Zakhari, National Institute on Alcohol Abuse andAlcoholism, Rockville, Md. ..... require an extremely large, population-based, long-term, prospective, follow-up ...
SPECIAL SUPPLEMENT * SUPPLEMENT SPECIAL
Moderate drinking and health: Report of an international symposium* Mary Jane Ashley, MD; Roberta Ferrence, PhD; Robin Room, PhD; James Rankin, MD; Eric Single, PhD D oes moderate alcohol consumption confer specific health benefits on the user and thus on society? Does it carry specific health risks? What exactly is "moderate" alcohol use, and what determines it in an individual and in a population? Moderate Drinking and Health: An International Symposium of physicians, scientists and policymakers, held in Toronto, 29 April to 1 May 1993,' addressed these and related questions. The meeting culminated in the development of a joint policy statement by the Addiction Research Foundation of Ontario and the Canadian Centre on Substance Abuse - Moderate Drinking and Health (Appendix 1) - to assist physicians and policymakers. The statement accompanies this report of the evidence and arguments presented at the meeting. This summary covers potential benefits and risks, and the parameters and determinants of moderate drinking, as well as the implications of this information for individual consumers, physicians and other health care providers, researchers and policymakers.
Health benefits and risks of moderate drinking Cardiovascular benefits In his review of benefits, Dr. Rodney Jackson said that epidemiologic studies have consistently suggested from one drink that moderate alcohol consumption has a proevery other day to about five drinks a day tective effect with respect to coronary heart disease and ischemic stroke. Cardiovascular diseases are the leading group of diseases causing death in Canada. In 1991, they accounted for 39% of all deaths, more than all cancers, external causes (accidents, violence and poisonings) and other disease groups.2
In the absence of evidence from randomized trials, will remain about the validity of the observed association. However, Dr. Jackson's review of epidemiologic studies, which focused on possible alternative explanations, indicated that the weight of evidence is now beyond reasonable doubt: although the association beconcern
Dr. Ashley is in the Department of Preventive Medicine and Biostatistics, University of Toronto; Drs. Ferrence and Room are with the Addiction Research Foundation, Toronto; Dr. Rankin was with the Inter-Departmental Division of Drug and Alcohol Studies, Faculty of Medicine, Univeristy of Toronto; he is now in the Faculty of Medicine, University ofSydney; and Dr. Single is with the Canadian Centre on Substance Abuse, at the University of Toronto.
Other contributors: Salme Ahlstrom, Social Research Institute of Alcohol Studies, Helsinki, Finland; Peter Anderson, Prevention of Alcohol Abuse Programme, World Health Organization, Copenhagen, Denmark; Susan Bondy, Addiction Research Foundation, Toronto, Ont.; Sally Casswell, Alcohol and Public Health Research Unit, University of Auckland, Auckland, New Zealand; Michael Criqui, Division of Epidemiology, University of California at San Diego, La Jolla, Calif.; Mary Dufour, National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, Rockville, Md.; Kaye Fillmore, Institute for Health and Aging, University of California, San Francisco, Calif.; David Hawks, Addiction Studies Unit, Curtin University of Technology, Perth, Australia; Rodney Jackson, Department of Community Medicine, University of Auckland, Auckland, New Zealand; Lynn Kozlowski, College of Health and Human Development, Pennsylvania State University, University Park, Pa.; Paul Lemmens, Department of Medical Sociology, University of Limburg, Maastricht, Netherlands; Klaus Makela. Finnish Foundation for Alcohol Studies, Helsinki, Finland; Marion Nestle, Department of Nutrition, New York University, New York, NY; Kari Poikolainen, National Public Health Institute, Helsinki, Finland; Evelyn Vingilis, Health Intelligence Unit, University of Western Ontario, London, Ont.; Douglas Weed, National Cancer Institute, Rockville, Md.; Alex Wodak, Alcohol and Drug Service, St. Vincent's Hospital, Darlinghurst, Australia; Samir Zakhari, National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, Rockville, Md. * This symposium was sponsored by the Addiction Research Foundation of Ontario, the Canadian Centre on Substance Abuse, the InterDepartmental Division of Drug and Alcohol Studies and the Department of Preventive Medicine and Biostatistics, Faculty of Medicine, University of Toronto, with funding from the Health Policy Directorate, the Health Promotion Directorate, and the National Health Research and Development Program of Health and Welfare Canada, the Heart and Stroke Foundation of Canada, the Heart and Stroke Foundation of Ontario, and the Health Promotion Branch and the Public Health Branch of the Ontario Ministry of Health. > aux buveurs selon les re'sultats de recherches, a ete pre6paree par Mmes Ashley et Ferrence, et MM. Rankin, Room et Single.
