avoir une meilleur matière et une meilleure longévité. Ils vous tiendront en revanche forcément moins chaud : le polyester aussi chaud que du bébé alpaga n’est malheureusement pas pour tout de suite. Je commence d’abord par ce que vous pouvez trouver en boutique physique, histoire que vous puissiez essayer tout de suite.

Zara Jeter un coup d’oeil sur ce qui se fait sur l’e-store de chez Zara est un bon premier réflexe, au moins pour avoir un aperçu des tendances : beaucoup de choix et des prix abordables. Mais on voit d’office que des compromis sont à faire sur la matière avec beaucoup d’acrylique ou de polyamide. Pourtant en fouillant un peu, on trouve des choses acceptables : boutons effet bois, fermeture asymétrique et 80% de laine. Même si j’imagine que c’est un peu fin, pour 49 euros c’est un très bon début.

Monoprix Plus avancé et au caractère plus marqué. Privilégiez des tee-shirts unis col U et des chemises en chambray, évitez les chemises à carreaux chargées pour ne pas avoir un trop plein de motifs. La coupe n’est pas parfaite mais ça n’est pas pénalisant en le portant de manière un peu lâche. Malheureusement, c’est du 90% acrylique.

Un autre ultra bourrin dans le style avec des revers et des boutons imitation brandebourg (mais en plastique). 15% laine, 15% alpaga et 70% acrylique, déjà plus qualitatif niveau matière. A coupler avec un manteau à la matière un peu fluide pour un style je m’en foutiste.


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Tee-shirts: le guide d’achat 2012 La semaine dernière montre que l’espoir d’un été chaud et agréable n’est pas tout à fait enterré. Pour le passer dans une fraîcheur relative, le compagnon idéal est évidemment le tee-shirt. Pour les basiques unis, on ne saura trop vous recommander les Monoprix ou American Vintage. J’ai personnellement opté pour les Uniqlo Dry gris et blanc, ultra-légers et plutôt bien coupés, vraiment bien adaptés aux grosses chaleurs. Ils peuvent se porter seuls ou sous une chemise, ce que je vous recommande fortement pour éviter les auréoles énormes et la carte de France dessinée sur votre dos. Seul inconvénient : le col V n’est très soigné et il n’y a pas de col rond un peu échancré disponible.

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Le vrai sujet de cet article est plutôt de traiter des tee-shirts graphiques. Cette notion comprend pour moi deux catégories: des tee-shirts avec des imprimés particuliers, comme vous les connaissez déjà. des tee-shirts unis, avec un détail graphique comme une poche contrastante Outre cette question, on va aussi traiter dans cet article de ce qu’on peut considérer comme des fautes de goût. Sujet délicat à traiter car on trouvera moins de reproches concrètes à un imprimé qu’à par exemple une veste.

Bonne solution pour l’été, porter un tee-shirt graphique doit rester avant tout de l’art et vous permettre d’exprimer originalité et bon goût. Voici pour commencer quatre erreurs à ne jamais commettre, et que l’on voit pourtant quasiment à tous les coins de rue.

Une marque énorme (encore mieux, lorsque c’est de la contrefaçon) Vous n’êtes pas des panneaux publicitaires ambulants : montrer de manière si ostensible qu’on a choisi un produit juste pour la marque montre qu’on est en gros incapable de juger autrement de la qualité de ce qu’on achète. Ceux qui ont suivi les derniers défilés de la Fashion Week Homme avec notamment Kenzo et Christian Lacroix rétorqueront que cette tendance revient. Effectivement, il est possible que le tee-shirt avec un tigre et un imprimé Kenzo énorme fasse un malheur. Mais ça sera auprès d’une clientèle hype de niche, pour qui ce revival beauf ne sera qu’une vague tendance aussi éphémère que le beau temps cet été 2012. Bref, ce genre de tees c’est soit de la contrefaçon cheap, soit de la mode très éphémère et très chère. A éviter.

Un message politique Tout comme vous ne portez pas de badge de l’UMP ou du PS dans la vie de tous les jours, il est préférable de bannir les tee-shirts trop revendicatifs, comme par exemple le Che Guevara, vu et revu, et même étrangement dans les quartiers les plus huppés du 92.


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Un tee-shirt de groupe (hip-hop / métal),(encore mieux si vous avez les cheveux longs et un collier à piques) Comme expliqué dans l’article de Geoffrey sur les trois raisons et demi d’éviter le total look, ce genre de tee-shirt montre un manque de personnalité. Il est normal d’apprécier un mouvement musical, mais pas de fonder entièrement sa garde-robe dessus. Cherchez plutôt à trouver ce qui vous intéresse en matière de couleurs et de formes, et trouvez des manières plus subtiles d’exprimer vos goûts musicaux. Votre style sera vraiment intemporel et vous n’aurez plus à changer de garde-robe tous les 6 mois, au fur et à mesure de l’évolution de vos goûts et de votre environnement.

Un humour douteux (encore mieux si vous portez celui-ci à la sortie d’une école maternelle en Belgique) L’état d’esprit est le même : s’adapter à son environnement. Certes vous pourrez forcément utiliser ce genre de tee-shirts dans des soirées décalées entre amis. Songez quand même qu’ils relèvent davantage du déguisement, et que les occasions de les utiliser seront vraiment limitées.

Bref, vous vous encombrez pour pas grand chose et vous investissez dans des pièces superflues alors que vous auriez pu acheter des basiques. Si les quatre fails que je viens de vous décrire représentent à peu près 80% des tee-shirts graphiques que vous pouvez croiser dans la rue, alors il est normal que vous soyez un peu décontenancé. Je vais vous donner une liste d’alternatives avec d’abord une check-list.

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La coupe Il faut ici un juste compromis. On ne cherche pas une coupe cintrée trop près du corps qui vous tiendra inutilement chaud en été et qui transformera votre tee-shirt en éponge.

De la même manière, on veut éviter un tee-shirt trop large qui ne vous mettra pas en valeur.

Un juste milieu : les coutures aux épaules sont bien situées. il dessine un minimum votre taille et on n’a pas pour autant l’impression qu’il soit scotché à l’intégralité de votre torse.

Le col L’écueil à éviter est le tee-shirt ras de cou avec une encolure hyper épaisse. C’est plus épais, ça tient inutilement chaud et ça ne vous mettra pas en valeur. Et c’est encore pire si vous le portez en dessous d’une chemise.


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La dimension du logo Pas besoin d’un logo qui recouvre entièrement le teeshirt. Si c’est le cas et que le tee-shirt n’est pas cher, alors il est probablement de mauvaise qualité et il partira après quelques lavages. Il donne en plus une pièce chargée visuellement.

De même, un logo ridiculement petit, d’un format type A4 ou inférieur, laissera trop d’espace vide sur votre tee-shirt (ce que les graphistes appellent blanc tournant). Il perturbera le regard aussi car on aura logiquement plus de mal à discerner le motif.

La couleur Evitez des couleurs trop bariolées et réservez les pour l’instant aux tee-shirts unis. Votre tenue sera trop chargée et le motif sera moins mis en valeur.

Evitez aussi le noir, une couleur trop cataloguée.

Privilégiez des couleurs claires : gris clair, ivoire, blanc cassé, blanc.

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Quelle sélection peut-on retenir ? Passarella La marque propose des tee-shirts noirs et blancs avec un col fin et relativement échancré. Les imprimés sont d’une dimension A3, avec parfois de légers effets d’usure. Ils s’inscrivent bien dans une tendance assez passe-partout avec cuir, jean brut et GAT.

Kikstyo Je me suis un peu laissé aller en choisissant cette marque, et c’est aussi la marque préférée de Gil. Le principe des imprimés ? Des pin-ups avec des poses suggestives et des sneakers. Ce n’est vraiment pas le genre de teeshirts à porter si vous faites de l’audit ou si vous êtes enseignant dans un collège catholique, vous l’aurez bien compris. Assurez-vous avant de les acheter que vous évoluez bien dans un environnement où ça fera plutôt rire, pour éviter de les laisser prendre la poussière dans une armoire par crainte de les porter.


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Threadless Même si ces tee-shirts ne sont pas d’une qualité premium, je vous avoue avoir eu un coup de coeur pour ce concept. Il propose en effet une flopée de tee-shirts à 9 dollars aux imprimés réalisés par des artistes. Chaque artiste est libre de soumettre son oeuvre sur Threadless, et elle est susceptible d’être mise en production sur des tee-shirts selon le vote des utilisateurs.