On peut se procurer la de'claration en communiquant avec le Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (112, rue Kent, bureau 480, Ottawa, Canada KIP 5P2) ou la Fondation de la recherche sur la toxicomanie (33, rue Russell, Toronto, Canada M5S 2S1). SEP'TEMBER 15, 1994
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d'entrainer des consequences negatives. Pour bien des aux dommages les moins eleves, que ce soit pour les ineffets negatifs possibles de I'alcool par exemple, le dividus ou pour une societe. Au contraire, ce sont des risque de cancer du sein chez la femme, le risque d'hy- lignes directrices generales sur la reduction du risque de pertension ou la conduite avec facultes affaiblies il dommages pour le buveur et pour son entourage. est difficile de definir quelle est la limite inferieure. Le Comme on l'a mentionne, on a remarque que le risque parfait equilibre depend de divers facteurs, notamment le de coronaropathie etait limite meme chez les personnes sexe, l'age, le regime alimentaire, le patrimoine gene- qui boivent de petites quantites 'a quelques reprises tique et le milieu. chaque semaine. Quant aux autres consequences negatives pour la sante et la societe, la regle de base est - de petites quantites 'a chaque occasion et moins d'occasions de boire. Les resultats de nombreuses etudes sur la consomPlusieurs pays, y compris l'Australie, le Canada, le mation d'alcool et la mortalite totale prennent la forme Royaume-Uni et les Etats-Unis, ont propose des lignes d'une «courbe en J>> oiu le creux de la mortalite totale directrices sur la consommation d'alcool qui causerait correspond 'a de faibles quantites d'alcool et les hausses peu de risques chez les individus. Ces lignes directrices significatives 'a une consommation importante. La forme precisent les limites maximales sous lesquelles le risque de la courbe varie selon les populations, traduisant les de dommages est minimal. Habituellement, ces lignes traits socioculturels et le mode de vie propre a chacune. directrices preconisent entre un et trois verres par jour, Lorsqu'une faible consommation est liee 'a une faible les limites inferieures s'adressant ordinairement aux mortalite globale, la diminution de la mortalite est femmes, et signalent les groupes et les circonstances o'u causee en grande partie par les repercussions sur la coro- il vaut mieux eviter de boire. naropathie. Ainsi, il n'existe peut-etre aucune reduction Ces lignes directrices visent a reduire la consommanette du risque qui soit causee par la moderation dans tion d'alcool 'a risque eleve et les consequences econobien des populations, tout specialement dans les pays en miques, sociales et de sante negatives qu'elle entraine. developpement, oiu les taux de coronaropathie sont deja Pour des raisons de sante, les personnes qui boivent plus faibles, en raison de regimes alimentaires sains, du faible que les limites prescrites devraient se moderer, mais taux de tabagisme et du niveau eleve d'activite physique. celles qui boivent moins ne devraient pas pour autant Les principales causes de deces, pour lesquelles la augmenter leur consommation. consommation d'alcool est un facteur de risque majeur, La mesure dans laquelle ces lignes directrices s'apcomprennent les accidents et la violence, certains can- pliquent aux habitants d'autres pays, tout specialement cers, la cirrhose et l'accident cerebrovasculaire duf 'a une les pays moins developpes, n'est pas certaine. Les recomhemorragie. Pour ces causes de deces et d'autres liees 'a mandations quant aux quantites 'a faible risque devraient l'alcool, le risque est plus grand si la consommation aug- tenir compte des contextes socioculturels et des modes de mente. En outre, chez les jeunes adultes, la mortalite to- consommation d'alcool dans une societe donnee. tale augmente si la consommation s'accrolt. Les deces Neanmoins, il existe des circonstances oiu il n'est causes par une maladie du coeur sont rares chez les pas recommande de boire, notamment dans le cas de cerjeunes, et l'augmentation des pertes de vies humaines, taines maladies et troubles psychologiques et physiques; meme si la quantite d'alcool est faible, annulle toute lorsqu'on prend certains medicaments et psychotropes; diminution du risque de mortalite due 'a une coro- si l'on fait fonctionner une machine ou que l'on conduit naropathie chez les jeunes. un vehicule; quand on est responsable de l'ordre public ou de la securite; et si l'on manipule des armes 'a feu, La consommation d'alcool a faible risque de 1'equipement ou des substances toxiques ou dangereuses. Sauf l'eventuelle diminution du risque de coronaropathie qu'entralne la consommation de petites quan- L'incidence des politiques tites, il n'existe aucune raison majeure pour la sante physique de boire de l'alcool. Dans les societes ou l'alToutes les societes oiu l'on boit emploient une cool fait communement partie de la vie sociale, la plu- gamme de strategies pour minimiser les dommages lies 'a part des gens ne boivent pas de boisson alcoolisee pour 1'alcool. Les politiques officielles les plus efficaces sont des raisons medicales, mais bien pour le plaisir d'etre en celles qui influent sur le milieu ou la demande d'alcool groupe et leur propre satisfaction ou pour se reconforter. chez les buveurs, notamment des politiques de taxation L'important pour chaque buveur, c'est de trouver le par- et de prix, la reglementation sur l'acces 'a l'alcool (y fait equilibre entre les avantages que lui procure la bois- compris des limites quant aux conditions et aux heures son et la probabilite croissante des dommages dus 'a une de vente, la modification du milieu oiu l'on boit et un age plus grande consommation. Ainsi, les recommandations minimum legal pour boire), et des mesures contre la sur les quantites 'a faible risque ne sont pas des enonces consommation d'alcool dans des circonstances dansur les quantites optimales d'alcool qui correspondent gereuses, comme la conduite d'un vehicule. 826
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On pourrait modifier les strategies visant a informer In n'y a aucune raison d'assouplir les politiques de reglementation sur l'alcool malgre la diminution possible les consommateurs des consequences possibles de I'aldes risques de maladie causes par une faible consom- cool pour qu'elles tiennent compte des resultats de recherches sur la diminution eventuelle du risque de mation. coronaropathie. On manque encore d'information cle, et Tout d'abord, bon nombre de ces strategies visent d'autres recherches sont essentielles. L'information les jeunes buveurs, les buveurs excessifs et ceux qui necessaire a une vue d'ensemble devra comprendre: les boivent dans des situations 'a risque eleve - groupes ou quantit6s d'alcool qui ont le plus de chance de reussir a la reduction nette des risques dus "a la consommation reduire le risque de coronaropathie tout en minimisant d'alcool n'apparaltra probablement pas. Ensuite, des les autres dommages; les sous-populations oiu le risque politiques moins ciblees, comme les taxes et les prix, ont sera probablement reduit, et les situations oiu meme la une incidence majeure sur la consommation des buveurs consommation d'une tres petite quantite d'alcool peut excessifs et les taux de maladie et de deces lies a l'alcool. entralner des dommages. Cette evaluation de l'informaParce qu'elles sont rentables, les politiques de taxation tion sur la consommation moderee d'alcool et la sante constituent une importante strategie de reduction des devrait etre revue a intervalles reguliers et revisee a dommages. Meme si ces politiques augmentent le risque mesure qu'on dispose de nouvelles donnees. de coronaropathie chez les petits buveurs parce qu'ils boivent moins, ces effets sont probablement compenses Les meilleurs conseils 'a donner aux personnes par la diminution des dommages lies a l'alcool chez tous qui boivent peu les buveurs. Puisqu'on peut facilement prouver que La consommation d'alcool entralne divers problel'augmentation de la consommation des buveurs moderes s'accompagne d'une hausse chez les buveurs excessifs, mes sociaux et pertes de vies humaines et elle se repertoute recommandation visant a faire augmenter la con- cute sur la sante. Les lignes directrices qui suivent traisommation totale d'alcool dans la population en general tent des modes de consommation d'alcool qui risquent peu d'entramner des consequences negatives. serait vraisemblablement contre-indiquee.