Une manière originale de donner sa chance à chacun. Certaines marques se sont même lancées après avoir testé leur concept sur cette plate-forme.

2K By Gingham Une sélection plus alternative, voire un peu snob, qui joue énormément sur des références culturelles et arts decos un peu confidentielles.

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Destroy The Pop Inutile d’être cultivé pour comprendre ces imprimés: on fait dans le Bad Boy, le Trash et le purement décalé. Des imprimés percutants mais dont la plupart restent relativement passepartout.

Blood Is The New Black On joue plus sur des imprimés vintage assez fouillés, avec un effet usé et passé plutôt bien réalisé.


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La sélection JamaisVulgaire

J’ai de mon côté passé plusieurs jours à chercher sur Gmarket pour trouver des boutiques intéressantes, je n’en ai retenu que deux qui correspondaient bien aux critères énoncés plus-haut. J’ai retenu la première pour sa variété: elle comporte des imprimés aussi bien décalés que colorés, les coloris disponibles sont nombreux et sobres (gris clairs, crème…) et ils sont vraiment accessibles (11 dollars hors frais de port). Le col est en plus plutôt fin.

La deuxième boutique propose des tee-shirts à l’encolure un peu plus large, mais d’une qualité toujours très correcte. Les imprimés sont encore plus décalés et ils sont plus accessibles ( 8,59 dollars). Les couleurs proposées sont aussi intéressantes. J’adore la couleur crème/blanc cassé qui change vraiment du blanc traditionnel immaculé. (en d’autres termes, chiantes)

En parlant de tee-shirts premiums : soyez également prudent avec les tee-shirts graphiques surpricés qui surfent sur la tendance du Made In France. Vous paierez cher une appellation parfois peu pertinente: sachez qu’elle peut s’appliquer à des teeshirts importés de Chine, imprimés au Portugal, et sur lesquelles on a brodé l’étiquette de la marque en France. (je caricature, mais on n’est pas loin de la vérité pour certaines marques). Ne vous y fiez pas pour l’achat en ligne et allez plutôt en boutique constater vous même la qualité du tissu.

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Les autres tee-shirts graphiques Comme mentionné au début de l’article, un tee-shirt graphique n’est pas seulement un tee-shirt avec imprimé. On peut avoir des twists de couleur et de structure à différentes parties du tee-shirt.

La marque BWGH a cette saison donné un bel exemple avec un empiècement brodé au niveau de la poche poitrine : une manière intéressante de porter un basique avec un twist sans risques.

Parmi les twists de couleur, on en trouve sur les cols, les manches, et depuis peu sur les poches poitrine. Sur la construction et la structure, on peut trouver des inserts de matières aux poches ou des contrastes aux manches.


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Ce modèle comporte un contraste de couleur subtil entre un bleu et un gris très clair: il n’est pas beaucoup plus difficile à porter qu’un tee-shirt basique uni.

Un tee-shirt uni bien coupé avec une encolure fine et échancrée et un unique twist de couleurs aux manches. C’est parfait pour vous différencier au début sans risquer la surcharge de détails.

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Tout s’appuie ici sur la poche, construite à rabat avec un bouton marron, avec un effet légèrement bois.

On a une variation plus graphique plus marquée que sur les tee-shirts précédents. Il se portera plus avec un chino beige et un jean brut

Plus sobre, mais avec là encore un dos contrastant. Un peu teddy dans l’esprit.


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Défilé Lanvin 2012

Commencer à s’intéresser à la mode en regardant les défilés n’est pas le plus recommandé. Pourquoi ? Car un défilé de mode sert avant tout à décrire un univers de marque qui, pris dans son intégralité, n’a pas forcément vocation à être intégré dans la vie quotidienne. Les pièces sont souvent fortes et les assemblages déstabilisants, c’est peut-être même à cause des défilés que la mode a une image trop féminine et trop perchée. Quel intérêt donc de faire un article sur le sujet ?

La marque D’abord, on parle de la maison Lanvin, la plus prestigieuse et ancienne maison française : le partipris d’une telle maison aura forcément une influence perceptible sur les tendances de la mode masculine à venir. Certains s’aventurent même à dire que le podium particulièrement élevé de ce défilé représentait la hauteur qu’Alber Elbaz et Lucas Ossendrijver veulent afficher par rapport au reste des créateurs.

La composition Ensuite, car ce défilé est particulièrement structuré : il sera un tutorial parfait pour vous permettre de discerner les tenues qu’on peut associer à un pur fantasme créatif du designer, des tenues portables mais hors de prix (par exemple en python), et enfin des tenues plus proches de la réalité, sans matières inutilement précieuses. Il n’y aura par contre pas vraiment de quoi faire pour de l’inspiration concrète, ces looks portables étant surtout des costumes très classiques.

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Commençons par les tenues un peu farfelues

. Certains ont trouvé que la collection était un peu sombre pour du Printemps/ Ete : c’était le cas pour les tenues conventionnelles mais sûrement pas pour les tenues sur lesquelles les créateurs se sont exprimés plus librement.

Je serais par contre bien incapable de dire où il a cherché son inspiration pour ces tenues là.

L’accent est aussi mis sur les coupes un peu oversize, souvent dans des tons sombres très hivernaux : heureusement que les sandales étaient là pour nous rappeler qu’il s’agissait bien d’une collection été.


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La catégorie des tenues portables mais chères se distingue particulièrement par la texture qui est soit dans le registre du synthétique archi-assumé (ce n’est pas toujours un mal), soit dans les cuirs ultra précieux et bling bling.

Ces coupes vents ultra-légers, en python et en nylon, sont les représentants d’une nouvelle tendance en mode masculine : les vêtements techniques de luxe, incarnée par exemple par éclectic ou encore Look.

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On sent dans ces vestes au rendu métallique très futuriste une vraie fluidité qui montre bien que le synthétique, s’il est parfois assimilé au cheap, peut aussi être un tissu très pointu.


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Les contrastes étaient nombreux : par exemple ici entre des leggings noirs minimalistes et un manteau en python à la coupe oversize. Ce travail de coupes et de matières fait toute la tenue. Si vous ne porterez effectivement pas le manteau en python ou que vous n’aviez en fait pas vraiment besoin d’inspiration pour porter un pyjama à fleurs, vous pouvez aussi apprécier ce défilé pour sa mise en scène et ses qualités de représentation artistique. C’est un peu comme un film ou une pièce de théâtre : un véritable univers s’installe…

L’ambiance était définitivement punk avec en fond sonore Souxsie and the Banshees : chacun des mannequins, aux allures d’elfes avec des traits extrêmement fins et des oreilles pointues aurait pu figurer sans peine dans Blade Runner.

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On réalise l’ampleur des contrastes à travers cette seule photo qui montre bien que la collection ratisse large : des tenues très classiques aux prises de lumière mats jusqu’aux matériaux plus techniques brillants et aux contrastes simples de noirs et blanc.

On pourrait justement croire que Lanvin a tenté de recréer une société qui engloberait les marginaux en pyjama, les gros durs aux bras tatoués en tank top et aux airs menaçants (malgré leur gabarit de mannequin skinny), les businessmen en costume et les ouvriers en workwear avec chemisettes militaires à épaulettes.


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Le pantalon bouffant taille haute donne l’impression d’une combinaison, un nouvel effet de mode workwear qui commence tristement à se répandre.

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La suite ? Les extraits JamaisVulgaire N’oubliez pas de jetez un oeil à l’extrait des deux premiers magazines JamaisVulgaire. Celui-ci ne représente qu’une infime partie des contenus et des conseils de la version complète, et surtout n’inclue pas la sélection, qui est de loin le principal intérêt de ces produits (vous avez bien vu les prix proposés).

Ce que vous trouverez en version payante: Deux magazines et deux guides bonus: soit plus de 100 pages de conseils pointus, mais accessibles et immédiatement applicables, quelque soit votre garde-robe. Une sélection des meilleures affaires sur Gmarket: plus de xx vêtements originaux, bien coupés, pas chers et faciles à porter. Ils sont pour la plupart adaptés aux petites tailles. Le manuel d’utilisation Gmarket En moins de 20 minutes de lecture, vous savez commander sur Gmarket et vous êtes capables d’éviter tous les tracas et les erreurs qui m’ont fait perdre des centaines d’euros quand j’ai découvert le site il y a de ça trois ans. Vous pouvez apprendre par vous-même, mais rien que ce manuel est un gain de temps et d’argent considérable. Premier magazine: Le guide de la veste => Comment acheter la veste parfaite : check liste des 7 points à vérifier => 3 détails oubliés pour une veste sobre mais originale => 3 manières stylées mais inhabituelles de porter une veste => 6 erreurs à éviter, commises par la majorité des hommes => Sélection de 24 vestes, de 30 à 100 euros (qu’on vous vendrait 2 à 3 fois plus cher chez Zara) Les cardigans => 8 cardigans de créateurs et 8 équivalents coréens, jusqu’à 10 fois moins chers. Les chemises estivales: tous styles, tous budgets et toutes tailles => 19 chemises pour l’été, idéales pour les plus petites tailles, à partir de 12 euros. La tendance de l’hiver prochain => 4 pulls fair isle, la tendance qui continuera cet hiver. Deuxième magazine: - Vous pouvez grâce à elle commander des blousons en cuir introuvables en France, et vendus sur d’autres sites avec des prix supérieurs de 40% - Les sweats à capuche n’auront plus de secrets pour vous: vous n’aurez plus l’air d’un banal adolescent attardé et vous trouverez des détails que vous n’aviez jamais soupçonnés. - Des sacs en cuir de buffle pour à peine une centaine d’euros, que Yesstyle revends de 50 à 70% plus cher. A la fin de votre lecture, vous avez à votre disposition une sélection triée rigoureusement pendant des années de plus de 160 produits. Vous avez des conseils ciblés et précis, par exemple comment choisir une veste (le vêtement le plus important de la garde-robe masculine) selon des critères valables pour toute votre vie, qui ne dépendent pas de la mode.

GARANTIE SATISFAIT OU REMBOURSE 60J ( Sur simple demande par mail, aucune justification demandée)


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Hedi Slimane Rétrospective

Vous l’avez peut-être remarqué mais nous ne sommes pas fans de l’actualité pour l’actualité. Relayer l’info en quasi temps réel de la dernière sneakers dessinée par Kanye West pour Vuitton ou du dernier lookbook Jules ne nous a bizarrement jamais semblé pertinent. Il y a cependant des événements majeurs qui méritent d’être traités car ils sont les plus significatifs en terme de style et on peut en extraire la substantifique moelle dont on est friands ici : des leçons de style concrètes. Vous savez lire un titre donc vous l’aurez vu venir, je parle évidemment du retour d’Hedi Slimane chez Yves Saint-Laurent. C’est là l’occasion de décrypter son succès chez Dior Homme et de constater toute la portée de son travail à travers trois de ses caractéristiques concrètes, dont vous pourrez vous inspirer directement après avoir lu cet article.

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I Les silhouettes slim Si pour notre génération élevée au thermocollé Kooples, les silhouettes slim sont dans la norme, c’était loin d’être le cas du temps de Slimane et, comme il l’évoque dans une interview riche d’enseignements donnée en 2010, ses jeans skinny et ses silhouettes étaient vus comme « absurdes et voués à l’échec ».

1/ Les cuirs cintrés Pour la plupart d’entre nous, et moi le premier, avant de s’intéresser à la mode, un cuir de mec viril ressemblait grosso modo à ça :

C’est bizzarement en commençant à voir les silhouettes longilignes, limite androgynes des défilés Slimane que j’ai commencé à remettre un peu cette vision en question : blousons courts, col montant et manches fittées. On est bien loin du motard en Harley ou du gros blouson Schott de nos années collège. Et pourtant cette obsession du fit combiné aux idéaux de virilité et d’aventure qu’on associe traditionnellement au cuir a eu tôt fait de donner des looks de voyous même aux plus chétifs d’entre nous.


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Une pièce assez travaillée et qui se suffit à elle-même au point de pouvoir être portée avec un simple tee-shirt un peu évasé. Mais on peut aussi jouer sur les matières et opter pour quelque chose de plus plissé, pourquoi pas avec une capuche.

2/ Les revers fins Ceux qui ont lu Dressing The Man, l’ouvrage sur la mode aussi drôle, jeune et plein de surprises que votre Bescherelle du collège, sauront qu’avec une morphologie longiligne, on proportionne le reste en conséquence.

A notre époque du cintrage, an 12 après H.S., c’est une évidence. Mais dans les années 90, la tendance était par exemple au power-suit pour les costumes, pour renforcer même les silhouettes les plus chétives, avec des épaules au padding très prononcé (c’est-à-dire ultra rembourrées).

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C’est ainsi une révolution lorsque pour ses premiers défilés, Slimane nous présente des vestes courtes, cintrés et avec des revers fins, qui sont instantanément devenues un trio gagnant sur les podiums.

Plus qu’un simple mélange entre veste formelle et tenue casual : les détails comme les mitaines et l’ourlet disproportionné sont là pour grossir le trait.

Des années plus tard, je n’ai pas encore vu de meilleure représentation du costume porté à l’arrache que celle-là. Les proportions sont parfaites, que ce soit au niveau du pantalon, des manches, des revers, de la cravate, de la pochette et du col de chemise. Le style est cependant négligé : coiffure saut du lit, pantalon et manches qui plissent énormément. On remarque également l’ajout d’inserts en velours noir pour jouer à la fois sur le contraste de couleurs et le contraste de matières, le tout dans une même pièce.


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3/ Les jeans slims Un pari réussi sur les défilés mais plus risqué en réalité. Si les silhouettes Slimanes sont en longueur et les jeans très fittés – comme en témoigne le stacking (= plis au niveau des jambes) prononcé aux mollets et aux genoux – obtenir ce résultat précis est souvent compliqué car on a tôt fait de se retrouver avec des collants.

L’effet de stacking n’a d’ailleurs pas toujours l’effet escompté et peut souvent tasser votre silhouette, selon votre taille. J’ai beaucoup aimé les jeux de plis à la cheville et au genou de ces deux silhouettes, mais il ne faut pas oublier que ces mannequins-là ont les jambes très fines et, si on a les jambes un peu musclées, ça peut vite dégénerer.

Essayez de faire en sorte que la ligne dessinée par le jean reste à peu près droite au niveau des mollets :

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Evitez simplement qu’ils soient aussi sculptés :


II Les mélanges formels/casuals Regarder des photos de défilé Slimane, c’était pour moi plus ou moins me dire « enfin des tenues de défilé que je pourrais porter directement dans la rue sans me rendre complètement ridicule »: c’est pour ça que j’y ai trouvé les mélanges formels/casuals les plus réalistes. Avec des superpositions et un travail de proportions parfaitement exécutés. Par exemple des cols assez profonds pour éviter le trop classique casual américain :

Une veste cintrée assez courte pour bien comprendre qu’on a pas essayé de faire du formel en se ratant.


Le rendu froissé ajoute à cette impression de négligé. La tenue est pourtant millimétrée comme en témoigne le rappel des manches d’à peine un centimètre. On note ici que la veste est encore plus formelle : c’est une veste de smoking à col châle contrastant. La tenue est donc d’autant plus à l’arrache pour casser le côté formel : coiffure un peu brouillon, chemise froissée et sortie du pantalon.

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Slimane, c’est aussi le mélange du formel et des sneakers avec l’utilisation des GAT : il fut le premier à les dépoussiérer, juste avant Margiela. Grâce à lui, on peut enfin profiter du confort de la sneaker en gardant un côté précieux grâce à l’utilisation de matériaux de qualité (cuir de veau vernis, veau velours etc) qui font qu’on comprend instantanément qu’elles ne sont pas faites pour courir un cent mètres.

Le modèle emblématique est la B01, B pour Berlin où il a découvert des GAT vintage portées par de jeunes Allemands.

Ces « négligés travaillés » impeccables démontrent une maîtrise sans faille des codes et donc une capacité à les détourner

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III Un créateur proche de la jeunesse et des influences artistiques de son époque. Toujours selon l’interview « The Tempo of Fashion« , la mode, c’est avant tout la jeunesse, le sexe et la musique. Un point commun avec ce qu’évoque notre cher Karl dans le clip de SALM. Un vêtement, c’est fait pour être porté et servir une allure générale : c’est bien ce qu’a compris Hedi Slimane en évoluant dans les milieux rocks berlinois avant ses années Dior où il commençait à entrevoir le futur style de la rue. Mais aussi comment trouver le juste équilibre entre des pièces avec de la personnalité et des vêtements portables. N’ayant jamais fait d’école de stylisme, Slimane a en revanche une sensibilité artistique rare. Beaucoup de créateurs vous diront qu’ils sont inspirés par absolument tout ce qu’ils voient et tous les gens qu’ils croisent dans leur vie quotidienne (c’est la réponse bateau qui passe bien dans les milieux artistiques) et rare sont ceux qui le retranscrivent vraiment, ou alors ils vivent sur une planète différente. Ce n’est pas le cas de Slimane qui développe lui une vraie cohérence avec son autre passion : la photo. Alors si vous voulez imaginer ce que sera la future collection YSL, c’est peut être par sa galerie photo, Hedislimane.com, qu’il vous faudra d’abord passer. Les photos de Pete Doherty figurent parmi les plus connues :

Faites aussi un tour sur son journal pour une vision plus brut et spontanée de ses inspi-


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W.1910 La marque des baroudeurs virils

C’est en 1910 que Monsieur Walter, un manufacturier de vêtements, crée le tout premier blouson en cuir aux USA dédiés aux bikers. Bien loin des blousons cintrés proprets que nous connaissons tous : coupés au scalpel et dont le cuir d’agneau est aussi lisse qu’une peau de bébé, ce premier blouson était fait de bric et de broc. Il fallait simplement quelque chose d’assez résistant pour accompagner les motards américains, dont même au 20è siècle l’esprit d’aventure demeurait intact.