Etant donne" la diminution possible des risques chez les 1. En regle ge'ne'rale, personne ne devrait boire plus de personnes qui boivent peu, il y a lieu de pre'coniser deux consommations standard parjour. qu'on remplace la consommation a' risque ele've' par la Cette ligne directrice a ete elaboree par la Fondaconsommation aifaible risque. tion de la recherche sur la toxicomanie et approuvee par 1i faudrait foumir aux consommateurs de l'informa- le College royal des medecins et chirurgiens du Canada, tion pertinente sur la quantite d'alcool ethylique que l'Association medicale canadienne et la Societe medicontiennent les boissons alcoolisees. Ainsi, les consom- cale canadienne sur l'alcool et autres drogues. Cette mateurs et les serveurs eviteraient l'ivresse, les conduc- limite est fixee d'apres des quantites acceptables pour teurs pourraient etre certains de respecter les niveaux les hommes adultes de corpulence moyenne et en bonne d'alcoolemie prescrits pour la conduite, et les buveurs sante. Les risques pour la sante sont minimaux si ce disposeraient d'information fondamentale sur la quantit6 niveau est respecte. Une consommation standard cond'alcool qu'ils prennent. On pourrait inciter les buveurs tient environ 13,6 grammes d'alcool, soit 12 on de biere a remplacer les boissons fortes par des boissons a faible ordinaire (5 % d'alcool), 5 on de vin de table (12 % d'alteneur en alcool (par exemple, des bieres faibles en al- cool) ou 1,5 on de spiritueux (40 % d'alcool). cool au lieu de bieres ordinaires). Les programmes d'intervention des serveurs pourraient conseiller aux ex- 2. Des quantites inferieures conviennent a des groupes ploitants de bars et de tavemes d'avoir et de promouvoir precis. des boissons de teneur alcoolique faible. Les reglements Des limites inferieures sont conseillees a certaines sur les permis de vente d'alcool pourraient exiger que les etablissements licencies aient des boissons faibles en al- personnes en raison des diff6rences de poids corporel, de cool. Mesure peut-etre plus importante encore, on pour- la composition corporelle et du metabolisme. Une seule rait instaurer des politiques de taxation pour preconiser consommation par jour peut etre reliee a un risque eleve les boissons faibles en alcool, comme la biere, le vin et de cancer du sein chez la femme. Dans d'autres circonstances, comme l'allaitement maternel, la consommation meme les spiritueux de teneur alcoolique faible. doit etre reduite, meme chez les buveurs a faible risque. Les messages de sensibilisation ne devraient pas Par ailleurs, on recommande des limites reduites aux recommander en getneral aux personnes qui s'abstien- personnes de faible poids et a celles qui n'ont pas l'habinent en ce moment de commencer a boire afin de re- tude de boire. duire le risque de coronaropathie ni a celles qui ne 3. Les personnes qui s'abstiennent en ce moment ne boivent pas re'gulierement de commencer a le faire. SEPTEMBER 15, 1994
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devraient pas commencer a boire pour reduire leurs 8. Ilfaut conseiller auxfemmes enceintes de s 'abstenir. risques d'avoir des problemes de sante. Cette recommandation est fondee sur le risque du On ne connait pas encore le mode exact de consom- syndrome d'alcoolisme foetal (SAF) et des effets de l'almation d'alcool a faible risque qui est lie a une reduction coolisme foetal (EAF). On n'a pas encore fixe de seuil maximale de la coronaropathie. Pour la plupart des person- precis au-dela duquel le risque de SAF ou d'EAF est nes qui s'abstiennent, sinon toutes, les risques lies a I'al- prouve beaucoup plus eleve. On n'a pas non plus defini cool depasseraient toute reduction du risque de contracter le risque lie a