W.1910 nous invite ainsi dans l’univers des bikers américains et de leurs légendes : Steve McQueen ou encore James Dean.

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C’est cet esprit qu’a repris Mélanie Clémençon à travers sa marque W.1910. Chacune des matières, finitions et motifs respirent la testostérone, et à part en sortant une cotte de maille : on peut difficilement faire plus viril. C’est normal, car outre les inspirations puisées dans ce début de 20ème siècle, la marque est aussi allé chercher dans l’univers de la moto, comme en témoigne son logo. Les vestes sont d’ailleurs similaires à celles que portaient les bikers pour les toutes premières courses de moto.

Simple mais viril.


On a beaucoup de respect pour une marque qui shoote ses pièces sur Wolverine.

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N’y connaissant strictement rien, je traiterai brièvement cet aspect là, mais en gros vous pouvez même acheter sur le site des motos d’époque retapées !

W.1910 va vraiment loin dans cet univers et va même jusqu’à remettre au goût du jour les bretelles, en collaboration avec une marque spécialisée : Euskal8 (un atelier basque traditionnel extrêmement pointu).

Test de la chemise Jourden Parlons plus spécifiquement d’un modèle précis : c’est la chemise à carreaux Jourden. Elle est typique de l’esprit W.1910 : les motifs sont bruts, bien nets et les contrastes de couleur très marqués. Sa particularité ? Son empiècement en cuir d’agneau au dos de la chemise et ses boutons en bois. Pour moi, c’est l’empiècement qui donne tout le caractère de la chemise, cette impression qu’elle est faite de bric et de broc.

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Empiècements en cuir Un peu comme si un bûcheron canadien avait atterri dans Mad Max et s’était cousu à l’arrache un patch en cuir pour solidifier sa chemise. Le cuir a en plus le mérite d’être de très bonne facture, en plus d’être doux et d’avoir un touché un peu velouté. Si vous avez de bonnes épaules, elle ne manquera pas de les mettre en valeur grâce à une couture nette et bien marquée. C’est une bonne chemise en flannelle, mais n’oublions pas que c’est un modèle d’été. La flannelle de coton respire la qualité, mais elle est aussi suffisamment fine pour que vous n’ayez pas l’impression de porter une polaire sur vous dès qu’il fait plus de 20 degrés.

Les boutons en bois ll s’agit d’un bois authentique bien naturel et pas de boutons en plastique dont les teintes de couleurs se rapprochent d’un vague jaune orangé. On croirait presque qu’ils viennent d’être sculptés par un ébeniste et leur teinte claire donne un beau contraste avec les carreaux plus sombres de la chemise.


Les poches poitrines Même les motards stylés veulent du pratique : d’où les deux poches poitrines, avec un effet amusant de trompe l’œil au niveau de la fermeture et de leurs boutons en bois.

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Et ça se porte comment ? Alors bien sûr, il y a l’option grosse brute… Mais tout le monde n’est pas obligé de sortir à 5h du matin chasser le sanglier à l’arc pour s’offrir un petit dej’. Alors voici notre solution alternative (bande de petites natures).

Le bas Pour jouer à fond sur le côté Americana : forcément avec un jean brut selvedge avec les ourlets apparents. Pour moi, le jean brut

selvedge et la chemise à carreaux : c’est un peu comme Batman et Robin, les collants et l’ambiguité sexuelle notoire en moins. Si vous avez bien suivi, vous savez que les jeans Naked and Famous sont une référence au niveau de la rigidité.

Attention par contre si vous êtes sensible à la chaleur : je ne m’aventurerais pas à en porter au J’aime vraiment cette combinaison, surtout avec le contraste de couleur des semelles GoodYear rouge brique Mark McNairy qui se marient vraiment bien avec la trame selvedge .

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Le haut Pour rajouter un peu de substance, j’aime rajouter en dessous un tee-shirt au col un peu échancré mais d’une couleur neutre pour éviter une tenue trop chargée. J’éviterais aussi un blanc immaculé qui donnerait un impression trop propre et en porte à faux avec l’esprit baroudeur viril. La couleur parfaite pour ce genre de tenue, c’est le gris chiné : quasiment aussi neutre que le blanc, la propreté en moins (et moins salissant). On peut aussi tenter le layering avec un tee-shirt à motifs : mais il faut rester dans le même registre et jouer la sobriété. On choisira toujours une couleur neutre et un motif foncé, pas trop bariolé, et un peu grunge pour renforcer le côté baroudeur. Comme toujours on prendra une encolure fine et un peu échancrée : c’est tout ce que j’ai trouvé chez Charlotte Sometimes, une créatrice qui raconte son voyage en Californie à travers ses teeshirts : parfait pour le côté Américana. Disponible ici.


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éclectic Courir un 100 mètres avec une veste de maître tailleur Une de nos dernières découvertes : le jeune label « éclectic ». Ouverte depuis mai au 8 rue Charlot (Paris), la boutique éclectic propose des vestes et des manteaux confectionnés par un maître tailleur à Trévise. Une qualité irréprochable : pièces entoilées, boutons en métal faits dans une petite fonderie française, vraies boutonnières aux manches, première boutonnière frontale faite main, emmanchure assez haute. Du très haut de gamme à environ 600 euros la veste. Très bien mais jusque-là, rien d’original et ça me ferait un peu flipper de porter des pièces si travaillées et si chères en soirée ou sous la pluie… alors qu’est-ce qui a retenu notre attention ? C’est l’utilisation de tissus techniques de pointe dans ces pièces qui font qu’une veste sera à la fois déperlante (entièrement imperméabilisée), thermorégulatrice et vous offrira une liberté complète de mouvements. En plus d’être vraiment solide.

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En gros, c’est un peu le premier pas vers le costume du futur. On a tous déjà rêvé de porter ça mais en plus habillé :

éclectic, c’est aussi un ensemble de pièces extrêmement neutres avec des vestes qui peuvent se porter sans problèmes au travail et en soirée grâce à des proportions parfaitement ajustées aux deux contextes.

Une bonne compréhension de nos besoins d’aujourd’hui : porter une très belle veste au travail et pouvoir sortir le soir sans avoir besoin de se changer et sans avoir la psychose de la bière renversée dans le premier bar bondé venu. Franck (le créateur), a pu nous recevoir pour présenter sa marque et sa vision de la mode, ou plutôt du vêtement en général. Lisez bien, gros bouillon de culture sartoriale en perspective : vous pourrez me lapider en personne le jeudi 2 février (plus d’infos en fin d’article) si vous n’avez rien appris en lisant cette interview.


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L’interview de Franck Quel est ton parcours et comment t’es venu l’idée d’éclectic Depuis la fin de mes études à Paris, j’ai travaillé dans la distribution et le développement de marques françaises à l’étranger, dont plusieurs années passées en Chine lorsqu’on commençait à voir le pays comme un eldorado. C’était le début des délocalisations en masse que je voyais davantage comme un modèle opportuniste et court-termiste. Je me suis ensuite rendu au Japon, qui était pour moi un juste milieu entre tradition et innovation: même dans plusieurs décennies, chacun connaîtra encore parfaitement des rituels comme la cérémonie du thé. Seulement ils la feront faire par des robots. J’ai aussi été très marqué par l’éclectisme des looks japonais : ils mélangent à la perfection des pièces de créateur très pointues avec des pièces décontractées et casual.

De cette dualité est née chez moi la volonté de fonder un projet autour du savoirfaire européen traditionnel en l’adaptant aux besoins de l’homme d’aujourd’hui, avec l’utilisation de tissus techniques.

Parlons un peu d’éclectic, comment pourrais-tu définir ta marque La marque s’articule autour de valeurs. D’abord l’authenticité qui se retrouve à travers une présentation concrète des caractéristiques des produits. Nous n’utilisons pas tout le jargon flou habituel comme « chic », « stylé » ou « urbain ». Nous avons notre propre conception du « less is more » qui à défaut d’être vraiment minimaliste est essentialiste : rien n’existe sans raison dans ses produits comme dans son univers de marque. Il n’y a jamais de purement décoratif. Le logo « é » est aussi essentialiste et rappelle le design et l’architecture.

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Elle s’adresse à qui précisément ? As-tu des clients types ? Il n’y a pas de client-type : nos pièces sont neutres et minimalistes.

Le principe c’est que nos clients les portent et se les approprient en les modulant selon leur propre style : on ne veut pas qu’il y ait d’identification de la marque à un type de mannequin ou à moi-même. Cette idée ressort à travers éclectic portraits : il s’agit de faire ressortir la personnalité de celui qui porte la pièce et de montrer en photo la manière dont il se l’approprie.

Tu proposes des vestes et des manteaux de maître tailleur qui demandent quand même un certain budget, pour un public d’initiés ? Les détails caractéristiques des maîtres tailleurs ne sont pas facilement discernables : c’est pour ça que la boutique a dans un premier temps attiré ceux qui ont déjà une culture sartoriale. Je ne veux pourtant pas que la marque soit réservée aux initiés : ma démarche est didactique. J’ai par exemple installé dans ma boutique un pan de veste entoilé, afin de montrer en quoi consiste précisément le processus. J’ai aussi des échantillons des matières extérieures et des doublures, pour bien expliquer la composition et les propriétés.


Le col feutré, un des éléments représentatifs de cette qualité sartoriale.

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C’est vrai qu’on a perdu cette culture des vêtements de tailleur, pourquoi ? Au début du XXe siècle, un français moyen avait deux ou trois costumes faits par un tailleur et qui le suivaient plusieurs années. Maintenant, pour la même somme on en aura trois fois plus mais on aura énormément perdu sur la qualité des matières et sur le savoir-faire.

Depuis que l’offre vestimentaire est si abondante, on s’est habitué à cette dégradation et on ne sait plus reconnaître tous ces détails fondamentaux. Ce phénomène s’est accru lors des années 60 où le stylisme a pris le pas sur le fonctionnel avec par exemple Paco Rabanne qui va jusqu’à imaginer des vêtements en tôle. De nos jours, la plupart des grands créateurs s’inspire du passé et le réinterprète : il y a peu de création ex nihilo. Je préfère être créatif avec le savoir-faire et les matières, et non sur les coupes et les formes, qui ont déjà toutes été essayées. Certaines marques pointues sont en dehors de cette problématique du vêtement et se situent plus dans une démarche artistique. L’innovation dans les techniques, l’ingénierie et la matière est un nouveau créneau reposant sur un processus artisanal qui ne peut être copié et qui peut amener une relocalisation de la production dans les pays occidentaux.

éclectic n’a donc pas vraiment de démarche stylistique ? Si, mais elle ne se situe pas dans le vêtement en lui-même. La plupart de nos pièces sont très neutres, existent dans toutes les tailles et toutes les couleurs. Cela me permet d’habiller toutes les morphologies et d’être apprécié par toutes les nationalités. La démarche stylistique pour moi, c’est plutôt de conseiller la bonne pièce et de montrer à mes clients comment la porter et l’adapter au mieux à leur personnalité. Je préfère ce stylisme individuel à un stylisme de marque.

C’est valable aussi dans la représentation de la marque. On vit dans une société très labellisée et les gens ont de moins en moins envie d’être des panneaux publicitaires ambulants, et en plus de payer plus cher pour ça. Je suis plus favorable à une culture du « no logo » : c’est pour ça que la griffe sur les pièces éclectic est pratiquement vierge et poinçonnée sur une étiquette inversée, qui sert traditionnellement à montrer la matière.

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Pourquoi on ne recommence que maintenant à s’intéresser à la culture sartoriale ? C’est une question de génération : la génération X, née en gros avant 1980, a été très marquée par le sportswear, le streetwear.

La génération Y, élevée en jean et baskets, a voulu garder ce confort mais en cherchant à retrouver les codes de l’élégance traditionnelle et plus fonctionnelle des années 40/50. Avec la crise, on cherche aussi de plus en plus à acheter moins mais mieux et donc à s’intéresser davantage au produit : les hommes se sont rendu compte que dans leur vestiaire ils avaient au final quelques pièces fétiches qu’ils portaient tout le temps. Certains vont même les racheter quasi à l’identique quelques années plus tard si elles sont trop usées.

La veste de smoking en laine technique, qui résisterait même à une corne de rhinocéros: symbolique de l’alliance entre élégance et confort. Les hommes remarquent aussi quand ils essaient les vestes que des données dont ils ne tiennent pas vraiment compte, comme l’entoilage, changent radicalement la donne par rapport à la coupe et au tombé qui n’a rien à voir avec ce qu’ils peuvent trouver dans le prêt-àporter classique. Ils sont par contre de plus en plus tactiles et se rendent rapidement compte de tout le travail effectué au niveau des matières. Merci à Frank pour ses réponses !


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National Standard Standard français de la sneakers de qualité A votre avis, quelle est la plus grosse erreur qu’on commet lorsqu’on se trouve une nouvelle passion ?

Brûler les étapes. Qui n’a jamais été tenté, quelques semaines après la découverte des blogs et des forums de mode, de se dégoter les nouvelles Lanvin montantes vernies qui vont si bien à Killerdu92, qui tient le lookbook vedette de votre forum favori ?

En voilà un qui suit sûrement trop les forums de mode. Vous avez peut-être aussi voulu, lorsque vous étiez dans une humeur passagère plus maussade et mystérieuse, vous essayer au full black et aux dernières Rick Owens de EmoVampireOfTheNight, pour, comme lui, montrer à quel point vous êtes à la fois profond et insaisissable.

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S’orienter vers des pièces si pointues dès le début, c’est une erreur fatale aussi bien pour votre style que pour votre porte-monnaie. J’espère en tout cas vous convaincre à travers ce test de sneakers National Standard, qu’avant de vous lancer dans des pièces pointues, il vous faut d’abord apprendre à maîtriser vos basiques, qui peuvent être plus riches et polyvalents qu’il n’y paraît.

Quelques mots sur National Standard National Standard, c’est une marque française de sneakers que beaucoup d’entre vous connaissent déjà: c’est un peu une porte d’entrée sans risque dans l’univers des sneakers de luxe avec des formes pour toutes les morphologies (low, mid et montantes) et une offre qui se diversifie pour satisfaire de plus en plus de styles (desert boots et derbies sur la prochaine collection). Les designs sont traditionnellement associés aux Lanvin et aux Common Project.


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Test des National Standard Edition 3 La paire qui nous a été proposée est une paire de Low, inclue dans l’édition 3. On va pour ce test s’attaquer à un examen de base, un peu comme celui auquel se livre Gil dans son excellent article sur les sneakers pour homme.

La semelle Cousue, épaisse, consistante : c’est du solide. Et pour cause : elle est conçue justement dans la même usine italienne que les semelles Lanvin et Common Project. C’est maintenant plus ou moins un secret de polichinelle, qui donne quand même déjà un très bon aperçu de la qualité des matériaux de ces sneakers.

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Nombre de lacets Rien de spécial à dire sur l’épaisseur des lacets et de la place qu’ils peuvent occuper sur la chaussure, c’est très sobre… Deux types de lacets sont proposés : des lacets en coton ciré (ou waxé) et des lacets écrus, de la même couleur que la semelle. Ce détail peut paraître anodin, mais je vais y revenir plus en détail car il peut potentiellement changer radicalement le style de la chaussure en s’y prenant bien.

Mine de rien, c’est un peu du 2 en 1.

La matière On a du daim de qualité, comparable à ce qu’on peut trouver chez des sneakers de créateur. Rien de particulier à dire là-dessus non plus, c’est du solide et les oeillets des lacets en métal nous le confirment aussi.


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Le design La forme est épurée et comparable à celle des Lanvin et CP low. On retrouve l’embout de devant caractéristique des Lanvin, le contraste de matière en moins car il n’y a pas le cuir verni. Mais après, tout, si c’est une des différences qui fait que la paire vaut 145 euros au lieu de 350, il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour s’en offusquer.