des petites quantites qui entraine une issue une coronaropathie. Meme si certains reussiraient ainsi a defavorable de la grossesse. Certains resultats d' etudes reduire leurs risques, les abstinents devraient envisager demontrent les effets negatifs d'une consommation pred'autres moyens moins dangereux, comme des exercices natale , d'autres, pas. Le fait de boire a l'oclegers et reguliers et un regime reduit en matieres grasses. casion et celui de prendre de l'alcool pendant le premier trimestre de la grossesse semblent etre des comporte4. Les personnes qui ne boivent pas chaque jour ne de- ments tout specialement hasardeux. De meme, au cours vraient pas boire davantage dans le but de reduire d'une etude prospective, on a decouvert un lien croissant entre la quantite d'alcool prise et les anomalies faciales leurs risques d'avoir des problmes de sante. chez le nouveau-ne, les consequences etant presentes La diminution des risques grace a la consommation meme si la quantite d'alcool etait tres petite. Comme on d'alcool se limite probablement a de faibles quantites. n'a fixe aucune quantite suCre, il serait prudent que les On pourrait reduire presqu'autant le risque de coro- femmes enceintes ne boivent pas. En realite, etant donne naropathie en prenant une seule consommation tous les le risque relativement plus eleve au cours du premier deux jours. Meme si on ne connait pas encore le mode trimestre de la grossesse, on conseille aux femmes qui exact de consommation d'alcool qui reduit les risques de prevoient devenir enceintes de s'abstenir. coronaropathie, il y a lieu de croire que, en buvant davantage, un bon nombre de buveurs occasionnels aug- 9. Dans certaines autres circonstances et pour certains menteraient probablement leurs risques globaux de individus, les boissons alcoolise'es sont contreressentir les effets ne'gatifs de I'alcool sur leur sante. indiquees, y compris les suivantes: 5. Toutes les personnes qui prennent plus de deux consommations par jour devraient faire preuve de mode'ration.
* certaines maladies et troubles psychologiques et physiques * certains medicaments et psychotropes * la conduite de vehicules ou le fonctionnement de machines * la responsabilite de l'ordre public ou de la securite * les personnes qui ont prouve a maintes reprises ne pas pouvoir se maitriser * les personnes qui n'ont pas le droit de boire de l'alcool, comme celles qui n'ont pas l'age legal
La limite fixee a deux consommations standard par jour est un conseil de sante pour chaque individu et une intervention clinique qui vise a reduire la consommation chez les personnes qui boivent plus que le maximum oCu les risques sont faibles. Les personnes qui depassent la limite ne reduisent pas davantage leurs risques de contracter une coronaropathie, s'il y a lieu; au contraire, elles risquent encore plus de se ressentir d'une variete de 10. Le medecin de famille peut determiner des facteurs mauvaises consequences sociales et pour leur sante. oui l'alcool est contre-indique.
6. Pour reduire le risque de dipendance, ilfaudrait eviter Les personnes qui songent a boire davantage pour de prendre de l'alcool au moins un jourpar semaine. des raisons de sante devraient d'abord consulter leur medecin. Par ailleurs, les medecins peuvent indiquer Les resultats de nombreuses etudes demontrent un quels medicaments interagissent avec l'alcool, et offrir lien entre la consommation quotidienne et une grande de l'information sur d'autres moyens de reduire le risque consommation. de coronaropathie. 7. Toutes les personnes qui boivent devraient e'viter l'ivresse.
L'ivresse augmente de beaucoup le risque de mauvaises consequences sociales et pour la sante.
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