Le design passe aussi par les couleurs, et j’aime beaucoup ce contraste de bleu marine /écru, authentique et décontracté. Il change du bleu marine / blanc immaculé caractéristique des Lanvin, que je trouve trop précieux et trop salissant. Un bon design en sneakers, c’est enfin du « less is more« : c’est pourquoi je n’ai pas vraiment compris la bande verticale écru contrastante au niveau de l’arrière. Je ne trouve personnellement pas qu’elle apporte une réelle valeur ajoutée. C’est le seul reproche, relativement mineur, que j’aurai à faire à ce modèle.

Les lacets Les lacets en coton waxé J’évoquais Lanvin tout à l’heure par rapport à la forme, à la semelle et à l’embout. Mais, vous le savez, Lanvin joue aussi sur le contraste de matière et aime faire briller ses sneakers.

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Eh bien c’est un peu ce que ces lacets apportent: un contraste de matière et de rendu lumineux très appréciable. Leur couleur contribue à faire un bloc d’une seule et même couleur (à part pour l’arrière du talon), où c’est bien la matière et la prise de lumière qui font la différence. Avec cette configuration, j’insisterai sur le côté précieux et je les porterai avec des tenues habillées un peu smart type pantalon en laine, blazer, chemise. Pour pousser le contraste et le côté décalé du dandy en sneakers, portez aussi pourquoi pas une pochette.

C’est en tout cas ce qu’avait proposé Lucas Ossendrijver dès son arrivée chez Lanvin en 2008 :

Une version smart mais déjà plus ordinaire, par Mr Porter :

Les lacets écrus

Ils donnent un côté plus authentique à la paire et la rapproche visuellement des Common Project en insistant sur le contraste écru / bleu marine.


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Le mieux est donc de jouer le jeu en utilisant les codes de ces sneakers qui, avec le cuir suédé, sont à la limite de la desert boots : chinos beiges, jeans bruts avec ourlet et trame selvedge apparente, chemise chambray. Voire éventuellement chemise à carreaux. Tout le vestiaire casual scandinave et typique de l’Américana peut s’y joindre sans problèmes. Pour illustrer mon propos, voici un petit shooting improvisé ce week-end en Bretagne :

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Conclusion: Good or not ? Si les puristes reprocheront à cette paire d’être trop inspirée des design Lanvin et CP sans rien apporter de nouveau, ceux qui veulent des sneakers basiques polyvalentes pour leur permettre de tester sans risques différents styles seront ravis. Le rapport qualité/prix est imbattable grâce à deux facteurs : tout ce qui surcharge inutilement une paire est mis de côté, pour ne garder que l’essentiel dans des matériaux de qualité; et, vous l’aurez deviné, National Standard n’a pas vraiment pour le moment les mêmes dépenses marketing que des marques comme Lanvin et Common Project. On paie donc davantage pour le produit à proprement parler que pour la publicité.


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PIOLA: LA SNEAKER EQUITABLE “Pasa Piola”, ça veut dire “stylé” en péruvien. Voilà d’où Piola, label de sneakers équitables fabriquées au Pérou, dans la lignée de Veja et autres Faguo, tire son petit nom. Semelle en caoutchouc naturel d’Amazonie péruvienne, toile en coton biologique Tanguis : beaucoup d’ingrédients caractéristiques de ce genre de sneakers.

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Une marque équitable de plus, pourquoi pas, mais qu’a t’elle de différent ? Le concept est très classique mais est appliqué de manière plus concrète que la concurrence. La démarche est extrêmement transparente et nous renseigne sur la répartition des fonds et les dispositifs prévus à chacune des étapes de la fabrication (par exemple la création de comptes épargne pour les producteurs). La fabrication est entièrement localisée, des producteurs de coton et de caoutchouc jusqu’aux entreprises de tissages, filages et teintures: elle est par ailleurs intégrée dans un programme d’éradication de la pauvreté de l’ONU baptisé Chemonics.

Tout est précisément chiffré, même si honnêtement je n’irai pas vérifier moi-même, c’est un gage de sérieux. Si vous êtes une énorme fouine, tout est à disposition. La marque a d’ailleurs l’honnêteté de nous indiquer d’elle-même les processus industriels et moins équitables, comme la teinture. Evoquons aussi le parcours intéressant du fondateur qui, après une école de commerce, a rejoint une ONG au Pérou pour mûrir son projet et y trouver les bons interlocuteurs. Pour l’instant, Piola séduit les multimarques: lancée au printemps dernier, elle est déjà distribuée chez Agnes b., Kiliwatch et Kollektor.

De l’équitable d’accord, mais est-ce que j’y gagne au change moi aussi ? Personnellement quand j’entends équitable, je suis ravi de me donner bonne conscience, mais je n’espère jamais trouver sur ce marché les meilleurs rapports qualité/prix. Pourtant, cette paire de Madre Dios a écarté mes idées reçues. D’abord une combinaison de couleurs à la fois subtile et facile à porter, qui a déjà fait ses preuves chez bien des sneakers de luxe.


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Piola propose justement un positionnement “sneakers équitable de luxe” : à 65 euros la paire en toile, ça reste relativement raisonnable par rapport à la concurrence. La toile est de bonne qualité, le fait que les fibres soient plus épaisses que la normale (2mm contre 6mm) me conforte dans cette idée. Les semelles sont fabriquées selon un concept similaire à la marque Veja, c’est à dire à partir de caoutchouc naturel des forêts amazoniennes. Le montage en bout de pied change un peu de l’embout classique à la converse.

Leur ligne est plutôt fine et rappelle celle des classiques Quelques défauts vraiment mineurs constatés sur la paire, mais c’est bien pour chipoter.

Le logo est plutôt discret, ici les surpiqûres oranges n’apportent cependant pas le meilleur contraste possible.

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Les lacets sont un peu large par rapport à la finesse générale de la chaussure.

Verdict ? En bref, on recommande. En plus de nous donner bonne conscience de manière très transparente, elles s’en tirent avec un bon rendu et un bon rapport qualité/prix face à la concurrence, équitable ou pas.

Faciles à porter avec le jean selvedge de base (APC New Standard ici).


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Voici quelques exemples de tenues. Il est possible de les porter en hiver mais elles seront bien plus agréables en été dans des tenues décontractées.

Pour commencer voici le look proposé par la marque. C’est vraiment du très classique. L’aspect bicolore de la sneaker est rappelé avec le contraste entre la chemise et le jean gris. C’est une bonne idée d’avoir pris un jean gris clair slim: le contraste aurait été trop violent entre le blanc des sneakers et un jean bleu brut.

Sur cette tenue on reste dans les mêmes tons, et les couleurs sobres de la paire testée suffiront à calmer la vivacité du cardigan et du chino.

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La marque propose aussi des modèles à couleur dominante blanche qui iraient bien avec ces looks plus travaillés.


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Et avec la paire blanche/bleu marine, je vois bien les deux looks suivants :

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La mode en Chine Rencontre du Lotus Bleu

L’arrivée en Chine est au premier abord déconcertante d’un point de vue vestimentaire…

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La mode chinoise vue de la rue. Même si montrer qu’on a une bonne bedaine est symbole d’opulence et de statut social (le mec sur la photo a donc +10 en charisme et +20 en séduction), la mode en Chine a tendance a adopter des critères plus occidentaux. Cependant, elle n’est globalement pas un sujet de préoccupation pour des pékinois. Et quand on a un salaire moyen de 5000 yuan par mois (500 euros), ça peut se comprendre. C’est seulement chez les étudiants et jeunes adultes que les basiques d’une tenue sont parfois respectés (proportions, couleurs, fit). Le confort joue aussi : en été avec en moyenne 35 degrés, une humidité et une pollution oppressante, on en devient tout de suite légèrement moins scandalisé de voir des crocs à tous les coins de rue. Avec cette moiteur, on valorise d’autant moins les belles chaussures, et il devient tout aussi difficile de porter des superpositions (layering).

La mode chinoise est un peu à l’image de sa culture actuelle : en manque de repère entre des influences occidentales, japonaises et coréennes. Certains pékinois tentent des coiffures et des colorations exhubérantes comme les japonais et portent comme les coréens de l’archi-cintré faussement décontracté.

Pourtant, la garde-robe est la même que chez nous : tee shirts, pantalons, shorts etc… mais c’est bien là que le démesurément clinquant et la trop forte volonté d’imiter les autres gâchent tout. La contrefaçon est très présente : Pékin regorge de marchés, fréquentés par les touristes, remplis de fake polos Ralph Lauren, Abercrombie, tee-shirts Diesel et d’une quantité d’autres banalités overpricées que même en original on se garderait de toucher… même avec un bâton.


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Les marchés de contrefaçons C’est ce que vous trouverez en tout cas au Yashow market, au Silk market et au Pearl market : les trois malls pékinois les plus connus des expats. Une profonde perte de temps car on vous proposera des prix ridiculement élevés, pour la Chine, pour des articles sans intérêt , sous prétexte de la présence de la griffe contrefaite:

« Authentic Ralph Lauren sir ! Top quality ! And just for you because you are my friend, only 500 yuan ! » (50 euros)

Cette contrefaçon plus ou moins fidèles aux originaux, de visu, n’est que la face visible de l’iceberg. Dès lors qu’on s’aventure dans des marchés moins connus, on en trouve des choses plus étonnantes sous la forme d’une quantité de tee-shirts graphiques. Au premier abord beaux et bien coupés et vendus pour une bouchée de pain (entre 3 et 5 euros). Le souci ? Sur un imprimé un peu potable, on trouvera souvent un beau logo Prada, Burberry, Dior et même indistinctement Puma fait de paillettes, clous, denim, j’en passe et des meilleures.

Do you speak Perroquet ? En plus de cette preuve évidente de « sobriété », on trouvera souvent des lignes de textes en anglais, comptant une devise qui ne veut rien dire… ou un empilement de mots sans aucun sens. Pêle mêle j’aurai vu des « I love livingness » ou encore un tee shirt porté avec fierté avec des mots comme « Choux fleurs », « fer à repasser » et « perroquet » éparpillés de part et d’autre. Les devises des tee-shirts n’ont aussi souvent rien à voir avec leur porteur : un énorme pékinois, 1M90, 85Kg crâne rasé, avec un tee-shirt rose proclamant «Put on your dance shoes ».

Bref, à méditer si vous avez des vêtements avec des signes asiatiques. 162

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Mais alors, que garder de la mode chinoise ? La plupart des chinois bien habillés que j’ai vu jouaient la sobriété : tee bien coupé unis avec un col un peu évasé et des coutures subtiles, short, chino ou jean bien coupé, et baskets en toile.

Un combo qui marchait bien en septembre : tee blanc uni ou au graphique bien choisi, chino beige, sneakers montantes foncées (quasiment absentes en juillet avec la chaleur) ou sneakers basses bien colorées. Quelles étaient les pistes en été pour jouer sur la sobriété à Pékin avec 35 degrés bien étouffants ? Etant particulièrement sensible à la chaleur, j’ai voulu faire d’une pierre deux coups et après m’être perdu dans les fakes, je me suis rendu à Uniqlo (quartier des ambassade de Sanlitun). L’Uniqlo local est environ 30 à 40% moins cher que celui d’Opéra : vous pourrez y trouver pour environ 6 euros des tee shirts col V et col rond légers et bien coupés dans la gamme Silk Dry beaucoup plus confortables que les tee-shirts en coton de base.

Cette technologie Dry existe aussi pour les caleçons et les soquettes, ce qui lors des pics de chaleur à 40 degrés n’est franchement pas négligeable. Vous trouverez aussi quelques chinos et pantalons en lin pour 15-20 euros.

Le sur-mesure à Pékin Si vous voulez sortir, il vous faudra des chemises. C’est là qu’être à Pékin va vous servir grâce à sa pléthore de tailleurs « sur-mesure » (en réalité c’est quasiment toujours de la demi-mesure). La plupart des expatriés vont à « Jessica Tailor », situé au deuxième étage du Yashow market.

Les endroits fréquentés uniquement par les expats sont souvent synonymes d’attrapetouristes et de prestations overpricées. Ici, ça

s’explique par le fait que les chinois valorisent énormément le port d’une marque, et ne sont donc pas intéressés par des tailleurs no name. Les prix sont extrêmement compétitifs : 12 euros la chemise en coton, 18 euros la chemise en lin, 30 euros le pantalon en lin et environ 70-80 euros le costume. D’autres articles sur http://jamaisvulgaire.com

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Seule contrainte ? Avoir une idée extrêmement précise de ce qu’on veut, parfois au centimètre près, et ne pas hésiter à l’imposer contre l’avis des tailleurs. Beaucoup de matière sont sans intérêt, du fait de leur qualité ou de leur motif et la conception d’une bonne coupe peut parfois diverger.

Des catalogues sont disponibles pour chercher l’inspiration, mais il faut aimer le style La Redoute/ 3 Suisses

Les possibilités de personnalisation sont bonnes : on peut faire refaire un vêtement avec les tissus disponibles (je me mords les doigts de ne pas avoir emporté quelques chemises bien coupées) et le choix de couleur est plutôt vaste.

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J’ai fait faire un pantalon en velours côtelé à partir d’un APC New Standard et la coupe est parfaitement reproduite, les finitions étant perfectibles (deux trois fils qui pendent par ci par là, mais rien de rédhibitoire).

Les coutures du New Standard sont plutôt bien imitées, même si la qualité des finitions est à revoir:

Autre exemple: un pantalon en lin, qui m’a bien été pratique pour supporter l’été sans pour autant toujours me ballader en short.


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Celui-ci a été fait selon un pantalon H&M dont les coutures ont encore une fois été plutôt bien reproduites.

Si vous voulez absolument un tee-shirt graphique, car certains sont vraiment très beaux et dépourvus des travers que j’ai cité précédemment, il vous faudra fouiller sûrement des heures dans des marchés de 16 étage de 150m² chacun comme le Tianle Market, situé en face du zoo. Vous pourrez vraiment trouver des perles qu’on vous enviera en France… avec de la persévérance

Au Tianle Market, tout s’achète pour une bouchée de pain: les tee-shirts sont à 3 euros et les chiots à 7 euros, soit le prix d’un poulet rôti. « Coincidence ? Je ne crois pas » pourraient dire les mauvaises langues.

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Beaucoup de contrefaçons encore pour les chaussures: par exemple les Musa de Paul Smith ou des chaussures bateaux de Louis Vuitton. Vous pouvez vous permettre de ne pas être vraiment sélectif, si par exemple vous cherchez de simples chaussures en toile histoire de subir un peu moins la chaleur locale. Par contre, si vous cherchez de la qualité en chaussure, il vous faudra comme pour les tee-shirts trier le grain de l’ivraie . Au Tianle market, rendez-vous au B1, dans le batiment C, qui propose des stands remplis de vêtements coréens, comme ceux qu’on peut trouver sur YesStyle ou Zinif parmi lesquels un shop (dont j’ai malheureusement oublié de noter la référence) avec des brogues d’un rapport qualité prix exceptionnel (20 euros).

J’ai eu la chance de trouver une très bonne paire au Wudaokou market : des derby en daim bleu electrique avec des coutures fiables et une semelle en cuir de bonne facture, le tout pour 18 euros. Sur ce marché d’une quinzaine de stands de chaussures, proposant chacun une quarantaine de modèles, il y avait à tout casser une dizaine de modèles intéressants.


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Dès qu’on s’éloigne du fake grossier, tout va mieux C’est ce que je me suis dit après avoir acheté ces deux pompes sûrement bien inspirées d’un obscur lookbook, mais moins grossières que le polo Ralph Lauren du coin. C’est aussi ce que j’ai remarqué en me rendant à une boutique de tee-shirts graphiques à Shanghai intitulée LU96. « Integrating Chinese traditional culture into forms of modern life. » Stylé à l’ouest mais fidèle à l’est: c’est leur crédo, difficile de mieux le résumer.. et si les autres créateurs chinois y arrivent aussi bien : ça risque de devenir intéressant dans les prochaines années.

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Stockholm Sweded: Les marques

Qui d’entre nous n’a jamais eu une semaine de répit, qui arrive comme cela de manière un peu imeprévue Un peu casanier de nature, mon raisonnement habituel aurait été de passer une semaine au chaud sur Fallout New Vegars et rythmée par quelques sorties. J’ai plutôt opté un peu à l’arrache pour le dépaysement en partant seul une semaine à Stockholm, en Suède

Vous qui avez déjà lu nos nombreux guides d’achats (manteaux, vestes, hoodies, back to basics), vous connaissez tous les joyaux qu’on peut y trouver. Une brève piqure de rappel et quelques recommandations pour tirer profit de votre séjour: Maintenant, du fait d’études assez chargées et d’un travail assez lourd sur ma boutique, je ne ferai pour le mmoment qu’un teaser: cela vous permettra aussi de prendre le temps de considérer, pourquoi pas de vous rendre sur place, car je vous donnerai également toutes les indications pratiques pour un séjour optimal.

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Acne

Le passage incontournable, c’est d’abord le flagship Acne, sur Normmalstorg. D’une part les prix sont beaucoup plus intéressants qu’en France: vous pourrez y trouver le mythique blazer Aktie à moins de 300 euros, et une variété sans équivoque de jeans Mic.


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Filippa K

Filippa K est une bonne alternative, dont vous avez sûrement déjà entendu parler si vous êtes un visiteur assidu de FrenchTrotters.

J’y retiens leurs tshirts, leurs pulls grosses maille et leurs desert boots Ces deux shops ont un cadre très classique et aseptisé

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Whyred

J’ai trouvé plus de personnalité au flagship Whyred, près de Biblioteksgatan: à l’image de leurs vêtements il est beaucoup plus coloré et plus marqué.

Leurs chemises à carreaux et leurs hoodies sont des valeures sûres


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Urban Outfitters

L’étape indispensable, le grand multimarque qui manque vraiment en France, c’est Urban Outfitters où vous trouverez une excellente sélection allant de APC à Won Hundred (dont la coupe est vraiment exceptionnelle), en passant par les fameux Dr Denim

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Our Legacy/ Tresbienshop (Hornsga-

La marque casual suèdoise dispose d’une boutique sur Hornsgatan, dans Sodra et partage une seconde boutique avec le fameux shop online Tresbienshop.


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Stockholm Sweded: Guide d’achat J’ai fais un assez gros tri pour ne retenir que des pièces vraiment typiques de la suède, même si certaines (genre les gilets grosses mailles) se sont pas mal répandues en France cette saison.

J’ai également pris trois marques typiques de la mode scandinave, que vous trouverez soit en ligne, soit par exemple à French Trotters, rue vieille du temple dans le marais.

Our Legacy Le blazer court deux boutons, un basique renouvelé de collections en collections chez Our Legacy. La coupe est impeccable, ajustée pile comme il faut, et il est assez court pour convenir aux petites tailles (1m70-1m75) La matière est douce et fluide. J’ai en tout cas vraiment été étonné de voir à quel point une coupe si peu ajustée pouvait en fait convenir à une petite taille comme moi. On la portera par contre avec un seul bouton fermé, pas comme sur la photo

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Un autre basique lui aussi adapté aux petites tailles. Personnellement je préfère les porter sans boutonner au moins les 2 boutons du bas, histoire de mettre en valeur la ceinture ( je parle d’une ceinture fine avec une couleur subtile évidemment, pas une fausse DG) Beaucoup de combinaisons possibles, si vous avez oublié lesquelles voici une petite piqûre de rappel : http://www. bonnegueule.fr/le-style-se-leve-a-lest-il-nest-jamais-vulgaire-et-se-couvre-un-peu-plus/

Whyred Une chemise à carreaux dont la nuance de couleurs m’avait interpellé et qui rend particulièrement bien en vrai. A porter avec du gris, du beige ou du bleu marine.

La coupe droite ne convient cependant pas vraiment aux petites tailles dans le cas présent. J’ai choisi ces chaussures pour leur couleur unique grise/bleu ciel, en terme de couleur elles peuvent s’accorder aussi bien avec un pantalon chino beige qu’un jean brut indigo.

Une nuance et un contraste que j’ai beaucoup aimé et qui seront parfaits pour l’été


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Un autre basique de chez Whyred, le hoodie en molleton gris avec fermeture asymétrique.

Une pièce originale, mais avec laquelle on ne peut malheureusement pas vraiment faire de superpositions

Filippa K Un cardigan grosse maille avec une couleur très neutre qui permet pas mal de liberté: on pourra le porter sans problème avec une chemise à carreaux colorée, et éventuellement avec un cardigan fin pour compléter.

Attention par contre à ce que vous porterez par dessus: pas de veste ni de blouson évidemment, vous pouvez cependant choisir un manteau long, de préférence peu structuré et fluide.

Les tees sont de très bonnes références et valent largement les Acne, pour moi la forme du col (U neck contrairement à ce que la référence indique) est parfaitement proportionnée:

Elle passera parfaitement simplement sous un blouson ou en superposition sous une chemise chambray une chemise à carreaux un peu plus bariolée grâce à sa couleur très neutre

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Comment j’achète à -40% depuis 2 ans en Corée du Sud

Mes débuts avec les eshops Comme beaucoup d’hommes, j’aime acheter sur internet : ça m’évite de perdre du temps en boutique, de négocier avec les vendeurs. En plus, je connais déja ma taille pour certaines marques donc je suis certain de ne pas me tromper et je peux comparer d’un coup d’oeil l’ensemble de l’ offre disponible pour un même produit Mais ce n ‘est pas toujours aussi simple : certains sites sont vagues sur les mesures, proposent des vêtements trop chers par rapport au prix en magasin ou des tailles trop grandes. Cela m’a poussé il y a quelques années à acheter coréen. J’ai commencé avec Yesstyle : les produits y sont peu chers, bien coupés et proposent une foule de petites tailles. En plus, on y trouve des tableaux de mesures en centimètre, ce qui limite largement les erreurs à l’achat.

Pourquoi en particulier les sites coréens Car c’est un peu un Japon bis en terme de mode : les morphologies asiatiques sont élancées et demandent donc des vêtements à la coupe impeccable. Si vous avez une morphologie vraiment fine qui vous oblige à viser des marques haut de gamme pour trouver des vêtements suffisamment cintrés, alors visez les marques coréennes. Sachez qu’une chemise comme celle-là est la norme sur ces sites et vous coûtera 11 euros, certes frais de port non inclus mais vous avez quand même de la marge pour vous faire un petit stock.

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On y déniche toujours des coupes et des détails originaux et souvent introuvables en France, à part dans des enseignes coréennes haut de gamme comme Woo Young Mi.

Certains reprennent même directement les tendances les plus actuelles (attention, il ne s’agit évidemment pas de contrefaçon).

Apres quelques mois d’achats, je tombe un peu par hasard sur un autre site : Gmarket Je suis un peu choqué au début : j’y découvre une sacrée différence en terme de prix par rapport à Yesstyle. Et moi qui pensait à l’époque que c’était déjà un très bon rapport qualité/prix…


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Qu’attend t’on donc pour se ruer dessus ? Ces prix hyper avantageux s’expliquent par l’absence d’intermédiaires : Gmarket nous met la plupart du temps directement en relation avec les usines et ateliers eux-même. J’ai ainsi pu grâce à Gmarket commander depuis deux ans et demi des centaines de produits et, grâce à l’expérience accumulée, proposer mes services aux clients de mon ancien eshop, JamaisVulgaire. En deux ans et demi, voici quelques unes des difficultés que j’ai pu rencontrer et qui m’ont pris un certain temps à résoudre :

Avec un peu de jugeotte – et beaucoup de temps- c’est possible. Mais sans une méthode rigoureuse pour le faire, on est rarement à l’abri des erreurs et j’ai eu des surprises désagréables sur mes premières commandes.

D’autre part prendre ses mesures de la bonne manière, il est logique de ne pas prendre ses mesures de la même manière quand on veut acheter une chemise que lorsqu’on veut acheter une veste ou un manteau. Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’une chemise se porte plus près du corps qu’un manteau ou qu’une veste, et qu’il faut donc selon les cas de figure confronter ses mesures à celles du tableau de manière différente.

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Le choix pléthorique Gmarket est l’équivalent d’eBay coréen et possède donc un nombre de références astronomiques : qui vont de la veste parfaite avec le détail qui tue à 50 euros jusqu’à la énième contrefaçon de polo Lacoste. Il vous faudra des méthodes de tri solide et des astuces pour identifier en quelques minutes des centaines de produits qui pourraient vous convenir. Vous perdrez sans cela des heures à aller de faux tee-shirts Armani en faux jeans Diesel.

La logistique Gmarket, en plus d’être un site web, est une plateforme logistique qui regroupe les produits des fournisseurs et les envoie ensuite dans le monde. Cette chaîne logistique compliquée implique des approximations au niveau du calcul des frais de port qui peuvent vous faire perdre du temps et de l’argent si vous n’êtes pas vigilants. Rassurez-vous : les corriger ne prend que quelques minutes une fois que vous savez précisément où vous rendre dans une interface un peu compliquée : soit vous prendrez l’habitude, mais ça sera laborieux, soit vous pouvez vous laisser guider…


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